Un album dans la continuité de ''High''. Les texans ont décidé de faire un un trait sur le passé stoner/doom pour se diriger vers un rock seventies et bluesy.
Il y a certains groupes qui ne perdent pas de temps et c'est le cas des texans de The Sword.
Depuis 2015, ce sont des stakhanovistes des studios puisque ils sortent un album par an.
Parti d'un stoner doomisant sur les premières réalisations (''Warps Rider'', 2010), ils évoluent aujourd'hui vers un classic rock, beaucoup moins apprécié par le public.
Ce changement s'est fait avec ''High Country'' en 2015 et les fans des premiers temps vont être quelque peu déçus s'ils s'attendaient à un retour aux origines. Mais comme beaucoup de groupes qui modifient leur compositions, il faut savoir accepter ce changement. Mais alors, que vaut cette galette ?
Il est clair que l'on retrouve bien peu de riffs lourds à la Sabbath, qui faisaient la marque de fabrique du groupe il y a quelques années. Seules quelques traces persistent sur ''Book Of Toth'' ou ''Deadly Nightshade''. Ce nouvel album est plus axé classic rock, avec beaucoup plus de touches mélodiques, des arpèges et des sonorités psychédéliques, proche des groupes de revival rock à la Blues Pills, Horisont ou Night.
Une nouvelle influence est perceptible également, celle du boogie rock et blues rock de ZZ Top comme sur ''Brown Mountain''. Ces compositions ne sont pas mal du tout, même si je trouve que les instrumentaux ''Nocturne'' et ''Brown Mountain'' n'ont pas trop d'intérêt pour ce type d'albums. Ces titres auraient mérités des paroles.
Je ne suis pas un grand fan du chant du frontman, comme je l'avais dit sur ma précédente chronique de leur live produit l'an dernier, même si je trouve qu'elle convient bien aux titres et à l'ambiance seventies de l'album. Citons ''Sea Of Green'' ou ''Don't Get Too Confortable''.
Un album dans la continuité de ''High''. Les texans ont décidé de faire un un trait sur le passé stoner/doom pour se diriger vers un rock seventies et bluesy.