A peine plus de 30 minutes après notre entrée dans les lieux, les fauves sont lâchés. Monolord envahit la scène, et les photographes envahissent le pit qui leur est ce soir réservé… enfin que l'on partagera avec divers éléments techniques.
Le trio débarque tout droit de Göteborg en Suède, que l'on connaît plutôt pour ses groupes à tendance death metal (At the Gates, Avatar, et consorts) que pour du stoner aussi lourd et puissant que le son doomesque de Monolord.
Avec à peine 5 années d'existence, mais déjà trois albums studio au compteur, on peut dire que les suédois ne chôment pas ! Ils défendent actuellement « Rust », dernier né de la famille Monolord.
D'entrée de jeu, on est captivé par l'ambiance sombre que créent les lumières bleues et le son à la fois gras et planant du groupe. Avec des morceaux de plus de 5 minutes, il est d'autant plus aisé de plonger dans les abîmes tortueuses qui s'ouvrent au son de Monolord. Ici, pas de circle pit ni de chevelures endiablées, seulement une audience littéralement hypnotisée, absorbée, et quelques têtes qui se balancent en rythme.
Sur scène, Esben Willems derrière ses fûts est concentré et impliqué comme jamais, Mika Häkki malmène sa basse et offre à ceux qui se trouve face à lui un show qui contraste avec les stéréotypes du bassiste en retrait et loin des projecteurs. Quant au leader, que dis-je, au maître Thomas Jäger, il fait penser physiquement à Lemmy, et soniquement il serait malhonnête de nier un petit côté Ozzy de début de carrière, qui n'est bien sûr pas pour nous déplaire !
Tout ça crée un mélange pour le moins prenant, qui nous suspend aux notes de ce trio pendant la demi-heure attribuée, et viendra gentiment nous reposer dans une fosse qui s'est considérablement remplie entre temps.
Setlist :
1. Where Death Meets The Sea
2. Lord of Suffering
3. Rust
4. Empress Rising
Le trio débarque tout droit de Göteborg en Suède, que l'on connaît plutôt pour ses groupes à tendance death metal (At the Gates, Avatar, et consorts) que pour du stoner aussi lourd et puissant que le son doomesque de Monolord.
Avec à peine 5 années d'existence, mais déjà trois albums studio au compteur, on peut dire que les suédois ne chôment pas ! Ils défendent actuellement « Rust », dernier né de la famille Monolord.
D'entrée de jeu, on est captivé par l'ambiance sombre que créent les lumières bleues et le son à la fois gras et planant du groupe. Avec des morceaux de plus de 5 minutes, il est d'autant plus aisé de plonger dans les abîmes tortueuses qui s'ouvrent au son de Monolord. Ici, pas de circle pit ni de chevelures endiablées, seulement une audience littéralement hypnotisée, absorbée, et quelques têtes qui se balancent en rythme.
Sur scène, Esben Willems derrière ses fûts est concentré et impliqué comme jamais, Mika Häkki malmène sa basse et offre à ceux qui se trouve face à lui un show qui contraste avec les stéréotypes du bassiste en retrait et loin des projecteurs. Quant au leader, que dis-je, au maître Thomas Jäger, il fait penser physiquement à Lemmy, et soniquement il serait malhonnête de nier un petit côté Ozzy de début de carrière, qui n'est bien sûr pas pour nous déplaire !
Tout ça crée un mélange pour le moins prenant, qui nous suspend aux notes de ce trio pendant la demi-heure attribuée, et viendra gentiment nous reposer dans une fosse qui s'est considérablement remplie entre temps.
Setlist :
1. Where Death Meets The Sea
2. Lord of Suffering
3. Rust
4. Empress Rising