Encore une bien belle date à Toulouse grâce à Noiser. Ce 8 novembre, le Métronum était complet pour accueillir les norvégiens de Mayhem, accompagnés de leurs compatriotes de Gaahls Wyrd et des américains de GosT.
C'est à 20h que GosT débute son show, devant un public encore très clairsemé. Ce groupe de synthwave est composé de trois artistes qui jouent dans le noir total ou presque. Au fil des flashs de lumière délivrés par un éclairage stroboscopique, on distingue le bassiste, portant un masque blanc, et le frontman/claviériste, maquillé d'un corpse paint qui fait parfaitement le lien avec le black métal, thème de la soirée. Le batteur, lui, restera totalement invisible durant tout le show, dissimulé dans l'obscurité de la scène. Le set balance entre un mélange d'électro et de métal extrême, mis à la mode par Carpenter Brut et Perturbator (entre autres) et présentant en particulier un chant bien screamé.
Le groupe joue une petite demi-heure, le show est agréable mais sans doute pas assez novateur pour vraiment marquer les esprits surtout après le passage remarqué et remarquable de Perturbator il y a tout juste un mois dans la même salle !
il est 20h50, la foule s'est densifiée pour accueillir Gaahl et ses quatre musiciens, devant un immense back drop représentant des bois de cerf, emblème du groupe. Le maitre, Satan, comme les aficionados aiment à le nommer, qui vient justement défendre le premier album de Gaahls Wyrd, sa nouvelle formation, s'était déjà produit à Toulouse il y a deux ans, où il avait joué dans la petite salle du Métronum. Cette fois le show est bien évidemment moins intimiste mais le charisme du frontman reste indéniable. Gaahl, vêtu comme immuablement de sa veste en cuir noir, se déplace lentement, fixe la foule de son regard hypnotique, et sa présence sur scène est impressionnante. Le son est excellent, les light mettent particulièrement en valeur les compositions de l'artiste. Le public toulousain est propulsé dans les grandes étendues norvégiennes et semble totalement conquis. Après 50 minutes de show, Gaahl prend le temps de serrer les mains des personnes en front row avant de quitter la scène sous les applaudissements nourris du public.
set-list : Ghost Invited - Carving a Giant - Slave - Ek Erilar - Carving the Voices - Höyt app i dypet - From the Spear - Allt Liv - Through Past and Past - exit : m avslut
La tension augmente et devient de plus en plus palpable et c'est à 22h05 que la salle, cette fois totalement remplie et frémissante d'impatience, voit Mayhem fouler la scène du Métronum. Le groupe a eu l'excellente idée de diviser son show en trois tableaux, et le premier fera la part belle à « Daemon », l'album récemment sorti par le quintette et qui figure sur le back drop, ainsi qu'à une touche de « Esoteric Warfare », le précédent opus sorti en 2014 . Attila, le chanteur, apparait incroyablement grimé par une couche de maquillage très épaisse, le visage noir, rouge et blanc, portant sur le front deux cornes dépassant de sa capuche. Il semble totalement possédé, joue avec une croix renversée faite d'ossements, interpelle le public et incarne totalement le démon qu'évoque le dernier opus de ce groupe mythique. Les lights sont parfaitement en phase avec le jeu de scène du frontman. Hellhammer matraque ses fûts avec une puissance remarquable et Necrobutcher est en grande forme. Pour la petite histoire, cela change du show de Paris où le bassiste est arrivé sur scène après une séance de dédicaces de son livre « Mayhem : the Dead Archives » un peu arrosée et dans un état qu'on doit pouvoir qualifier d'ébriété assez avancée. Ce soir à Toulouse, il est parfaitement présent et rattrape sa piètre prestation parisienne
La première partie défile à toute vitesse et, après une courte pause et un changement de décor, laisse la place à la pièce maitresse de la discographie de Mayhem, l'emblématique « De Mysteriis Dom Sathanas ». Attila, vêtu comme ses comparses d'habits monastiques, enveloppé de brouillard, interprète l'extraordinaire 'Freezing Moon' avec toute la grande émotion et le mysticisme dont il est capable mais hélas l'effet en est un peu gâché par une double caisse qui s'impose vraiment trop dans le paysage.
Après quelques morceaux période trve, le décor change de nouveau et nous voici revenus à l'époque de "Deathcrush". Sous des lights d'un rouge cru, Attila, démaquillé et Necrobutcher torse nu, crachent toute la violence qui sied à l'EP, et concluent le show à toute vitesse et sous les ovations du public.
set-list : Falsified and Hated - To Daimonium - My death - Malum - Bad Blood - Symbols - Bloodsword - Invoke the Oath - Freezing moon - Pagan Fears - Life Eternal - Burried - Deathcrush - Chainsaw - Ancient Skin - Carnage PFA
Un grand merci à Noiser pour cette date exceptionnelle et au public d'avoir répondu présent pour ce sold out inattendu et plaisant !
Auteure : Midonarm
Photo : Anibal Berith
C'est à 20h que GosT débute son show, devant un public encore très clairsemé. Ce groupe de synthwave est composé de trois artistes qui jouent dans le noir total ou presque. Au fil des flashs de lumière délivrés par un éclairage stroboscopique, on distingue le bassiste, portant un masque blanc, et le frontman/claviériste, maquillé d'un corpse paint qui fait parfaitement le lien avec le black métal, thème de la soirée. Le batteur, lui, restera totalement invisible durant tout le show, dissimulé dans l'obscurité de la scène. Le set balance entre un mélange d'électro et de métal extrême, mis à la mode par Carpenter Brut et Perturbator (entre autres) et présentant en particulier un chant bien screamé.
Le groupe joue une petite demi-heure, le show est agréable mais sans doute pas assez novateur pour vraiment marquer les esprits surtout après le passage remarqué et remarquable de Perturbator il y a tout juste un mois dans la même salle !
il est 20h50, la foule s'est densifiée pour accueillir Gaahl et ses quatre musiciens, devant un immense back drop représentant des bois de cerf, emblème du groupe. Le maitre, Satan, comme les aficionados aiment à le nommer, qui vient justement défendre le premier album de Gaahls Wyrd, sa nouvelle formation, s'était déjà produit à Toulouse il y a deux ans, où il avait joué dans la petite salle du Métronum. Cette fois le show est bien évidemment moins intimiste mais le charisme du frontman reste indéniable. Gaahl, vêtu comme immuablement de sa veste en cuir noir, se déplace lentement, fixe la foule de son regard hypnotique, et sa présence sur scène est impressionnante. Le son est excellent, les light mettent particulièrement en valeur les compositions de l'artiste. Le public toulousain est propulsé dans les grandes étendues norvégiennes et semble totalement conquis. Après 50 minutes de show, Gaahl prend le temps de serrer les mains des personnes en front row avant de quitter la scène sous les applaudissements nourris du public.
set-list : Ghost Invited - Carving a Giant - Slave - Ek Erilar - Carving the Voices - Höyt app i dypet - From the Spear - Allt Liv - Through Past and Past - exit : m avslut
La tension augmente et devient de plus en plus palpable et c'est à 22h05 que la salle, cette fois totalement remplie et frémissante d'impatience, voit Mayhem fouler la scène du Métronum. Le groupe a eu l'excellente idée de diviser son show en trois tableaux, et le premier fera la part belle à « Daemon », l'album récemment sorti par le quintette et qui figure sur le back drop, ainsi qu'à une touche de « Esoteric Warfare », le précédent opus sorti en 2014 . Attila, le chanteur, apparait incroyablement grimé par une couche de maquillage très épaisse, le visage noir, rouge et blanc, portant sur le front deux cornes dépassant de sa capuche. Il semble totalement possédé, joue avec une croix renversée faite d'ossements, interpelle le public et incarne totalement le démon qu'évoque le dernier opus de ce groupe mythique. Les lights sont parfaitement en phase avec le jeu de scène du frontman. Hellhammer matraque ses fûts avec une puissance remarquable et Necrobutcher est en grande forme. Pour la petite histoire, cela change du show de Paris où le bassiste est arrivé sur scène après une séance de dédicaces de son livre « Mayhem : the Dead Archives » un peu arrosée et dans un état qu'on doit pouvoir qualifier d'ébriété assez avancée. Ce soir à Toulouse, il est parfaitement présent et rattrape sa piètre prestation parisienne
La première partie défile à toute vitesse et, après une courte pause et un changement de décor, laisse la place à la pièce maitresse de la discographie de Mayhem, l'emblématique « De Mysteriis Dom Sathanas ». Attila, vêtu comme ses comparses d'habits monastiques, enveloppé de brouillard, interprète l'extraordinaire 'Freezing Moon' avec toute la grande émotion et le mysticisme dont il est capable mais hélas l'effet en est un peu gâché par une double caisse qui s'impose vraiment trop dans le paysage.
Après quelques morceaux période trve, le décor change de nouveau et nous voici revenus à l'époque de "Deathcrush". Sous des lights d'un rouge cru, Attila, démaquillé et Necrobutcher torse nu, crachent toute la violence qui sied à l'EP, et concluent le show à toute vitesse et sous les ovations du public.
set-list : Falsified and Hated - To Daimonium - My death - Malum - Bad Blood - Symbols - Bloodsword - Invoke the Oath - Freezing moon - Pagan Fears - Life Eternal - Burried - Deathcrush - Chainsaw - Ancient Skin - Carnage PFA
Un grand merci à Noiser pour cette date exceptionnelle et au public d'avoir répondu présent pour ce sold out inattendu et plaisant !
Auteure : Midonarm
Photo : Anibal Berith