Ce soir nous avions rendez vous pour une belle soirée sous la large bannière stoner et internationale à la salle Pleyel, lieu singulier pour ce genre de concert.
Signe de la reprise difficile et de temps difficiles, la salle n’affiche pas complet et se remplit petit à petit au fil des premières parties.
La soirée débute avec BOKASSA, groupe norvégien qui s’était fait remarqué alors qu’il ouvrait pour Metallica lors de leur précédente tournée. Les gars sont visiblement contents d’être là et le chanteur, plutôt loquace, nous fait sourire entre deux chansons de par son humour, peut être un peu imbibé. Bokassa, c’est lourd mais pas trop, c’est rythmé mais pas trop, c’est fun … ah si plutôt ! C’est parfait pour une mise en bouche. C’est énergique, il y a une vraie communication avec le public, ils ont quelques morceaux avec du potentiel, cependant, le constat est un peu mitigé. Si le moment reste très agréable, on reste un peu sur notre faim et on attend la suite avec impatience.
A peine le temps de sortir pour rejoindre quelques potes dans le magnifique hall de Pleyel, qu’il nous faut déjà revenir s’installer pour accueilir les grecs de PLANET OF ZEUS. On monte d’un cran. La scène stoner héllenique regorge de petits joyeux et ce soir Planet of Zeus va nous confirmer qu’ils font partie de ces pépites. Même si le son n’est pas ouf, le groupe compense amplement par leur présence scénique, le chanteur guitariste venant chercher le public plusieurs fois. Les morceaux sont lourds, percutants et les solos de guitares bien placés. Et le public qui commence à se tasser, semble convaincu par la prestation.
Set-List :
Macho Libre
Gasoline
All These Happy People
Your Song
Leftovers
(Unknown)
The Great Dandolos
Loyal to the Pack
Vanity Suit
Encore une petite pause et place à ceux qu’on est venu voir : MASTODON. Le public dans la petite fosse est compact et au taquet pour l’arrivée des américains. Et on monte encore d’un cran, voire deux ou trois.
Dès le premier morceau, ça part dans la violence. Le batteur Brann Dailor est beaucoup plus agressif sur ses fûts que le petit caniche en photo sur sa grosse caisse. Ils ne sont pas là pour lambiner et enchaine les morceaux sans
« Hushed and Grim » étant sorti récemment, il est normal que le groupe fasse la part belle à ce dernier album qui représentera la moitié du set. Pour le reste, ils sont allés picorer dans leur discographie.
Les musiciens sont en place, c’est puissant et sans temps mort, même si le set est bien équilibré entre les morceaux agressifs et ceux plus mélodiques. La présence du claviériste apporte de l’épaisseur aux morceaux et, s’il est convenu dans le milieu du metal que le headbang se fait de haut en bas, ce même claviériste le fait à sa manière de droite à gauche, la chevelure soyeuse dans le vent.
Le solo de guitare de ‘The Crux’ soulève la foule ainsi que les téléphones portables qui se mettent à filmer en choeur…
Le partage du chant entre Brann Dailor et Troy Sanders apporte un bel équilibre à l’ensemble et le bassiste en plus du chant, reste impressionnant de technique et de présence. Les morceaux défilent avec le minimum niveau communication avec le public, mais la communication via la musique est optimale !
‘Skeleton of Splendor’ est présenté comme un morceau sur la gratitude, la gratitude qu’ils ont envers nous le public après cette période de calme scénique enchainé avec ‘The Czar’ : un moment de calme avant la tempête. Car ils repartent avec ‘Pushing the Tides’ tonitruant déclenchant des slams en cascade. Le groupe n’a rien à prouver. Il se fait plaisir et fait plaisir aux fans déchainés qui seront à fond jusqu’à la clôture du concert sur le dantesque ‘Blood and Thunder’ pour un final de toute beauté !
15 morceaux ça peut sembler un peu juste, et forcément on en voudrait encore, mais ne dit-on pas qu’il faut privilégier la qualité à la quantité ?
Set-List Mastodon :
Pain With an Anchor
Crystal Skull
Megalodon
The Crux
Teardrinker
Bladecatcher
Black Tongue
Skeleton of Splendor
The Czar
Pushing the Tides
More Than I Could Chew
Mother Puncher
Gobblers of Dregs
Gigantium
Blood and Thunder
Signe de la reprise difficile et de temps difficiles, la salle n’affiche pas complet et se remplit petit à petit au fil des premières parties.
La soirée débute avec BOKASSA, groupe norvégien qui s’était fait remarqué alors qu’il ouvrait pour Metallica lors de leur précédente tournée. Les gars sont visiblement contents d’être là et le chanteur, plutôt loquace, nous fait sourire entre deux chansons de par son humour, peut être un peu imbibé. Bokassa, c’est lourd mais pas trop, c’est rythmé mais pas trop, c’est fun … ah si plutôt ! C’est parfait pour une mise en bouche. C’est énergique, il y a une vraie communication avec le public, ils ont quelques morceaux avec du potentiel, cependant, le constat est un peu mitigé. Si le moment reste très agréable, on reste un peu sur notre faim et on attend la suite avec impatience.
A peine le temps de sortir pour rejoindre quelques potes dans le magnifique hall de Pleyel, qu’il nous faut déjà revenir s’installer pour accueilir les grecs de PLANET OF ZEUS. On monte d’un cran. La scène stoner héllenique regorge de petits joyeux et ce soir Planet of Zeus va nous confirmer qu’ils font partie de ces pépites. Même si le son n’est pas ouf, le groupe compense amplement par leur présence scénique, le chanteur guitariste venant chercher le public plusieurs fois. Les morceaux sont lourds, percutants et les solos de guitares bien placés. Et le public qui commence à se tasser, semble convaincu par la prestation.
Set-List :
Macho Libre
Gasoline
All These Happy People
Your Song
Leftovers
(Unknown)
The Great Dandolos
Loyal to the Pack
Vanity Suit
Encore une petite pause et place à ceux qu’on est venu voir : MASTODON. Le public dans la petite fosse est compact et au taquet pour l’arrivée des américains. Et on monte encore d’un cran, voire deux ou trois.
Dès le premier morceau, ça part dans la violence. Le batteur Brann Dailor est beaucoup plus agressif sur ses fûts que le petit caniche en photo sur sa grosse caisse. Ils ne sont pas là pour lambiner et enchaine les morceaux sans
« Hushed and Grim » étant sorti récemment, il est normal que le groupe fasse la part belle à ce dernier album qui représentera la moitié du set. Pour le reste, ils sont allés picorer dans leur discographie.
Les musiciens sont en place, c’est puissant et sans temps mort, même si le set est bien équilibré entre les morceaux agressifs et ceux plus mélodiques. La présence du claviériste apporte de l’épaisseur aux morceaux et, s’il est convenu dans le milieu du metal que le headbang se fait de haut en bas, ce même claviériste le fait à sa manière de droite à gauche, la chevelure soyeuse dans le vent.
Le solo de guitare de ‘The Crux’ soulève la foule ainsi que les téléphones portables qui se mettent à filmer en choeur…
Le partage du chant entre Brann Dailor et Troy Sanders apporte un bel équilibre à l’ensemble et le bassiste en plus du chant, reste impressionnant de technique et de présence. Les morceaux défilent avec le minimum niveau communication avec le public, mais la communication via la musique est optimale !
‘Skeleton of Splendor’ est présenté comme un morceau sur la gratitude, la gratitude qu’ils ont envers nous le public après cette période de calme scénique enchainé avec ‘The Czar’ : un moment de calme avant la tempête. Car ils repartent avec ‘Pushing the Tides’ tonitruant déclenchant des slams en cascade. Le groupe n’a rien à prouver. Il se fait plaisir et fait plaisir aux fans déchainés qui seront à fond jusqu’à la clôture du concert sur le dantesque ‘Blood and Thunder’ pour un final de toute beauté !
15 morceaux ça peut sembler un peu juste, et forcément on en voudrait encore, mais ne dit-on pas qu’il faut privilégier la qualité à la quantité ?
Set-List Mastodon :
Pain With an Anchor
Crystal Skull
Megalodon
The Crux
Teardrinker
Bladecatcher
Black Tongue
Skeleton of Splendor
The Czar
Pushing the Tides
More Than I Could Chew
Mother Puncher
Gobblers of Dregs
Gigantium
Blood and Thunder