FREEHOWLING :
On commence en force ( et déjà trempés par la pluie qui bat son plein dehors ) avec Freehowling.
Je dois dire que je découvre ce groupe parisien sur le tas. Un mix de hardcore, de trap et de drill, un mélange au rendu percutant.
Tout un programme qui, à l’arrivée, fait le travail et commence à chauffer gentiment l’assistance. Mis à part un concert dans le noir (regrettable quand on est photographe), j’ai trouvé que leur set tenait bien la route, bien qu’un peu redondant à mon goût.
Une bouteille d’eau dans la poire plus tard (après tout, je suis déjà trempée par la pluie, on reste sous le signe de l’eau), on enchaîne avec Hardmind.
HARDMIND :
Une chose que je me répète durant le set du groupe rennais, c’est que si quelqu’un qui n’y connaissait rien au métal entrait à ce moment-là dans la salle, il prendrait sans doute peur, tant le pit, qui, baigné dans la pénombre, était jusque-là assez calme et praticable pour les non-initiés, s’est empli tout d’un coup de mosheurs aguerris venus en découdre.
Les premiers circle pits s’enchaînent au rythme d’un hardcore très traditionnel, mais qui marche à coup sûr. Le mot d’ordre ce soir, c’est bagarre, mais dans la bonne ambiance, évidemment.
Le son, tout comme l’ambiance, signe un retour aux bases de ce genre musical.
Toujours trempée, mais cette fois à cause de la sueur, il commence à faire chaud.
GET THE SHOT :
Reste à venir la tête d’affiche, Get The Shot ! La salle est chaude comme la braise, tandis que le groupe déboule au son de For Whom the Bell Tolls de Metallica.
Ovation du public, les Québécois mettent d’office tout le monde d’accord, tandis que les notes de Ultimate Warfare résonnent. Les classiques s’enchaînent, rien de très nouveau dans la setlist, à l’exception du dernier single en date et d’un morceau en collaboration avec Paleface Swiss. (Mention spéciale pour ma petite préférée Divination of Doom, qui finit de me ruiner la nuque.)
Ce retour aux sources de la musique underground fait réellement plaisir à voir.
Une petite salle à peine éclairée, un groupe extrêmement heureux d’être là, communiquant et proche du public, public qui ne boude pas son plaisir et monte sur scène très régulièrement.
Un son et un discours percutants, simples et sans fioritures, qui fonctionnent à merveille.
Ça slam, ça mosh, c’est un vrai plaisir à voir comme à écouter, et j’admire la scène avec une énorme banane sur le visage.
C’est un joyeux bordel, il se passe des choses dans tous les sens, on en oublierait presque d’écouter la musique.
Le métal gagne aujourd’hui en popularité, et là où certains groupes affichent une volonté de show avec des mises en scène de plus en plus étayées, la formation Québécoise nous prouve qu’avec rien de plus que leur présence scénique, on peut faire un concert qui restera dans les mémoires.
Ce soir, Get The Shot nous délivre du grand Get The Shot, fidèles à eux-mêmes. Un show brut, ultra physique, musicalement calé à la perfection, scéniquement bordélique, et c’est ça qu’on aime. Je pense pouvoir dire que, de toutes les dates que j’ai vues d’eux, c’était sans doute la meilleure.
Ce soir, Get The Shot nous délivre du grand Get The Shot, fidèles à eux-mêmes. Un show brut, ultra physique, musicalement calé à la perfection, scéniquement bordélique, et c’est ça qu’on aime.
Je pense pouvoir dire que, de toutes les dates que j’ai vues d’eux, c’était sans doute la meilleure.
Je rentre chez moi avec des courbatures, un coup de froid, mais rassasiée comme jamais, jusqu’à la prochaine !
SET LIST :
1 Intro (For Whom The Bell Tolls)
2 Ultimate Warfare
3 Rotting Idols
4 Divination of Doom
5 Sacrificium
6 Dominant Predation
7 Bloodbather
8 Deathbound
9 Reign in Blasphemy
10 SLAYER INTERLUDE
11 Blackened Sun
12 Cold Hearted
