Dropout Kings au CCO de Lyon le 09/03/2023
Bunny Mary
Journaliste

«La fusion entre le Metal, le Nu Metal et le Trap Metal enflamme le CCO !»

Créé 09/03/2023
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Je tiens à remercier Veryshow et Sounds Like Hell pour la grosse soirée en perspective.
L’ouverture des portes à 19h. Il n’y a pratiquement personne et le set des milanais de Stain the Canvas débute à 19h30.
L’attente se fait sur des musiques sombres Electro comme Alcoolémie de Blind Delon.

STAIN THE CANVAS

La salle n’est toujours pas remplie pour l’entrée du groupe.
La scène est sombre avec un semblant de lumières. Le groupe apparaît avec le même dress-code. Un look émo reconnaissable notamment avec leur coiffures cachant la moitié de leur visage, un pull violet et rose trop grand. Il avait juste un détail de patch avec des épingles à nourrice qui n’était pas au même endroit pour chacun.

Les musiciens sont calmes sauf le chanteur qui se déplace beaucoup et qui est là pour transmettre l’énergie du groupe.
C’est pourquoi, le chanteur souhaite voir bouger le public « We need to jump » !
Le frontman possède une voix rauque, posée et énergique à la fois.
Il y a de vrais fans au premier rang connaissant toutes les paroles.
Celles-ci sont caractérisées par des paroles fortes, axées sur l'expression de soi.
Toute l’énergie est donnée pour la dernière chanson.

Malgré un public venant sur le tard et timide, ils ont réussi à chauffer la fosse pour accueillir les trois prochains groupes. J’ai hâte de voir l’évolution de Stain The Canvas !


GHOST IRIS

L’attente se fait sans musique. Les musiciens font des essais sur leurs instruments. Ghost Iris débarque à 20h15. Batte de baseball , gilet pare-balle, masques, lunettes de soleil, le groupe n’est pas là pour rigoler !

Le chanteur tape partout sur la scène. Dès les premières secondes, le bassiste saute dans la foule pour slammer. L’énergie de ce groupe se fait sentir dès les premières notes qui secouent le CCO.
Les furieux de Copenhague sont pleins d’énergie, le public est complètement déchaîné. Les mosh-pits, les pogos se créent immédiatement.
Ils mitraillent leur voix et leur instruments avec force. Le bassiste adore faire trempette dans la fosse, il y retourne beaucoup de fois. Les musiciens restant sur scène, check les mains du public. La voix est puissante, les cordes des instruments vibrent à toute allure et le batteur est possédé. Les lumières s'agitent de partout, augmentant l’intensité de ce concert.

On sent le bon tour de chauffe pour les deux prochains concerts. Ghost Iris a beaucoup de similitudes avec Attila et j’ai hâte de voir la suite !


DROPOUT KINGS

L’attente se fait notamment avec "Philosopher’s Calling" des Crack Cloud. Le groupe de Phoenix rapplique à 21h. Les chanteurs Adam Ramey et Eddie Wellz saluent de façon énergique la foule.
Adam arbore un t-shirt " Trap Metal" disponible auprès du merch de Dropout Kings. Celui-ci part dans la fosse pour enchaîner les tubes. Les précédents Ghost Iris en profitent pour se jeter dans la fosse pour slammer.

Eddie balance ses dreads et ses phrases comme un fusil-mitrailleur. Adam ne peut s’empêcher de retourner dans le pit. Les pogos et les wall of death s’enchaînent à vive allure. Il fait participer le public au micro.
Tout au long du set, nous avons au menu, du Hip Hop, du Metal, du Nu Metal fusionné à du Trap Metal. Quelques sons me font penser au groupe californien Crazy Town.
Les guitares sont agressives, les basses très lourdes, la batterie est féroce.
La tempête fait rage dans le CCO. Le groupe et le public sont en harmonie, tout le monde est survolté !

Même si ce groupe est d’un style différent des précédents Ghost Iris, je peux vous dire que toute la salle a bien été secouée ! L’adrénaline monte de plus en plus, tout le monde a le smile, et ce, malgré la sueur.

ATTILA

L’attente se fait sur "Yeah" d'Usher, "Sexy Back" de Justin Timberlake, "Without Me" d'Eminem et même "Alright" des Backtreet Boys. Je vais m’arrêter là. Le public s’enjaille ! L’affiche en tissu Attila, avec leur sponsor d’une célèbre boisson énergisante verte fluo et noire, s’affiche et le public hurle de joie.

Il y a beaucoup de fumée sur la scène, des lumières de partout. Le groupe arrive dont Fronz le chanteur, vêtu d’un long trench, de lunettes de soleil et de grosses chaussures. Qui a dit qu’il ne fallait pas être classe pour rentrer dans la bagarre ? Pas eux en tout cas, car la tête d’affiche va prouver qu’elle a bel et bien sa place sur le terrain.
« Middle Fingers Up » fait démarrer les hostilités avec des pogos démarrant dès les premières secondes.
On a un Fronz arborant un sourire assassin et des musiciens avec une énergie incroyable sautant de partout.
Entre chaque chanson, Fronz communique avec le public, notamment en nous taquinant sur le fait qu’il espère qu'on soit meilleur que Paris ce soir. La victoire pour certains slammeurs arrivant à atterrir sur scène afin de checker Fronz et sa team. Pour fêter dignement cet évènement, ils replongent une nouvelle fois dans cet océan déchaîné.
Le pit est devenue une marée humaine avec des combos pogos, slams, mosh-pits, wall of death et de la danse !

Je ne sais plus si je suis dans une salle de concert, un sous-sol underground ou une boîte de nuit.
Le front-man nous demande si on n’est fatigué et si nous sommes prêt pour faire la fête! Bien sûr ! Les tubes sont là, notamment: « Metalcore Manson », « Three 6 » et le fameux « Pizza » à l’ananas. ( Sacrilège ! ) La foule en délire connaît par cœur les interludes présents dans cette chanson.
Adam de Dropout Kings revient se jeter dans la fosse pour slammer. C’est devenu une tradition obligatoire pour les artistes de ce soir.

C’est la fin du concert et… non ! Le groupe revient avec « About That Life » et le chanteur se lance direct pour slammer sur son public.

Toute mon énergie a été utilisée pour ce soir, mais je vais en garder un souvenir vraiment mémorable. J’ai vraiment hâte de revoir ces bêtes de scène !


SET-LIST :

1. Middle Fingers Up
2. Payback
3. Shots for the Boys
4. Metalcore Manson
5. Party With the Devil
6. Three 6
7. Anxiety
8. Toxic
9. Pizza
10. Cancelled
11. Moshpit
12. Proving Grounds

RAPPEL :

13. About That Life


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