Marilyn Manson est de retour ! Son dernier opus en date « Heaven Upside Down » avait été élu « album du mois » par notre rédaction. C'est vous dire l'attente que nous portons au concert parisien du maître.
Pour chauffer la salle, le DJ Dinos Chapman a été choisi et c'est à 20h15 que les premières notes électroniques retentissent dans l'enceinte de l'AccorHotel Arena. Au bout de 5 minutes quelques sifflets commencent à s'entendre. Après 15 minutes de set, on se demande vraiment ce que vient faire ce DJ en première partie de Manson. Des samples sans relief, empilés l'un derrière l'autre. Le public commence sérieusement à s'impatienter au bout de 20 minutes de set. À 20h45 (enfin !!!!) le show de DJ Dinos Chapman s'achève sous les nombreux sifflets et quelques applaudissements.
21h15, l'arpège de « This The End » des Doors retentit dans le noir complet en guise d'introduction. Derrière le grand rideau noir Manson interpelle le public « Paris ? ». Dès les premières notes de « Revelation #12 » le rideau noir placé devant la scène tombe et laisse apparaître un backdrop rouge orné de deux volants noirs sur chaque côté avec la croix blanche, symbole de MM. Assis sur une chaise roulante électrique, Manson apparait au fond de la scène. Le son est monstrueux. Juan Alderete, bassiste de The Mars Volta, (qui remplace Twiggy Ramirez évincé à la suite des accusations d'harcèlement sexuel) est survolté.
« We love you Paris » crie Manson juste avant d'enchainer « This is the New Shit ». Il faut attendre le troisième titre pour voir Manson debout avec un support pour sa jambe et deux faux-infirmiers qui font le guet à l'arrière. C'est le tour de « Disposable Teens ». La voix de Manson est au top et il assure le show malgré la fracture de sa jambe. Respect !
« Paul (Willey, guitare), Gil (Sharone, batterie) et Tyler (Bates, guitare) sont mes sergents » annonce Manson juste avant d'enchainer avec « Mobscene ». Épaulé par les deux infirmiers / gardes du corps Manson monte sa cape rouge pour un « Kill 4 Me » efficace et particulièrement puissant dans sa version live. Changement de backdrop : c'est maintenant l'effigie de Manson qui apparait en fond de scène.
Ce qui surprend c'est la capacité des musiciens à réinterpréter les intros et les fins. La version de « Deep Six » qui s'en suit est mortelle. Les guitares sont énormes et Manson chante comme jamais.
En revanche, la version de « Dope Show » enchainée dans la foulée parait bien molle malgré l'engouement du public qui chante en coeur l'intro initiée par le maître himself. Pour l'occasion, Manson a revêtu une cape noire.
A partir de ce titre Manson reprendra sa vieille habitude de balancer les micros au sol. Il en a fait sa marque de fabrique dans la plupart de ses concerts.
Et tandis que Le nouveau backdrop change (sorte de graffiti / dessin dans le style dessin d'enfant) Manson débarque avec le méga-tube planétaire « Sweet Dreams » chanté dans sa camisole blanche et une lampe de poche dirigée sur son visage. Bien entendu, le public chante en coeur ! Grand moment, comme d'habitude !
Scène dans le noir, 4 faisceaux verts à l'arrière et c'est le tour de « Tourniquet » suivi d'un extrait du dernier album « We Know Where You Fucking Live » sur lequel Manson chante à nouveau assis sur sa chaise roulante, poussée à l'avant de la scène par un des gardes du corps. Juste avant « Say 10 », un énième changement de backdrop (fond bleu avec insigne jaune) s'opère. La version live de « Say 10 » est absolument sublime. Elle arrache tout sur son passage ! Ça sonne grave et Manson finit par faire chanter le public. Un grand moment qui s'achève par un « I Love You » juste avant que le groupe quitte la scène. Il est 22h30 et ça fait 1h15 que Manson est sur scène.
Après une courte pause Manson revient pour « Crucifixion » et surtout une version survoltée de « Beautiful People » qui démarre par la rythmique frappée par Manson himself sur la basse de Juan. Habillé de noir, casquette militaire, Manson donne tout ce qu'il peut. En plein milieu du morceau, les musiciens s'arrêtent pour faire chanter le public. « I love you Paris » conclut ce premier bis avant que le groupe ne revienne pour un dernier titre « Coma White » avec Manson habillé d'une cape rouge.
Certains lui reprocheront un concert court (14 titres) mais il convient de rappeler que Manson monte sur scène avec une jambe cassée et ne se ménage pas. Respect. Bref ! Pour résumer, Manson est encore plus fort, plus puissant ! le Maître est de retour !
Setlist
Revelation #12
This Is The New Shit
Disposable Teens
Mobscene
Kill4Me
Deep Six
The Dope Show
Sweet Dreams
Tourniquet
We Know Where You Fucking Live
Say 10
Crucifixion
Beautiful People
Coma White
Note du rédacteur : il nous a pas été autorisé de prendre des photos sur le devant de la scène. Les photos ont donc été prises du public.
Reportage photo by Ben Tardif
Pour chauffer la salle, le DJ Dinos Chapman a été choisi et c'est à 20h15 que les premières notes électroniques retentissent dans l'enceinte de l'AccorHotel Arena. Au bout de 5 minutes quelques sifflets commencent à s'entendre. Après 15 minutes de set, on se demande vraiment ce que vient faire ce DJ en première partie de Manson. Des samples sans relief, empilés l'un derrière l'autre. Le public commence sérieusement à s'impatienter au bout de 20 minutes de set. À 20h45 (enfin !!!!) le show de DJ Dinos Chapman s'achève sous les nombreux sifflets et quelques applaudissements.
21h15, l'arpège de « This The End » des Doors retentit dans le noir complet en guise d'introduction. Derrière le grand rideau noir Manson interpelle le public « Paris ? ». Dès les premières notes de « Revelation #12 » le rideau noir placé devant la scène tombe et laisse apparaître un backdrop rouge orné de deux volants noirs sur chaque côté avec la croix blanche, symbole de MM. Assis sur une chaise roulante électrique, Manson apparait au fond de la scène. Le son est monstrueux. Juan Alderete, bassiste de The Mars Volta, (qui remplace Twiggy Ramirez évincé à la suite des accusations d'harcèlement sexuel) est survolté.
« We love you Paris » crie Manson juste avant d'enchainer « This is the New Shit ». Il faut attendre le troisième titre pour voir Manson debout avec un support pour sa jambe et deux faux-infirmiers qui font le guet à l'arrière. C'est le tour de « Disposable Teens ». La voix de Manson est au top et il assure le show malgré la fracture de sa jambe. Respect !
« Paul (Willey, guitare), Gil (Sharone, batterie) et Tyler (Bates, guitare) sont mes sergents » annonce Manson juste avant d'enchainer avec « Mobscene ». Épaulé par les deux infirmiers / gardes du corps Manson monte sa cape rouge pour un « Kill 4 Me » efficace et particulièrement puissant dans sa version live. Changement de backdrop : c'est maintenant l'effigie de Manson qui apparait en fond de scène.
Ce qui surprend c'est la capacité des musiciens à réinterpréter les intros et les fins. La version de « Deep Six » qui s'en suit est mortelle. Les guitares sont énormes et Manson chante comme jamais.
En revanche, la version de « Dope Show » enchainée dans la foulée parait bien molle malgré l'engouement du public qui chante en coeur l'intro initiée par le maître himself. Pour l'occasion, Manson a revêtu une cape noire.
A partir de ce titre Manson reprendra sa vieille habitude de balancer les micros au sol. Il en a fait sa marque de fabrique dans la plupart de ses concerts.
Et tandis que Le nouveau backdrop change (sorte de graffiti / dessin dans le style dessin d'enfant) Manson débarque avec le méga-tube planétaire « Sweet Dreams » chanté dans sa camisole blanche et une lampe de poche dirigée sur son visage. Bien entendu, le public chante en coeur ! Grand moment, comme d'habitude !
Scène dans le noir, 4 faisceaux verts à l'arrière et c'est le tour de « Tourniquet » suivi d'un extrait du dernier album « We Know Where You Fucking Live » sur lequel Manson chante à nouveau assis sur sa chaise roulante, poussée à l'avant de la scène par un des gardes du corps. Juste avant « Say 10 », un énième changement de backdrop (fond bleu avec insigne jaune) s'opère. La version live de « Say 10 » est absolument sublime. Elle arrache tout sur son passage ! Ça sonne grave et Manson finit par faire chanter le public. Un grand moment qui s'achève par un « I Love You » juste avant que le groupe quitte la scène. Il est 22h30 et ça fait 1h15 que Manson est sur scène.
Après une courte pause Manson revient pour « Crucifixion » et surtout une version survoltée de « Beautiful People » qui démarre par la rythmique frappée par Manson himself sur la basse de Juan. Habillé de noir, casquette militaire, Manson donne tout ce qu'il peut. En plein milieu du morceau, les musiciens s'arrêtent pour faire chanter le public. « I love you Paris » conclut ce premier bis avant que le groupe ne revienne pour un dernier titre « Coma White » avec Manson habillé d'une cape rouge.
Certains lui reprocheront un concert court (14 titres) mais il convient de rappeler que Manson monte sur scène avec une jambe cassée et ne se ménage pas. Respect. Bref ! Pour résumer, Manson est encore plus fort, plus puissant ! le Maître est de retour !
Setlist
Revelation #12
This Is The New Shit
Disposable Teens
Mobscene
Kill4Me
Deep Six
The Dope Show
Sweet Dreams
Tourniquet
We Know Where You Fucking Live
Say 10
Crucifixion
Beautiful People
Coma White
Note du rédacteur : il nous a pas été autorisé de prendre des photos sur le devant de la scène. Les photos ont donc été prises du public.
Reportage photo by Ben Tardif