Nous voici de retour pour ce 3e samedi de janvier dans la salle de spectacle Bananpiren à Göteborg…enfin devant nos écrans pour retrouver AVATAR dans cette salle de spectacle. Pour les élèves du fond qui n’ont pas suivi et pendant que certains font le Dry January, les fans de metal eux, font une cure d’AVATAR tous les samedis de janvier avec le principe suivant :
Samedi 9 janvier : Avatar Ages - Age of Dreams
l'intégralité de l'album "Hunter Gatherer " + une sélection des chansons les plus populaires du groupe
Samedi 16 janvier : Avatar Ages - Age of Illusions
setlist composée de titres des albums "Feathers & Flesh" et "Avatar Country" choisis par les fans
Samedi 23 janvier : Avatar Ages - Age of Madness
setlist composée de titres des albums "Black Waltz" et "Hail the Apocalypse" choisis par les fans
Samedi 30 janvier : Avatar Ages - Age of Memories
setlist composée de titres des albums "Thoughts of No Tomorrow", "Schlacht" et "Avatar" choisis par les fans
« When you cannot come to us, we come to you. Let us in ! » Voilà comment commence ce 3e live stream d’AVATAR sous des airs de films d’horreur.
Le chanteur Johannes Eckerström pousse la porte et s'invite à nouveau chez nous et retrouve le groupe déjà à l'intérieur.
Age of Madness qu’il disent ? Dès le premier morceau, on sent que la soirée va l’être, folle !
Et c’est avec ‘Hail the Apocalypse’ que le concert s’ouvre, Johannes seul sur une scène avec sa boite à musique pendant que le reste du groupe se trouve sur une autre.
Pour le concept, les deux albums à l’honneur ce soir sont « Black Waltz » et « Hail The Apocalypse » avec une set-list issue du vote des fans. On retrouve les quatre scènes des concerts précédents et le groupe va tout au long de la soirée naviguer sur chacune d’entre elles rendant le spectacle moins statique.
On retrouve un Johannes accroupi telle une bête sauvage, éclairé de rouge qui annonce le sanglant ‘Blod’. Au risque de se répéter, oui le public et le vrai live manque, mais Avatar n’est pas là pour faire semblant et le groupe se donne à fond porté par un Johannes complètement possédé. Si le charisme du chanteur est indéniable et attire tous les regards, le groupe est bien là aidé par un son impeccable et une réalisation qui met en valeur chaque membre du groupe.
Puis le King Jonas Jarlsby balance les premières de ‘Let it Burn’ laissant apparaître sur l'écran Avatar en lettre de feu et déclenchant les moulins à cheveux !
A ce moment, Johannes dit quelques mots pour saluer tous ceux qui regardent autour du globe et à nouveau il le dit : ce n'est pas pareil et on lui manque et profitant de cet interlude pour introduire ‘Paint me Red’ et nous demandant pendant le morceau si nos voisins ne connaissent pas déjà Avatar (comme un message subliminal pour que l’on monte le son…)
Petite performance vocale a capella/impro de ‘Paint me red’ s'en suit un jeu de chat avec le batteur au travers des scènes et un jeu de porte tel une pièce de théâtre comique ...quoi de mieux pour introduire ‘Puppet Show’ ? Sur ce morceau très circassien, Johannes va chercher un trombone derrière une des portes et nous joue un le morceau avant de laisser place aux guitaristes Jonas Jarlsby et Tim Öhrström dont le duo fonctionne à merveille. Le chanteur insiste et veut décidément que nos fenêtres tremblent et que nos voisins découvrent leur musique.
Les caméras naviguent subtilement d’une scène à l’autre. Puis, nos oreilles sont chatouillées par des sirènes rappelant Kill Bill et c'est devant un écran projetant leurs aventures en dessin animé que démarre 'Vulture Fly '. On notera sur l’ensemble du concert que les voix des choeurs sont bien équilibrées. On les entend vraiment bien ce qui donne une consistance supplémentaire aux morceaux même si ceux-là n'en manquaient pas.
Comme pour les concerts précédents, on retrouve Johannes dans la salle Twin Peaksienne pour un moment intime avec une version piano de ‘Tower’ tout en délicatesse. Ce soir encore le chanteur démontre le large spectre de ses possibilités passant de chant clair au growl, de la puissance à la subtilité avec une justesse impeccable. Mais ce moment de grâce ne dure pas bien longtemps car c’est sans transition que l'intro de basse de Henrik Sandelin annonce ‘Murderer’ pour repartir dans la pure folie jusqu'à un Johannes finissant par quasiment avaler son micro face camera. Tout comme le tandem Jonas / Tim aux guitares, la section rythmique emmenée par Henrik et John Alfredsson à la batterie est incisive et lourde, ne laissant personne indemne. Et pour ne rien gâcher, le jeu du batteur tel un pantin mécanisé jouant aussi avec la caméra et ses compères.
« It's weird » nous dit Johannes. Faisant un point sur la situation actuelle et se désignant comme non essentiels car non ils ne conduisent pas d'ambulance, il nous dit que pour autant c'est essentiel pour eux de faire ce qu'ils font. Il a aussi du mal à supporter qu’on lui dise quoi faire, et qu’il faut rester dans le rang hurlant ‘Get in line’. Pas une minute de répit. Le groupe est en forme, pas d’entracte, rien ! les morceaux s’enchaînent. Les musiciens sont en place et s’amusent comme ils peuvent le faire lors de « vrais » live et le son est parfait ! C’est beau de puissance et de facilité…même si on voit les petites gouttes de sueur perler sur les fronts qui nous font dire qu’ils ne font pas semblant ^^
Et l’intro de ‘Bloody Angel’ confirme ce sentiment, les deux guitaristes affichant une belle complicité, mais si ce soir tout semble couler de source, si tout n’est qu’une bulle de bonheur … oui..."something is wrong with this world"…
Encore une fois, le chanteur nous remercie d’être là derrière nos écrans et nous confesse que la scène lui manque. C’est aussi pour cela qu'ils ont fait ça. Et nous sommes rassurés de savoir que Johannes n'a pas le covid car il n'a pas perdu l'odorat et nous dit que it ‘Smells like Freakshow’, morceau qui clôturera cette soirée de folie, qui n’aurait pas pu s’appeler autrement.
Le groupe nous donne rendez vous la semaine prochaine et nous laisse, le temps du « générique de fin » sur un morceau tiré d'Elephant Man.
Alors oui, nous sommes toujours seuls devant nos écrans mais le chat rend la chose un peu plus vivante. Les fans "crient" et "chantent" (et en rythme en plus ! Si si :-) ) sur ce chat ce qui peut faire sourire mais finalement on se sent moins seul et on imagine qu'au même moment partout sur la planète il y a des gens comme nous qui gigotent.
Madness était le titre de la soirée, on a assisté à une pure folie du groupe. La satisfaction est grande...la frustration aussi !
Set list :
1. Hail the apocalypse
2. Torn Apart
3. Blod
4. Napalm
5. Black Waltz
6. Let it burn
7. Paint Me Red
8. Puppet Show
9. Ready for the Ride
10. Vulture Fly
11. Tower
12. Murderer
13. Get in Line
14. Tsar Bomba
15. Bloody Angel
16. Smells like a Freakshow
Samedi 9 janvier : Avatar Ages - Age of Dreams
l'intégralité de l'album "Hunter Gatherer " + une sélection des chansons les plus populaires du groupe
Samedi 16 janvier : Avatar Ages - Age of Illusions
setlist composée de titres des albums "Feathers & Flesh" et "Avatar Country" choisis par les fans
Samedi 23 janvier : Avatar Ages - Age of Madness
setlist composée de titres des albums "Black Waltz" et "Hail the Apocalypse" choisis par les fans
Samedi 30 janvier : Avatar Ages - Age of Memories
setlist composée de titres des albums "Thoughts of No Tomorrow", "Schlacht" et "Avatar" choisis par les fans
« When you cannot come to us, we come to you. Let us in ! » Voilà comment commence ce 3e live stream d’AVATAR sous des airs de films d’horreur.
Le chanteur Johannes Eckerström pousse la porte et s'invite à nouveau chez nous et retrouve le groupe déjà à l'intérieur.
Age of Madness qu’il disent ? Dès le premier morceau, on sent que la soirée va l’être, folle !
Et c’est avec ‘Hail the Apocalypse’ que le concert s’ouvre, Johannes seul sur une scène avec sa boite à musique pendant que le reste du groupe se trouve sur une autre.
Pour le concept, les deux albums à l’honneur ce soir sont « Black Waltz » et « Hail The Apocalypse » avec une set-list issue du vote des fans. On retrouve les quatre scènes des concerts précédents et le groupe va tout au long de la soirée naviguer sur chacune d’entre elles rendant le spectacle moins statique.
On retrouve un Johannes accroupi telle une bête sauvage, éclairé de rouge qui annonce le sanglant ‘Blod’. Au risque de se répéter, oui le public et le vrai live manque, mais Avatar n’est pas là pour faire semblant et le groupe se donne à fond porté par un Johannes complètement possédé. Si le charisme du chanteur est indéniable et attire tous les regards, le groupe est bien là aidé par un son impeccable et une réalisation qui met en valeur chaque membre du groupe.
Puis le King Jonas Jarlsby balance les premières de ‘Let it Burn’ laissant apparaître sur l'écran Avatar en lettre de feu et déclenchant les moulins à cheveux !
A ce moment, Johannes dit quelques mots pour saluer tous ceux qui regardent autour du globe et à nouveau il le dit : ce n'est pas pareil et on lui manque et profitant de cet interlude pour introduire ‘Paint me Red’ et nous demandant pendant le morceau si nos voisins ne connaissent pas déjà Avatar (comme un message subliminal pour que l’on monte le son…)
Petite performance vocale a capella/impro de ‘Paint me red’ s'en suit un jeu de chat avec le batteur au travers des scènes et un jeu de porte tel une pièce de théâtre comique ...quoi de mieux pour introduire ‘Puppet Show’ ? Sur ce morceau très circassien, Johannes va chercher un trombone derrière une des portes et nous joue un le morceau avant de laisser place aux guitaristes Jonas Jarlsby et Tim Öhrström dont le duo fonctionne à merveille. Le chanteur insiste et veut décidément que nos fenêtres tremblent et que nos voisins découvrent leur musique.
Les caméras naviguent subtilement d’une scène à l’autre. Puis, nos oreilles sont chatouillées par des sirènes rappelant Kill Bill et c'est devant un écran projetant leurs aventures en dessin animé que démarre 'Vulture Fly '. On notera sur l’ensemble du concert que les voix des choeurs sont bien équilibrées. On les entend vraiment bien ce qui donne une consistance supplémentaire aux morceaux même si ceux-là n'en manquaient pas.
Comme pour les concerts précédents, on retrouve Johannes dans la salle Twin Peaksienne pour un moment intime avec une version piano de ‘Tower’ tout en délicatesse. Ce soir encore le chanteur démontre le large spectre de ses possibilités passant de chant clair au growl, de la puissance à la subtilité avec une justesse impeccable. Mais ce moment de grâce ne dure pas bien longtemps car c’est sans transition que l'intro de basse de Henrik Sandelin annonce ‘Murderer’ pour repartir dans la pure folie jusqu'à un Johannes finissant par quasiment avaler son micro face camera. Tout comme le tandem Jonas / Tim aux guitares, la section rythmique emmenée par Henrik et John Alfredsson à la batterie est incisive et lourde, ne laissant personne indemne. Et pour ne rien gâcher, le jeu du batteur tel un pantin mécanisé jouant aussi avec la caméra et ses compères.
« It's weird » nous dit Johannes. Faisant un point sur la situation actuelle et se désignant comme non essentiels car non ils ne conduisent pas d'ambulance, il nous dit que pour autant c'est essentiel pour eux de faire ce qu'ils font. Il a aussi du mal à supporter qu’on lui dise quoi faire, et qu’il faut rester dans le rang hurlant ‘Get in line’. Pas une minute de répit. Le groupe est en forme, pas d’entracte, rien ! les morceaux s’enchaînent. Les musiciens sont en place et s’amusent comme ils peuvent le faire lors de « vrais » live et le son est parfait ! C’est beau de puissance et de facilité…même si on voit les petites gouttes de sueur perler sur les fronts qui nous font dire qu’ils ne font pas semblant ^^
Et l’intro de ‘Bloody Angel’ confirme ce sentiment, les deux guitaristes affichant une belle complicité, mais si ce soir tout semble couler de source, si tout n’est qu’une bulle de bonheur … oui..."something is wrong with this world"…
Encore une fois, le chanteur nous remercie d’être là derrière nos écrans et nous confesse que la scène lui manque. C’est aussi pour cela qu'ils ont fait ça. Et nous sommes rassurés de savoir que Johannes n'a pas le covid car il n'a pas perdu l'odorat et nous dit que it ‘Smells like Freakshow’, morceau qui clôturera cette soirée de folie, qui n’aurait pas pu s’appeler autrement.
Le groupe nous donne rendez vous la semaine prochaine et nous laisse, le temps du « générique de fin » sur un morceau tiré d'Elephant Man.
Alors oui, nous sommes toujours seuls devant nos écrans mais le chat rend la chose un peu plus vivante. Les fans "crient" et "chantent" (et en rythme en plus ! Si si :-) ) sur ce chat ce qui peut faire sourire mais finalement on se sent moins seul et on imagine qu'au même moment partout sur la planète il y a des gens comme nous qui gigotent.
Madness était le titre de la soirée, on a assisté à une pure folie du groupe. La satisfaction est grande...la frustration aussi !
Set list :
1. Hail the apocalypse
2. Torn Apart
3. Blod
4. Napalm
5. Black Waltz
6. Let it burn
7. Paint Me Red
8. Puppet Show
9. Ready for the Ride
10. Vulture Fly
11. Tower
12. Murderer
13. Get in Line
14. Tsar Bomba
15. Bloody Angel
16. Smells like a Freakshow