The European Siege 2022
ARCH ENEMY / BEHEMOTH / CARCASS / UNTO OTHERS le 04.10.22 @Zenith Paris by Carole Pandora
Après deux ans d'attente pour cette date, nous voici enfin devant les portes du Zénith pour cette date de l'European Siege.
Malheureusement impossible pour moi avec le travail d'être présente pour le show de UNTO OTHERS ...un vilain mélange de travail et de périphérique peu consentant mais je réussis tout de même à arriver pour le début de CARCASS vers 18h45.
On ne va pas se mentir, ça fait quand même bizarre de voir CARCASS jouer en première partie. Du fait de la renommée du groupe et de leur statut de quasi pionnier dans leur genre, ces derniers sont plutôt habitués à être en tête d'affiche ... mais pour une salle de l'ampleur du Zénith et avec les mastodontes que sont devenus ARCH ENEMY et BEHEMOTH, dur de faire autrement.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu les anglais sur scène, vus principalement en festival j'apprécie de les voir en salle. Cependant malgré l'énorme backdrop, on est vraiment dans une configuration "première partie" : les éléments scéniques pour BEHEMOTH et ARCH ENMY sont déjà en place sur les côtés de la scène et je trouve que cela diminue un peu l’aura du groupe qui a aussi un scène un peu réduite.
On est sur un show assez minimaliste (surtout si on compare au deux suivants) mais qui fait clairement le taff. Les années commencent peut-être à se voir un peu mais globalement c'est puissant, ça envoie une bonne claque et on se dit qu'ils mériteraient de revenir sur Paris en tête d'affiche.
Par contre côté public : à part dans la fosse où ce sont massés les fans, on constate malheureusement qu'une partie du public est vraiment venu pour les deux gros groupes de tête d'affiche, et la répartition est encore assez éparse : certains aux stands de merch à l'extérieur, d'autres au bar, et d’autres enfin au fond de la salle : plus en train de papoter une bière à la main que de vraiment suivre ce qui se passe sur scène. Je ne suis pas la plus grande experte de CARCASS, le style n'étant pas ce qui me touche le plus, mais je trouve ça un peu dommage pour le groupe qui mérite clairement un public plus impliqué (peut être que le coût de la place aura découragé les fans du groupe qui auraient préféré le voir sur un set plus long et sans forcément payer pour les autres groupes qui les intéressaient moins).
A noter que la date n’est pas complète et le Zénith en configuration réduite. De manière générale je dirais que c’est très pratique pour circuler mais peut être que viser une salle un petit peu plus petite qui aurait eu l’avantage de donner ce rendu plus « bondé » et on aurait je pense eu une meilleure immersion et une meilleure proximité avec les groupes.
Nous voilà ensuite partis pour BEHEMOTH ...
Sans surprise exit le minimalisme et c'est sûr qu'en termes de scénographie on est clairement au dessus de ce qu'a pu proposer CARCASS avant (mais en même temps ... on est aussi sur deux styles complètement différents, ça nous ferait bizarre de voir CANNIBAL CORPSE débarquer du jour au lendemain avec un jeu scénique autre que du headbang, là c’est un peu pareil).
C'est donc avec l'intro Post God Nirvana et une vidéo de Nergal, le chanteur, projetée sur un rideau que le groupe soigne son arrivée puis avec l'excellent Ora pro Nobis Lucifer que les hostilités commencent. Sans surprise, la prestation scénique est extrêmement travaillée et soignée à fond.
Avec la sortie en septembre de l'attendu Opvs Contra Naturam, on est sur un show entièrement renouvelé avec un backdrop qui reprend les photos avec les trois cavaliers et le nouveau sigil avec l’ourobouros (qui change de couleur en fonction des chansons), bref les polonais ont profité de ce nouvel album pour faire un petit changement de scène et en même temps qui n’aurait pas fait pareil ?
Ce dernier album est pour ma part meilleur que I Love You At Your Darkest (qui était déjà fort sympathique) et s’il n’arrive pas encore à se hisser jusqu’à l’excellent The Satanist, on s’en rapproche clairement : j’ai donc particulièrement hâte de voir ce que donne les nouveaux titres en live.
Sur scène le groupe a une excellente dynamique avec une très belle harmonie entre les musiciens qui tous occupent largement la scène du Zénith, et bien que Nergal soit un excellent frontman très présent, il n’écrase pas ses comparses qui sont tout autant présents que lui (oui oui, même Seth qui est beaucoup moins effacé qu’il n’a pu l’être à une époque).
C’est un vrai show à l’américaine que nous propose le groupe : de la pyrotechnie, de la fumée, des changements de costumes : on a droit à la totale. Les nouveaux titres (The Deathless Sun, Off War !, Versvs Christvs..) passent avec brio l’épreuve du live et les anciens sont toujours aussi bons, que ce soit Ov fire and the Void, Conquer All, Daimonos (tiens cela faisait longtemps qu’on ne l’avait pas eu !).
Difficile de dire qu’on en a pas plein les oreilles et plein les yeux. Les quelques « moments de répit » que le groupe nous accorde sont meublés par des changements d’atmosphères (changements de tenues etc) et il n’y a donc aucun temps mort.
Pour la communication c’est principalement Nergal qui s’en charge : le groupe est content de nous retrouver après 3 ans de galères (qu’ils ont d’ailleurs bien investis avec les live streams comme In Absentia Dei et le live pour leur 30 ans) et fier de présenter son dernier bébé.
Dans le public ça bouge bien, mais co-tête d’affiche oblige, on sent quand même que tout le monde n’est pas déjà acquis au groupe et que certains attendent clairement ARCH ENEMY (tout comme on constatera qu’une partie du public partira après BEHEMOTH sans attendre la dernière performance de la soirée).
C’est avec l’excellent Chant For Eschaton 2000 que les polonais terminent et je ne peux m’empêcher de me dire que j’aimerais bien qu’ils repassent sans co-tête d’affiche pour une fois (mais quand on analyse un peu leurs dernières tournées, on se dit qu’ils n’ont clairement pas l’air d’aimer ça !). En toute objectivité (si si ça m’arrive) on est sur un sans faute.
Vous l’avez probablement compris : J’étais fan avant, ce live n’a donc absolument rien changé pour moi et je suis déjà en train d’essayer de regarder de manière absolument pas discrète où est-ce que je pourrais retourner les voir.
J’en profite aussi pour avoir une petite pensée à mon comparse photographe de la soirée qui était un peu maudit avec ce groupe et qui aura enfin réussi à les shooter (of course avec lumières peu évidentes pendant les 3 titres autorisés mais sinon c’est pas drôle).
Une question demeure toutefois : les mec sont polonais ok ... mais du coup quelqu’un peu m’expliquer comment alors qu’ils sont sensés être peu frileux Orion se retrouve en manteau puis col roulé à côté de la pyrotechnie sans crever de chaud alors que moi je n’en pouvais plus dans la fosse, alors même que je n’étais pas dans le pit ????
Sur ces considérations toutes musicales, petit (gros) changement de scène et hop voici le deuxième plat de résistance de la soirée.
Je vous préviens tout de suite : j’étais clairement plus venue pour BEHEMOTH que pour ARCH ENEMY et ayant une semaine particulièrement compliquée au boulot je savais que je ne pouvais pas rester jusqu’au bout (donc : grooooss soulagement quand j’ai eu la confirmation que BEHEMOTH passait en premier).
Sans grande surprise, là aussi c’est du gros show et du très propre. En même temps on est sur une grosse machine qui sait ce qu’elle fait. Mais pour le coup c’est un peu ce que je reproche au groupe (et alleeez tapez moi dessus je dirais rien promis), parfois ça manque un peu d’âme. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, les musiciens sont bons, niveau chant pas grand-chose à dire (si ce n’est le décalage parfois entre les textes et le youplaboum sur scène), c’est puissant, mais j’ai l’impression qu’il manque un truc, peut être tout simplement que c’est trop propre, trop bien rôdé. Ca peut m’arriver d’en écouter un titre par ci par là mais je trouve que le truc en plus était davantage présent avec Angela Gossow. Je ne saurais pas être plus précise que ça mais voilà mon ressenti.
Clairement je suis une grosse chipoteuse (I knew it) et côté public ça ne boude pas son plaisir. La setlist est axée sur le dernier album avec pas moins de 6 titres sur les 14 joués. Pour une peu plus d’objectivité je suis allée me renseigner auprès de copains présents et qui ne partagent pas forcément les mêmes réserves que moi (et qui sont restés jusqu’au bout)
C’est le bordel dans la fosse et les fans s’en donnent à cœur joie, Alyssa est clairement une pile électrique, qui a en plus la bonne idée de parler français (forcément en étant née à Montréal) mais éclipse un peu les autres membres.
En revanche, on sent quand même toujours cette division dans le public (à l’exception forcément des quelques heureux qui adorent les deux groupes).
C’est donc aussi une très belle performance pour ARCH ENEMY même si tout comme BEHEMOTH on peut regretter le temps de jeu (1h15) forcément réduit avec ce partage d’affiche.
Ce qui ressort le plus de cette date je dirais que c’est la surprise de retrouver CARCASS en première partie mais aussi le fait que ces histoires de co-tête d’affiche c’est risqué : ce n’est pas parce qu’il y a death à un endroit dans la description de deux groupes que l’association des deux marche forcément (je ne doute pas cependant que tout ce petit monde soit très content de tourner ensemble), on divise un peu le public et mine de rien ça se ressent.
Je me souviens de date complètement WTF (KREATOR / CALIBAN / ELUVEITIE par exemple) où nous étions nombreux à avoir bugué sur l’affiche, mais où la sauce avait beaucoup mieux pris côté public qui s’était éclaté sur les trois !
D’un côté comme de l’autre, du bon, un goût de trop peu et un goût de reviens-y ... oui .. mais tout seul !
ARCH ENEMY / BEHEMOTH / CARCASS / UNTO OTHERS le 04.10.22 @Zenith Paris by Carole Pandora
Après deux ans d'attente pour cette date, nous voici enfin devant les portes du Zénith pour cette date de l'European Siege.
Malheureusement impossible pour moi avec le travail d'être présente pour le show de UNTO OTHERS ...un vilain mélange de travail et de périphérique peu consentant mais je réussis tout de même à arriver pour le début de CARCASS vers 18h45.
On ne va pas se mentir, ça fait quand même bizarre de voir CARCASS jouer en première partie. Du fait de la renommée du groupe et de leur statut de quasi pionnier dans leur genre, ces derniers sont plutôt habitués à être en tête d'affiche ... mais pour une salle de l'ampleur du Zénith et avec les mastodontes que sont devenus ARCH ENEMY et BEHEMOTH, dur de faire autrement.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu les anglais sur scène, vus principalement en festival j'apprécie de les voir en salle. Cependant malgré l'énorme backdrop, on est vraiment dans une configuration "première partie" : les éléments scéniques pour BEHEMOTH et ARCH ENMY sont déjà en place sur les côtés de la scène et je trouve que cela diminue un peu l’aura du groupe qui a aussi un scène un peu réduite.
On est sur un show assez minimaliste (surtout si on compare au deux suivants) mais qui fait clairement le taff. Les années commencent peut-être à se voir un peu mais globalement c'est puissant, ça envoie une bonne claque et on se dit qu'ils mériteraient de revenir sur Paris en tête d'affiche.
Par contre côté public : à part dans la fosse où ce sont massés les fans, on constate malheureusement qu'une partie du public est vraiment venu pour les deux gros groupes de tête d'affiche, et la répartition est encore assez éparse : certains aux stands de merch à l'extérieur, d'autres au bar, et d’autres enfin au fond de la salle : plus en train de papoter une bière à la main que de vraiment suivre ce qui se passe sur scène. Je ne suis pas la plus grande experte de CARCASS, le style n'étant pas ce qui me touche le plus, mais je trouve ça un peu dommage pour le groupe qui mérite clairement un public plus impliqué (peut être que le coût de la place aura découragé les fans du groupe qui auraient préféré le voir sur un set plus long et sans forcément payer pour les autres groupes qui les intéressaient moins).
A noter que la date n’est pas complète et le Zénith en configuration réduite. De manière générale je dirais que c’est très pratique pour circuler mais peut être que viser une salle un petit peu plus petite qui aurait eu l’avantage de donner ce rendu plus « bondé » et on aurait je pense eu une meilleure immersion et une meilleure proximité avec les groupes.
Nous voilà ensuite partis pour BEHEMOTH ...
Sans surprise exit le minimalisme et c'est sûr qu'en termes de scénographie on est clairement au dessus de ce qu'a pu proposer CARCASS avant (mais en même temps ... on est aussi sur deux styles complètement différents, ça nous ferait bizarre de voir CANNIBAL CORPSE débarquer du jour au lendemain avec un jeu scénique autre que du headbang, là c’est un peu pareil).
C'est donc avec l'intro Post God Nirvana et une vidéo de Nergal, le chanteur, projetée sur un rideau que le groupe soigne son arrivée puis avec l'excellent Ora pro Nobis Lucifer que les hostilités commencent. Sans surprise, la prestation scénique est extrêmement travaillée et soignée à fond.
Avec la sortie en septembre de l'attendu Opvs Contra Naturam, on est sur un show entièrement renouvelé avec un backdrop qui reprend les photos avec les trois cavaliers et le nouveau sigil avec l’ourobouros (qui change de couleur en fonction des chansons), bref les polonais ont profité de ce nouvel album pour faire un petit changement de scène et en même temps qui n’aurait pas fait pareil ?
Ce dernier album est pour ma part meilleur que I Love You At Your Darkest (qui était déjà fort sympathique) et s’il n’arrive pas encore à se hisser jusqu’à l’excellent The Satanist, on s’en rapproche clairement : j’ai donc particulièrement hâte de voir ce que donne les nouveaux titres en live.
Sur scène le groupe a une excellente dynamique avec une très belle harmonie entre les musiciens qui tous occupent largement la scène du Zénith, et bien que Nergal soit un excellent frontman très présent, il n’écrase pas ses comparses qui sont tout autant présents que lui (oui oui, même Seth qui est beaucoup moins effacé qu’il n’a pu l’être à une époque).
C’est un vrai show à l’américaine que nous propose le groupe : de la pyrotechnie, de la fumée, des changements de costumes : on a droit à la totale. Les nouveaux titres (The Deathless Sun, Off War !, Versvs Christvs..) passent avec brio l’épreuve du live et les anciens sont toujours aussi bons, que ce soit Ov fire and the Void, Conquer All, Daimonos (tiens cela faisait longtemps qu’on ne l’avait pas eu !).
Difficile de dire qu’on en a pas plein les oreilles et plein les yeux. Les quelques « moments de répit » que le groupe nous accorde sont meublés par des changements d’atmosphères (changements de tenues etc) et il n’y a donc aucun temps mort.
Pour la communication c’est principalement Nergal qui s’en charge : le groupe est content de nous retrouver après 3 ans de galères (qu’ils ont d’ailleurs bien investis avec les live streams comme In Absentia Dei et le live pour leur 30 ans) et fier de présenter son dernier bébé.
Dans le public ça bouge bien, mais co-tête d’affiche oblige, on sent quand même que tout le monde n’est pas déjà acquis au groupe et que certains attendent clairement ARCH ENEMY (tout comme on constatera qu’une partie du public partira après BEHEMOTH sans attendre la dernière performance de la soirée).
C’est avec l’excellent Chant For Eschaton 2000 que les polonais terminent et je ne peux m’empêcher de me dire que j’aimerais bien qu’ils repassent sans co-tête d’affiche pour une fois (mais quand on analyse un peu leurs dernières tournées, on se dit qu’ils n’ont clairement pas l’air d’aimer ça !). En toute objectivité (si si ça m’arrive) on est sur un sans faute.
Vous l’avez probablement compris : J’étais fan avant, ce live n’a donc absolument rien changé pour moi et je suis déjà en train d’essayer de regarder de manière absolument pas discrète où est-ce que je pourrais retourner les voir.
J’en profite aussi pour avoir une petite pensée à mon comparse photographe de la soirée qui était un peu maudit avec ce groupe et qui aura enfin réussi à les shooter (of course avec lumières peu évidentes pendant les 3 titres autorisés mais sinon c’est pas drôle).
Une question demeure toutefois : les mec sont polonais ok ... mais du coup quelqu’un peu m’expliquer comment alors qu’ils sont sensés être peu frileux Orion se retrouve en manteau puis col roulé à côté de la pyrotechnie sans crever de chaud alors que moi je n’en pouvais plus dans la fosse, alors même que je n’étais pas dans le pit ????
Sur ces considérations toutes musicales, petit (gros) changement de scène et hop voici le deuxième plat de résistance de la soirée.
Je vous préviens tout de suite : j’étais clairement plus venue pour BEHEMOTH que pour ARCH ENEMY et ayant une semaine particulièrement compliquée au boulot je savais que je ne pouvais pas rester jusqu’au bout (donc : grooooss soulagement quand j’ai eu la confirmation que BEHEMOTH passait en premier).
Sans grande surprise, là aussi c’est du gros show et du très propre. En même temps on est sur une grosse machine qui sait ce qu’elle fait. Mais pour le coup c’est un peu ce que je reproche au groupe (et alleeez tapez moi dessus je dirais rien promis), parfois ça manque un peu d’âme. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, les musiciens sont bons, niveau chant pas grand-chose à dire (si ce n’est le décalage parfois entre les textes et le youplaboum sur scène), c’est puissant, mais j’ai l’impression qu’il manque un truc, peut être tout simplement que c’est trop propre, trop bien rôdé. Ca peut m’arriver d’en écouter un titre par ci par là mais je trouve que le truc en plus était davantage présent avec Angela Gossow. Je ne saurais pas être plus précise que ça mais voilà mon ressenti.
Clairement je suis une grosse chipoteuse (I knew it) et côté public ça ne boude pas son plaisir. La setlist est axée sur le dernier album avec pas moins de 6 titres sur les 14 joués. Pour une peu plus d’objectivité je suis allée me renseigner auprès de copains présents et qui ne partagent pas forcément les mêmes réserves que moi (et qui sont restés jusqu’au bout)
C’est le bordel dans la fosse et les fans s’en donnent à cœur joie, Alyssa est clairement une pile électrique, qui a en plus la bonne idée de parler français (forcément en étant née à Montréal) mais éclipse un peu les autres membres.
En revanche, on sent quand même toujours cette division dans le public (à l’exception forcément des quelques heureux qui adorent les deux groupes).
C’est donc aussi une très belle performance pour ARCH ENEMY même si tout comme BEHEMOTH on peut regretter le temps de jeu (1h15) forcément réduit avec ce partage d’affiche.
Ce qui ressort le plus de cette date je dirais que c’est la surprise de retrouver CARCASS en première partie mais aussi le fait que ces histoires de co-tête d’affiche c’est risqué : ce n’est pas parce qu’il y a death à un endroit dans la description de deux groupes que l’association des deux marche forcément (je ne doute pas cependant que tout ce petit monde soit très content de tourner ensemble), on divise un peu le public et mine de rien ça se ressent.
Je me souviens de date complètement WTF (KREATOR / CALIBAN / ELUVEITIE par exemple) où nous étions nombreux à avoir bugué sur l’affiche, mais où la sauce avait beaucoup mieux pris côté public qui s’était éclaté sur les trois !
D’un côté comme de l’autre, du bon, un goût de trop peu et un goût de reviens-y ... oui .. mais tout seul !