C'est toujours excitant d'assister à des concerts de musique heavy dans un écrin tel que celui de l'Olympia. La façade de l'immeuble est mythique et ce soir, c'est parée des lettres rouges qui forment le nom d'ARCHITECTS que la salle reçoit son public.
Le large couloir amène la foule vers le bar puis vers la salle. Derrière les lourdes portes, ça gronde déjà.
C'est Polaris qui début les hostilités à 20h00. Les Australiens qui jouent pour la première fois à Paris sont très contents de voir du pays et nous le prouvent en balançant leur bon metalcore, honnête et direct [NDLR : L'Australie, l'autre pays du metalcore]. Les 5 de Sydney arrivent à mettre l'ambiance dès le début de leur set. Ce n'est jamais facile de dérider le public parisien, surtout en toute première partie, un dimanche soir qui plus est. Mais le gros jeu de scène et les breakdowns bien lourds de Polaris font le job. D'autant que le groupe est bien servi par un excellent son. Jamie Hails, le frontman est charismatique à souhait et toute la prestation du groupe est digne de celle d'un headliner. Les musiciens sont déchainés. Leur énergie communicative se répand dans la salle et déjà s'organise les premiers circle pits de la soirée… avec le premier wall of death, histoire de faire connaissance avec ses camarades de fosse.
Setlist :
1- The Remedy
2- Casualty
3- Dusk to Day
4- Crooked Path
5- Consume
6- Lucid
30 minutes de set, le temps de changer le plateau et place à Beartooth.
Le groupe de Columbus est un ton moins heavy mais tout aussi énergique. On sent déjà un peu plus d'expérience et de maturité de la part des américains. Leur musique est un peu plus accessible, plus mélodique aussi. Un peu à la A Day To Remember. Eux aussi peuvent se targuer d'avoir un bon jeu de scène et un chanteur qui chauffe bien la foule. De fait, il y a encore plus d'interaction avec le public et les singalongs s'enchainent naturellement. Musicalement, c'est rapide et enjoué. Le set est très agréable et le public s'emballe. Comme dirait Wayne, « ils se la donnent ». Et pour la petite originalité, le groupe laissera son batteur nous régaler d'un très bon solo, en mode ultimate. C'est généralement des moments interminables et inintéressants, mais Connor Denis aura parfaitement gérer cette solitude imposée.
Le set se termine et le public est prêt pour ses idoles d'un soir. On patiente au son de Slipknot, de Sum41, de Limp Bizkit ou encore de System Of A Down… le très meilleur des années 2000 quoi.
Setlist :
1- Bad Listener
2- Aggressive
3- Hated
4- The Lines
5- Drum Solo
6- Manipulation
7- You Never Know
8- In Between
9- Body Bag
10- Disease
Et c'est donc comme s'ils entraient dans leur salon avec quelques potes installés que débarquent les anglais. A l'aise, devant une salle toute acquise, Architects est prêt à nous envoyer sa musique saccadée. D'emblée, ça tabasse de double-pédale. Et d'ailleurs ça n'en finira pas. A ceux qui ne connaissent pas Architects en live, disons que l'ambiance est spatiale. La voix de Sam Carter est aussi stridente que la musique est lourde. Les morceaux sont techniques. C'est toujours très propre les sets des anglais. On a vraiment affaire à de grands professionnels. Musicalement, c'est puissant, ça envoie. Le show est globalement plus doux et plus planant que les pour les premières parties. Les lumières collent parfaitement aux rythmes hachés d'Architetcs. En revanche les musiciens sont assez statiques. Concentrés. Ce qui n'empêche pas l'Olympia d'être en transe et Carter ne s'y trompe pas. Les mots lui manquent tellement l'accueil parisien est chaleureux ce soir dans cette magnifique salle. Il partagera quelques souvenirs des jours anciens. A l'époque de plus petites salles. Quand le groupe ouvrait pour Bring Me The Horizon ou Parkway Drive. Que de chemin parcouru pour vois son nom épinglé en grand (en immense) Boulevard des Capucines !
Une heure et demie de cris, de sueur, de headbanging, de lourdeur et de ferveur partagée. Pas mal du tout pour un dimanche soir !
Setlist :
1- Death Is Not Defeat
2- Modern Misery
3- Nihilist
4- Broken Cross
5- Holy Hell
6- Royal Beggars
7- Gravedigger
8- Mortal After All
9- Downfall
10- Naysayer
11- These Colours Don't Run
12- A Match Made In Heaven
13- Hereafter
14- A Wasted Hymn
15- Memento Mori (middle section only)
16- Gone With the Wind
17- Doomsday
JIM
Le large couloir amène la foule vers le bar puis vers la salle. Derrière les lourdes portes, ça gronde déjà.
C'est Polaris qui début les hostilités à 20h00. Les Australiens qui jouent pour la première fois à Paris sont très contents de voir du pays et nous le prouvent en balançant leur bon metalcore, honnête et direct [NDLR : L'Australie, l'autre pays du metalcore]. Les 5 de Sydney arrivent à mettre l'ambiance dès le début de leur set. Ce n'est jamais facile de dérider le public parisien, surtout en toute première partie, un dimanche soir qui plus est. Mais le gros jeu de scène et les breakdowns bien lourds de Polaris font le job. D'autant que le groupe est bien servi par un excellent son. Jamie Hails, le frontman est charismatique à souhait et toute la prestation du groupe est digne de celle d'un headliner. Les musiciens sont déchainés. Leur énergie communicative se répand dans la salle et déjà s'organise les premiers circle pits de la soirée… avec le premier wall of death, histoire de faire connaissance avec ses camarades de fosse.
Setlist :
1- The Remedy
2- Casualty
3- Dusk to Day
4- Crooked Path
5- Consume
6- Lucid
30 minutes de set, le temps de changer le plateau et place à Beartooth.
Le groupe de Columbus est un ton moins heavy mais tout aussi énergique. On sent déjà un peu plus d'expérience et de maturité de la part des américains. Leur musique est un peu plus accessible, plus mélodique aussi. Un peu à la A Day To Remember. Eux aussi peuvent se targuer d'avoir un bon jeu de scène et un chanteur qui chauffe bien la foule. De fait, il y a encore plus d'interaction avec le public et les singalongs s'enchainent naturellement. Musicalement, c'est rapide et enjoué. Le set est très agréable et le public s'emballe. Comme dirait Wayne, « ils se la donnent ». Et pour la petite originalité, le groupe laissera son batteur nous régaler d'un très bon solo, en mode ultimate. C'est généralement des moments interminables et inintéressants, mais Connor Denis aura parfaitement gérer cette solitude imposée.
Le set se termine et le public est prêt pour ses idoles d'un soir. On patiente au son de Slipknot, de Sum41, de Limp Bizkit ou encore de System Of A Down… le très meilleur des années 2000 quoi.
Setlist :
1- Bad Listener
2- Aggressive
3- Hated
4- The Lines
5- Drum Solo
6- Manipulation
7- You Never Know
8- In Between
9- Body Bag
10- Disease
Et c'est donc comme s'ils entraient dans leur salon avec quelques potes installés que débarquent les anglais. A l'aise, devant une salle toute acquise, Architects est prêt à nous envoyer sa musique saccadée. D'emblée, ça tabasse de double-pédale. Et d'ailleurs ça n'en finira pas. A ceux qui ne connaissent pas Architects en live, disons que l'ambiance est spatiale. La voix de Sam Carter est aussi stridente que la musique est lourde. Les morceaux sont techniques. C'est toujours très propre les sets des anglais. On a vraiment affaire à de grands professionnels. Musicalement, c'est puissant, ça envoie. Le show est globalement plus doux et plus planant que les pour les premières parties. Les lumières collent parfaitement aux rythmes hachés d'Architetcs. En revanche les musiciens sont assez statiques. Concentrés. Ce qui n'empêche pas l'Olympia d'être en transe et Carter ne s'y trompe pas. Les mots lui manquent tellement l'accueil parisien est chaleureux ce soir dans cette magnifique salle. Il partagera quelques souvenirs des jours anciens. A l'époque de plus petites salles. Quand le groupe ouvrait pour Bring Me The Horizon ou Parkway Drive. Que de chemin parcouru pour vois son nom épinglé en grand (en immense) Boulevard des Capucines !
Une heure et demie de cris, de sueur, de headbanging, de lourdeur et de ferveur partagée. Pas mal du tout pour un dimanche soir !
Setlist :
1- Death Is Not Defeat
2- Modern Misery
3- Nihilist
4- Broken Cross
5- Holy Hell
6- Royal Beggars
7- Gravedigger
8- Mortal After All
9- Downfall
10- Naysayer
11- These Colours Don't Run
12- A Match Made In Heaven
13- Hereafter
14- A Wasted Hymn
15- Memento Mori (middle section only)
16- Gone With the Wind
17- Doomsday
JIM