Il n'y avait pas foule à 18H40 devant la Spitfire Stage du Download Festival mais jouer sur cette toute petite scène a un avantage pour Mantar : les vrais fans du groupe sont présents et réservent donc un accueil extrêmement chaleureux aux artistes qu'ils admirent et qu'ils peuvent voir dans d'aussi bonnes conditions en festival.
Les deux musiciens, Hanno, au chant et à la guitare, et Erinc, à la batterie, apparaissent tous les deux, torse nu, sur scène et commencent leur set sans plus de cérémonie avec le titre « Cult Witness ». Le groupe de Sludge ne fait clairement pas parti de ceux qui surjouent : leur musique est composée de violence pure et ne peut susciter que l'adhésion ou le rejet catégorique. Il n'y a pas d'entre-deux et Mantar ne fait pas dans le consensus, en témoigne « Praise The Plague » qui arrive juste derrière. De la même façon, il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils communiquent particulièrement avec leur public. Un peu à la manière de Converge la veille, ils sont là pour leur musique et pour rien d'autre, ce qui se ressent dans l'intensité de leur prestation. N'étant que deux, ils ont chacun bien assez de place sur la scène. Hanno hurle plus qu'il ne scream et la tension au niveau de son cou fait ressortir les veines, laissant deviner que sa technique de chant laisse à désirer et qu'il doit souffrir après les concerts du groupe. Erinc, de son côté, nous propose un jeu de batterie plutôt sobre auquel il ajoute parfois quelques screams.
La force tranquille du batteur s'associe et s'harmonise avec la puissance bestiale du chanteur-guitariste. Alors que le premier demeure droit, stoïque et calme, le second étire son corps dans des positions inhumaines, crie et semble à l'agonie. Sans transition aucune, les morceaux s'enchaînent, « Into The Golden Abyss », « Spit », « Cross the Cross », Pest Crusade »…comme s'ils s'emboîtaient tous en vue de former une seule et unique fresque musicale des enfers plutôt que de petits tableaux sonores isolés. La ligne rythmique est entraînante, la guitare flirte parfois avec le Hard Rock dans sa composition, mais le chant saturé propulse Mantar dans un univers tout autre et bien plus inquiétant et sordide. Comme prévu, seuls les vrais amateurs se sont rassemblés pour assister à ce spectacle, les autres n'ont même pas essayé de venir ou ont fui après quelques notes.
En programmant Mantar, le Download Festival a pris un risque qui paie puisque les amateurs sont ravis de voir le duo sur scène, d'autant plus que les musiciens nous ont offert une prestation d'une intensité rare.
Setlist de Mantar :
1- Cult Witness
2- Praise the Plague
3- Into the Golden Abyss
4- Spit
5- Cross the Cross
6- Pest Crusade
7- The Berserkers Path
8- Astral Kannibal
9- Era Borealis
10- The Huntsmen
11- The Stoning
12- White Nights
Les deux musiciens, Hanno, au chant et à la guitare, et Erinc, à la batterie, apparaissent tous les deux, torse nu, sur scène et commencent leur set sans plus de cérémonie avec le titre « Cult Witness ». Le groupe de Sludge ne fait clairement pas parti de ceux qui surjouent : leur musique est composée de violence pure et ne peut susciter que l'adhésion ou le rejet catégorique. Il n'y a pas d'entre-deux et Mantar ne fait pas dans le consensus, en témoigne « Praise The Plague » qui arrive juste derrière. De la même façon, il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils communiquent particulièrement avec leur public. Un peu à la manière de Converge la veille, ils sont là pour leur musique et pour rien d'autre, ce qui se ressent dans l'intensité de leur prestation. N'étant que deux, ils ont chacun bien assez de place sur la scène. Hanno hurle plus qu'il ne scream et la tension au niveau de son cou fait ressortir les veines, laissant deviner que sa technique de chant laisse à désirer et qu'il doit souffrir après les concerts du groupe. Erinc, de son côté, nous propose un jeu de batterie plutôt sobre auquel il ajoute parfois quelques screams.
La force tranquille du batteur s'associe et s'harmonise avec la puissance bestiale du chanteur-guitariste. Alors que le premier demeure droit, stoïque et calme, le second étire son corps dans des positions inhumaines, crie et semble à l'agonie. Sans transition aucune, les morceaux s'enchaînent, « Into The Golden Abyss », « Spit », « Cross the Cross », Pest Crusade »…comme s'ils s'emboîtaient tous en vue de former une seule et unique fresque musicale des enfers plutôt que de petits tableaux sonores isolés. La ligne rythmique est entraînante, la guitare flirte parfois avec le Hard Rock dans sa composition, mais le chant saturé propulse Mantar dans un univers tout autre et bien plus inquiétant et sordide. Comme prévu, seuls les vrais amateurs se sont rassemblés pour assister à ce spectacle, les autres n'ont même pas essayé de venir ou ont fui après quelques notes.
En programmant Mantar, le Download Festival a pris un risque qui paie puisque les amateurs sont ravis de voir le duo sur scène, d'autant plus que les musiciens nous ont offert une prestation d'une intensité rare.
Setlist de Mantar :
1- Cult Witness
2- Praise the Plague
3- Into the Golden Abyss
4- Spit
5- Cross the Cross
6- Pest Crusade
7- The Berserkers Path
8- Astral Kannibal
9- Era Borealis
10- The Huntsmen
11- The Stoning
12- White Nights