Une belle soirée rock, prog, atmosphérique nous attend en ce doux samedi d’automne. La première partie est assurée par les québécois de ALEX HENRY FOSTER & THE LONG SHADOWS. Le groupe nous embarque dans leur univers entre shoegaze, psyché, prog et rock nerveux et nous fait entrer dans une autre dimension. Ce voyage débute par un long instrumental avec des guitares jouées avec des archets et la voix fantomatique de la chanteuse venant saupoudrer cette atmosphère et la rendre encore plus mystérieuse. Le chanteur balance ses incantations devant un public subjugué.
Il y a dans leur musique comme une souffrance mais avec au bout comme une lumière qui apparait. Les instruments sont multiples et les musiciens passent d’un à l’autre au cours des morceaux. Les canadiens sont heureux d’être là.
Si le début de leur – trop court- set était plutôt calme et atmosphérique, il y a une vraie montée en intensité pour se terminer de manière tonitruante.
Les plus chanceux pourront aller les voir le lendemain au Zebre à Belleville. Pour les autres, il faudra attendre 2022 qu’ils reviennent en France.
Mais place à THE PINEAPPLE THIEF ! Le groupe avait sorti la veille « Nothing but the truth », concert enregistré et diffusé en streaming en avril dernier mais qui sous l’engouement général s’est traduit sous format physique pour ceux qui voulaient revivre ce moment. Ce concert était aussi comme une répétition générale de ce qu’allait être la tournée qui a emmené le groupe à l’Elysee Montmartre ce samedi 23 octobre.
Un peu comme le groupe d’ouverture, le concert débute en douceur avec ‘Versions of The Truth’. Douceur qui sera brève car le show monte rapidement en intensité. Si les derniers opus sont moins rock que les premiers, en live, les morceaux prennent une dimension tout autre. Gavin Harrison derrière ses fûts est parfait nous baladant sur les rythmes complexes des morceaux.
Bruce Soord qui ne boude pas son plaisir, discute avec le public dans un français très approximatif mais qui ravit les fans, se souvenant entre autres de leur premier passage dans la capitale au Batofar et profitant pour présenter le guitariste qui fait sa première tournée avec le groupe.
Les morceaux piochés dans leur discographie fournie s’enchainent alternant entre morceaux presque dépouillée à la guitare acoustique et morceaux complexes faisant ressortir leurs racines progressives.
Entre un ‘Far Below’ tranchant, un ‘Threatening War » tubesque, un ‘Driving Like Maniacs’ intime, le set est précis, incisif balançant parfaitement entre douceur et nervosité.
Aussi frustré que le public de la morne période que nous venons de traverser, Bruce Soord clame sa joie d’être là et demande à la foule de lever la main pour qui ce concert est une reprise des concerts live. Quasiment toute la fosse lève le bras et on comprend l’effervescence qui règne dans ce concert, tant par la qualité du show que par la joie de revenir fouler les parquets des salles.
Le chanteur annonce la dernière chanson avec ‘Wretched Soul’ mais, c’est bien entendu sans compter les rappels puisque le groupe reviendra pour 3 titres et un final digne d’une boite de nuit car c’est sur le morceau « techno » ‘Nothing at best’ que le set se terminera avec un public en transe.
The Pineapple Thief aura fait l’unanimité ce soir et c’est amplement justifié. Le groupe est loin d’être un voleur et bien au contraire, sait donner des concerts et une musique de qualité. Vivement le prochain !
SetList :
Versions of the Truth
In Exile
Warm Seas
Demons
Our Mire
That Shore
Threatening War
Far Below
Driving Like Maniacs
White Mist
Uncovering Your Tracks
Break It All
Wretched Soul
Rappel :
Part Zero
The Final Thing on my Mind
Nothing at Best.
Photo : Steph Pictures
Live Report : Hell Haine
Il y a dans leur musique comme une souffrance mais avec au bout comme une lumière qui apparait. Les instruments sont multiples et les musiciens passent d’un à l’autre au cours des morceaux. Les canadiens sont heureux d’être là.
Si le début de leur – trop court- set était plutôt calme et atmosphérique, il y a une vraie montée en intensité pour se terminer de manière tonitruante.
Les plus chanceux pourront aller les voir le lendemain au Zebre à Belleville. Pour les autres, il faudra attendre 2022 qu’ils reviennent en France.
Mais place à THE PINEAPPLE THIEF ! Le groupe avait sorti la veille « Nothing but the truth », concert enregistré et diffusé en streaming en avril dernier mais qui sous l’engouement général s’est traduit sous format physique pour ceux qui voulaient revivre ce moment. Ce concert était aussi comme une répétition générale de ce qu’allait être la tournée qui a emmené le groupe à l’Elysee Montmartre ce samedi 23 octobre.
Un peu comme le groupe d’ouverture, le concert débute en douceur avec ‘Versions of The Truth’. Douceur qui sera brève car le show monte rapidement en intensité. Si les derniers opus sont moins rock que les premiers, en live, les morceaux prennent une dimension tout autre. Gavin Harrison derrière ses fûts est parfait nous baladant sur les rythmes complexes des morceaux.
Bruce Soord qui ne boude pas son plaisir, discute avec le public dans un français très approximatif mais qui ravit les fans, se souvenant entre autres de leur premier passage dans la capitale au Batofar et profitant pour présenter le guitariste qui fait sa première tournée avec le groupe.
Les morceaux piochés dans leur discographie fournie s’enchainent alternant entre morceaux presque dépouillée à la guitare acoustique et morceaux complexes faisant ressortir leurs racines progressives.
Entre un ‘Far Below’ tranchant, un ‘Threatening War » tubesque, un ‘Driving Like Maniacs’ intime, le set est précis, incisif balançant parfaitement entre douceur et nervosité.
Aussi frustré que le public de la morne période que nous venons de traverser, Bruce Soord clame sa joie d’être là et demande à la foule de lever la main pour qui ce concert est une reprise des concerts live. Quasiment toute la fosse lève le bras et on comprend l’effervescence qui règne dans ce concert, tant par la qualité du show que par la joie de revenir fouler les parquets des salles.
Le chanteur annonce la dernière chanson avec ‘Wretched Soul’ mais, c’est bien entendu sans compter les rappels puisque le groupe reviendra pour 3 titres et un final digne d’une boite de nuit car c’est sur le morceau « techno » ‘Nothing at best’ que le set se terminera avec un public en transe.
The Pineapple Thief aura fait l’unanimité ce soir et c’est amplement justifié. Le groupe est loin d’être un voleur et bien au contraire, sait donner des concerts et une musique de qualité. Vivement le prochain !
SetList :
Versions of the Truth
In Exile
Warm Seas
Demons
Our Mire
That Shore
Threatening War
Far Below
Driving Like Maniacs
White Mist
Uncovering Your Tracks
Break It All
Wretched Soul
Rappel :
Part Zero
The Final Thing on my Mind
Nothing at Best.
Photo : Steph Pictures
Live Report : Hell Haine