Report : Jim Tan
Photos : Peetoff
REPORT DROPKICK MURPHYS + FLOGGING MOLLY + GLEN MATLOCK
ZENITH – 16/02/18
Arrivée tardive (je ne suis pas le seul apparemment), même pas le temps d'attraper une bière et direction la fosse pour écouter les quelques derniers titres de GlenMatlock, le premier bassiste des SexPistols. Le Monsieur est seul sur scène avec sa gratte sèche et joue un petit blues folk tout ce qu'il y a de plus sympa pour un vendredi soir. Il terminera son set en faisant chanter le public sur Pretty Vacant. Sobre.
2ème acte de cette soirée punk / folk celtique qui réunit les 2 groupes qui sont, pour moi, les 2 références mondiales en la matière.La salle se remplit et c'est maintenant les mythiques Flogging Molly qui montent sur scène. Comme à son habitude, Dave King une Guinness à la main (NDLR : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération) et salue les presque 6 000 personnes présentes dans la salle. Et il ne manquera pas de lever son verre à notre bonne santé à chaque chanson ou presque. La convivialité irlandaise ne s'arrêtera d'ailleurs pas là, puisque le groupe enverra une demi-douzaine de canettes dans la fosse !
Allez une dernière gorgée et les 7 musiciens, impeccables dans leurs tenues démarrent directement avec The Hand of John L. Sullivan, histoire de faire reprendre les « Oh ohohos » par tout le public. Le ton est donné : ce soir, on chante, on danse et on trinque.
Le groupe enchaine les morceaux dans une très belle ambiance. Il faut dire que le chanteur, en vrai showman, sait parfaitement créer la communion entre Flogging Molly et son public. Un petit mot, une vanne sur le foot ou le rugby, une gorgée de bière (décidément), tout est réuni pour maintenir une atmosphère chaleureuse.
Arrive DrunkenLullabies et c'est la première marée humaine de la soirée. Ça se déchaine dans la fosse et ça saute dans tous les sens. C'est vrai qu'avec une instrumentation aussi riche et ses mélodies folk, le punk rock de Flogging Molly reste en tête et incite à pousser la chanson.Musicalement, c'est direct, entrainant, tantôt joyeux, tantôt mélancolique. Merci les grosses influences celtiques. Petit bémol, le son n'est pas bon. Les balances ne sont pas bien faites, notamment pour la guitare électrique. Résultat les instruments ne ressortent pas comme il faudrait. Dommage. Ce sera néanmoins le seul raté de la soirée. Parce que sur scène, les gars et la dame se la donnent. C'est vraiment plaisant, surtout qu'au cours des morceaux, le groupe fait bien participer le public en le faisant chanter comme une chorale. Sur Float, on se croirait dans un stade de foot, et sur Crushed on a droit une petite reprise de We Will Rock You. Quel ambianceur incroyable ce Dave King !
Presqu'une heure déjà et le groupe nous quitte sur son classique Seven Deadly Sins. Quelle première partie ! La salle est aussi chaude qu'elle peut l'être pour un vendredi. Il ne reste plus qu'à retourner à la buvette reprendre des forces pour accueillir les headliners de cette tournée européenne.
L'entracte sera d'ailleurs l'occasion de mesurer l'ampleur qu'a pris le groupe en 20 ans. DropkickMurphys remplit le Zenith deux soirs de suite ! Impressionnant pour des punks et une cornemuse… Ce soir, le public est international. On croise des personnes venues exprès des quatre coins du monde : d'Allemagne, d'Alabama et même de Champigny-Sur-Marne. Dingue !
Pour celles et ceux qui n'ont jamais vu DropkickMurphys en live, ce n'est pas tout à fait l'esprit DIY du punk-rock qui caractérise leurs sets. Pour le gang de Boston, les shows sont carrés, nets, propres. D'ailleurs ce soir, les 6 gars tout de noir vêtus nous sortent le grand jeu : scène à 2 niveaux, projections vidéo dans leurs dos et un son impeccable. Reste plus qu'à découvrir la setist. Etant donné que le groupe se produit 2 soirs de suite, la promesse était de jouer des titres différents à chaque concert. J'avais donc une légère appréhension de ne pas entendre mes titres préférés… Quel suspens, c'est intenable.
Les premières notes de The LonesomeBoatman retentissent et boum, le rideau tombe. Le groupe est là et ouvre avec ce premier singalong d'une série qui ne se terminera qu'à la fin du set. Puis ce sera Famous For Nothing balancé pied au plancher qui sera suivi de I Had a Hat et Worker's Song.
C'est pêchu, les gratteux sont vraiment déchainés et Al Barr fait l'essuie-glace sur scène. Donc les morceaux s'enchainent assez vite, puisant dans toute la discographie du groupe. On a du récent (First Class Loser, Prisoner's Song…) et de l'ancien (Citizen C.I.A, Gonna Be a Blackout Tonight..). Du classique et aussi 2 covers en fin de show : une reprise très rock n roll / swing de Folsom Prison Blues de Johnny Cash, puis l'adaptation du chant des supporters de Liverpool « You'll Never Walk Alone avec quelques écharpes tendues, comme au stade !
Moment d'anthologie : Rose Tattoo jouée dans son intégralité. Habituellement le groupe s'arrête avant la partie plus rythmée, mais là c'est bon, on a droit à nos 5mn intégrales de chair de poule avec cette magnifique balade folk.
Bon, DropkickMurphys est aussi (et surtout) un superbe groupe de punk rock. Et de ce côté-là, on ne sera pas en reste non plus avec des morceaux parfaitement interprétés comme Heroes From Our Past, Hardest Mile ou encore Going Out In Style particulièrement rapide !
A chaque pause comme pour le rappel, les habituels « Let's Go Murphys ! » entonnés par le public façon supporters laissent le temps au groupe de souffler et de changer d'instruments. Après environ 1h30 de show, le groupe s'éclipse et revient pour un rappel mythique : The Boys Are Back, Kiss MeI'm Shit Faced avec comme toujours467demoiselles sur scène et I'm Shipping Up To Boston pour finir ! Wouah !!!
Avec une telle setlist, je me demande vraiment ce qu'ils joueront le lendemain. Le répertoire est certes riche : entre 9 albums, les reprises et les chansons folk, il y a de quoi tenir. Mais pour ce premier soir, la setlist est vraiment une bonne surprise finalement. Autant j'apprécie les albums, autant je reste toujours sur ma faim sur les prestations de Bostoniens. A titre personnel, je trouve les sets trop carrés, ça manque de communion avec le public, et Al Barr disparaît souvent de scèneassez curieusement. J'avoue avoir une préférence pour des concerts plus underground, moins grosse machine. Justement pour cette proximité avec le public. Mais vu la setlist, je n'ai rien à redire ; la soirée est parfaite. Je ressors de ce concert ravi (et affamé faut dire). 2 p*tain de bon groupes, 1 légende, quelques godets. Whatelse ?
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Setlist Flogging Molly
The Hand of John L. Sullivan
Swagger
Selfish Man
DrunkenLullabies
The Days We've Yet to Meet
Life in a Tenement Square
Float
Tobacco Island
Devil's Dance Floor
Crushed (Hostile Nations)
If I Ever Leave This World Alive
What's Left of the Flag
Setlist Dropkick Murphys
Ouverture: If the Kids Are United(Sham 69 song)
The Lonesome Boatman
Famous for Nothing
I Had a Hat([traditional] cover)
Worker's Song
Johnny, I Hardly Knew Ya
Heroes From Our Past
First Class Loser
Gonna Be a Blackout Tonight
Prisoner's Song
Paying My Way
Citizen C.I.A.
Rose Tattoo(with outro, which is usually not played live)
Captain Kelly's Kitchen
Time to Go
Cruel
The State of Massachusetts
Folsom Prison Blues(Johnny Cash cover)
Going Out in Style
You'll Never Walk Alone(Rodgers & Hammerstein cover)
The Hardest Mile
Out of Our Heads
Rappel:
The Boys Are Back
Kiss Me, I'm Shitfaced
I'm Shipping Up to Boston
Outro: My Way(Frank Sinatra song)
Photos : Peetoff
REPORT DROPKICK MURPHYS + FLOGGING MOLLY + GLEN MATLOCK
ZENITH – 16/02/18
Arrivée tardive (je ne suis pas le seul apparemment), même pas le temps d'attraper une bière et direction la fosse pour écouter les quelques derniers titres de GlenMatlock, le premier bassiste des SexPistols. Le Monsieur est seul sur scène avec sa gratte sèche et joue un petit blues folk tout ce qu'il y a de plus sympa pour un vendredi soir. Il terminera son set en faisant chanter le public sur Pretty Vacant. Sobre.
2ème acte de cette soirée punk / folk celtique qui réunit les 2 groupes qui sont, pour moi, les 2 références mondiales en la matière.La salle se remplit et c'est maintenant les mythiques Flogging Molly qui montent sur scène. Comme à son habitude, Dave King une Guinness à la main (NDLR : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération) et salue les presque 6 000 personnes présentes dans la salle. Et il ne manquera pas de lever son verre à notre bonne santé à chaque chanson ou presque. La convivialité irlandaise ne s'arrêtera d'ailleurs pas là, puisque le groupe enverra une demi-douzaine de canettes dans la fosse !
Allez une dernière gorgée et les 7 musiciens, impeccables dans leurs tenues démarrent directement avec The Hand of John L. Sullivan, histoire de faire reprendre les « Oh ohohos » par tout le public. Le ton est donné : ce soir, on chante, on danse et on trinque.
Le groupe enchaine les morceaux dans une très belle ambiance. Il faut dire que le chanteur, en vrai showman, sait parfaitement créer la communion entre Flogging Molly et son public. Un petit mot, une vanne sur le foot ou le rugby, une gorgée de bière (décidément), tout est réuni pour maintenir une atmosphère chaleureuse.
Arrive DrunkenLullabies et c'est la première marée humaine de la soirée. Ça se déchaine dans la fosse et ça saute dans tous les sens. C'est vrai qu'avec une instrumentation aussi riche et ses mélodies folk, le punk rock de Flogging Molly reste en tête et incite à pousser la chanson.Musicalement, c'est direct, entrainant, tantôt joyeux, tantôt mélancolique. Merci les grosses influences celtiques. Petit bémol, le son n'est pas bon. Les balances ne sont pas bien faites, notamment pour la guitare électrique. Résultat les instruments ne ressortent pas comme il faudrait. Dommage. Ce sera néanmoins le seul raté de la soirée. Parce que sur scène, les gars et la dame se la donnent. C'est vraiment plaisant, surtout qu'au cours des morceaux, le groupe fait bien participer le public en le faisant chanter comme une chorale. Sur Float, on se croirait dans un stade de foot, et sur Crushed on a droit une petite reprise de We Will Rock You. Quel ambianceur incroyable ce Dave King !
Presqu'une heure déjà et le groupe nous quitte sur son classique Seven Deadly Sins. Quelle première partie ! La salle est aussi chaude qu'elle peut l'être pour un vendredi. Il ne reste plus qu'à retourner à la buvette reprendre des forces pour accueillir les headliners de cette tournée européenne.
L'entracte sera d'ailleurs l'occasion de mesurer l'ampleur qu'a pris le groupe en 20 ans. DropkickMurphys remplit le Zenith deux soirs de suite ! Impressionnant pour des punks et une cornemuse… Ce soir, le public est international. On croise des personnes venues exprès des quatre coins du monde : d'Allemagne, d'Alabama et même de Champigny-Sur-Marne. Dingue !
Pour celles et ceux qui n'ont jamais vu DropkickMurphys en live, ce n'est pas tout à fait l'esprit DIY du punk-rock qui caractérise leurs sets. Pour le gang de Boston, les shows sont carrés, nets, propres. D'ailleurs ce soir, les 6 gars tout de noir vêtus nous sortent le grand jeu : scène à 2 niveaux, projections vidéo dans leurs dos et un son impeccable. Reste plus qu'à découvrir la setist. Etant donné que le groupe se produit 2 soirs de suite, la promesse était de jouer des titres différents à chaque concert. J'avais donc une légère appréhension de ne pas entendre mes titres préférés… Quel suspens, c'est intenable.
Les premières notes de The LonesomeBoatman retentissent et boum, le rideau tombe. Le groupe est là et ouvre avec ce premier singalong d'une série qui ne se terminera qu'à la fin du set. Puis ce sera Famous For Nothing balancé pied au plancher qui sera suivi de I Had a Hat et Worker's Song.
C'est pêchu, les gratteux sont vraiment déchainés et Al Barr fait l'essuie-glace sur scène. Donc les morceaux s'enchainent assez vite, puisant dans toute la discographie du groupe. On a du récent (First Class Loser, Prisoner's Song…) et de l'ancien (Citizen C.I.A, Gonna Be a Blackout Tonight..). Du classique et aussi 2 covers en fin de show : une reprise très rock n roll / swing de Folsom Prison Blues de Johnny Cash, puis l'adaptation du chant des supporters de Liverpool « You'll Never Walk Alone avec quelques écharpes tendues, comme au stade !
Moment d'anthologie : Rose Tattoo jouée dans son intégralité. Habituellement le groupe s'arrête avant la partie plus rythmée, mais là c'est bon, on a droit à nos 5mn intégrales de chair de poule avec cette magnifique balade folk.
Bon, DropkickMurphys est aussi (et surtout) un superbe groupe de punk rock. Et de ce côté-là, on ne sera pas en reste non plus avec des morceaux parfaitement interprétés comme Heroes From Our Past, Hardest Mile ou encore Going Out In Style particulièrement rapide !
A chaque pause comme pour le rappel, les habituels « Let's Go Murphys ! » entonnés par le public façon supporters laissent le temps au groupe de souffler et de changer d'instruments. Après environ 1h30 de show, le groupe s'éclipse et revient pour un rappel mythique : The Boys Are Back, Kiss MeI'm Shit Faced avec comme toujours467demoiselles sur scène et I'm Shipping Up To Boston pour finir ! Wouah !!!
Avec une telle setlist, je me demande vraiment ce qu'ils joueront le lendemain. Le répertoire est certes riche : entre 9 albums, les reprises et les chansons folk, il y a de quoi tenir. Mais pour ce premier soir, la setlist est vraiment une bonne surprise finalement. Autant j'apprécie les albums, autant je reste toujours sur ma faim sur les prestations de Bostoniens. A titre personnel, je trouve les sets trop carrés, ça manque de communion avec le public, et Al Barr disparaît souvent de scèneassez curieusement. J'avoue avoir une préférence pour des concerts plus underground, moins grosse machine. Justement pour cette proximité avec le public. Mais vu la setlist, je n'ai rien à redire ; la soirée est parfaite. Je ressors de ce concert ravi (et affamé faut dire). 2 p*tain de bon groupes, 1 légende, quelques godets. Whatelse ?
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Setlist Flogging Molly
The Hand of John L. Sullivan
Swagger
Selfish Man
DrunkenLullabies
The Days We've Yet to Meet
Life in a Tenement Square
Float
Tobacco Island
Devil's Dance Floor
Crushed (Hostile Nations)
If I Ever Leave This World Alive
What's Left of the Flag
Setlist Dropkick Murphys
Ouverture: If the Kids Are United(Sham 69 song)
The Lonesome Boatman
Famous for Nothing
I Had a Hat([traditional] cover)
Worker's Song
Johnny, I Hardly Knew Ya
Heroes From Our Past
First Class Loser
Gonna Be a Blackout Tonight
Prisoner's Song
Paying My Way
Citizen C.I.A.
Rose Tattoo(with outro, which is usually not played live)
Captain Kelly's Kitchen
Time to Go
Cruel
The State of Massachusetts
Folsom Prison Blues(Johnny Cash cover)
Going Out in Style
You'll Never Walk Alone(Rodgers & Hammerstein cover)
The Hardest Mile
Out of Our Heads
Rappel:
The Boys Are Back
Kiss Me, I'm Shitfaced
I'm Shipping Up to Boston
Outro: My Way(Frank Sinatra song)