Voici une auto-production venant d'Australie, réalisée par le projet SjS intitulée ''World Is Without''.
Derrière ce nom se cache le musicien anglais Stuart Stawman qui pendant les années 80 a participé à plusieurs albums de David Gilmour et de Tears For Fears.
Pour ce ''World Without'', les 13 morceaux de Rock progressif classique ont pour thème commun celui de l'écologie et de l'environnement, ce qui se ressent tout au long de l'opus.

Tout d'abord, plusieurs écoutes sont nécessaires pour entrer et apréhender l'univers musical de SjS. En effet, Stawman à composé des morceaux qui partent un peu dans tous les sens, même si il y a des éléments communs à ces treize chansons, comme l'utilisation de samplers et de boîtes à rythmes en arrière plan. Pour ma part, ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant, car certains titres mériteraient d'être épurés.
Un autre point commun concerne les références aux années 80 et 90, un peu désuètes : de la musique Robotique à la Krafwerk (''The Blaming''), des références au Floyd des albums sur ''End Trope'', mais aussi à la musique de Mike Oldfield (''À Diaspora Of Birds''). Notons également des réminiscences de compositions de Steve Wilson sur le morceau ''Cain And Abel''.
Des passages Pop sont également présents sur certains titres, comme ''Two Postcards'', mais aussi une ambiance plus jazz Rock (''End Trope'') ou même de la World Music (''In My Name Part 2 ''), ou encore de l'Electro Pop (''Air and Water''). ''Descent'' laisse entendre un très joli soli que n'aurait pas renié un certain David Gilmour. Pour résumer : un bon melting pot.

Stuart Stawman nous sort un album classique de Rock progressif avec une multitude d'influences qui ne font qu'un. Intéressant et maîtrisé pour un sacré patchwork, mais avec quelques défauts à mon goût.