Nous avons rencontré Mike Dean, le bassiste de Corrosion Of Conformity qui nous parle du nouvel album intitulé "No Cross No C rown" à paraitre le 12 janvier 2018 via Nuclear Blast.
Concernant le retour aux sources du groupe, voici ce que nous confie Mike:
"Le format avec 4 artistes comprenant deux guitaristes, peut mener à cette interprétation, mais je crois que nous venons avec de nouveaux trésors dans ce dernier album. Il y a techniquement ce noyau qui nous a permis de vous donner ceci. Nous avons retrouvé l’homme qui a mixé Wiseblood en 1996 et nous lui avons apporté l’album. Donc il y a quand même un lien de continuité. Je crois que nous avons eu beaucoup de nouvelles idées et clairement nous avons un son plus agressif que ce que nous avions prévu de faire, mais dans le bon sens, de manière créative."
Concernant le processus de composition de l'album, voici ce qu'il nous explique:
"Idéalement on apporte nos idées, on pratique les morceaux et on se prépare avant d’aller en studio, ce qui me paraît être logique, mais ce n’est pas comme ça que nous avons fait. (rires) Tout le monde a apporté de la matière à travailler, tout le monde avait ses idées et la plupart du temps c’est l’un ou l’autre des guitaristes qui développait un arrangement et l’autre jouait avec le batteur et on enregistrait tout ça.
On en parlait et nous allions vers la version idéale de ce que nous avions trouvé. Parfois c’était des idées totalement nouvelles. C’était plus comme si de sessions en sessions nous étions en train de voir une chanson prendre vie. Comme si la première fois elle était jouée correctement, que nous avions réussi à la capturer sur un enregistrement, et nous aimions ce que nous entendions. Ça été beaucoup de travail, mais nous avons adoré ça. Ça été aussi beaucoup de réarrangement de la part du batteur qui n’arrêtait pas de jouer sur des idées sorties de nulle part. (rires)
Nous enregistrions en Caroline du Nord et nous travaillions quatre ou cinq jours dans le courant du mois, mais pour seize ou dix-sept heures par jour, faisant ce que je vous ai expliqué, et après nous ne faisions plus rien le reste du mois. Nous nous faisions des sessions comme ça.
Et il continue "C’est un long processus ! Dans certains cas nous récoltions toutes nos idées et nous échangions dessus. La plupart c’était des idées toutes neuves et nous partions d’une ou deux idées brutes pour en faire une chanson complète sur quelques jours et nous revenions plus tard pour améliorer quelques chose. C’était comme si nous faisions ce que pourriez appeler une démo dans un premier temps et nous en faisions un enregistrement final par un procédé un peu chaotique."
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous.
Traduction : Catherine Tessier (http://translateng.e-monsite.com/)
Concernant le retour aux sources du groupe, voici ce que nous confie Mike:
"Le format avec 4 artistes comprenant deux guitaristes, peut mener à cette interprétation, mais je crois que nous venons avec de nouveaux trésors dans ce dernier album. Il y a techniquement ce noyau qui nous a permis de vous donner ceci. Nous avons retrouvé l’homme qui a mixé Wiseblood en 1996 et nous lui avons apporté l’album. Donc il y a quand même un lien de continuité. Je crois que nous avons eu beaucoup de nouvelles idées et clairement nous avons un son plus agressif que ce que nous avions prévu de faire, mais dans le bon sens, de manière créative."
Concernant le processus de composition de l'album, voici ce qu'il nous explique:
"Idéalement on apporte nos idées, on pratique les morceaux et on se prépare avant d’aller en studio, ce qui me paraît être logique, mais ce n’est pas comme ça que nous avons fait. (rires) Tout le monde a apporté de la matière à travailler, tout le monde avait ses idées et la plupart du temps c’est l’un ou l’autre des guitaristes qui développait un arrangement et l’autre jouait avec le batteur et on enregistrait tout ça.
On en parlait et nous allions vers la version idéale de ce que nous avions trouvé. Parfois c’était des idées totalement nouvelles. C’était plus comme si de sessions en sessions nous étions en train de voir une chanson prendre vie. Comme si la première fois elle était jouée correctement, que nous avions réussi à la capturer sur un enregistrement, et nous aimions ce que nous entendions. Ça été beaucoup de travail, mais nous avons adoré ça. Ça été aussi beaucoup de réarrangement de la part du batteur qui n’arrêtait pas de jouer sur des idées sorties de nulle part. (rires)
Nous enregistrions en Caroline du Nord et nous travaillions quatre ou cinq jours dans le courant du mois, mais pour seize ou dix-sept heures par jour, faisant ce que je vous ai expliqué, et après nous ne faisions plus rien le reste du mois. Nous nous faisions des sessions comme ça.
Et il continue "C’est un long processus ! Dans certains cas nous récoltions toutes nos idées et nous échangions dessus. La plupart c’était des idées toutes neuves et nous partions d’une ou deux idées brutes pour en faire une chanson complète sur quelques jours et nous revenions plus tard pour améliorer quelques chose. C’était comme si nous faisions ce que pourriez appeler une démo dans un premier temps et nous en faisions un enregistrement final par un procédé un peu chaotique."
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous.
Traduction : Catherine Tessier (http://translateng.e-monsite.com/)