Necronomicon est un groupe canadien composé de trois membres Rob the Witch Tremblay (chant, guitare), Armaros (Basse) et Rick (Batterie) et qui sévit depuis 1991.
Ils comptent déjà 6 albums à leur actif et délivrent un blackened death metal fleuri de nappes de synthé symphonique.
Amateur de Portal ou TGOO passez votre chemin, nous sommes ici en présence de quelque chose de différents de ce les groupes lovecraftiens délivrent habituellement.
On pourra s'étonner du manque de notoriété du groupe qui a 18 ans d'existence d'autant plus que leur discographie ne laisse pas indifférente. Ce dernier opus 'Unus' (celui-ci/ unique en indo-européen) s'adresse à un publique large qui devrait réjouir les fans de Septic Flesh et Dimmu Borgir, les double-pédales bien marquées en plus.
Le ton est donné dès le premier titre ''from Ashes to Flesh'' et cette recette restera la clé de voûte de cet album. Les atmosphères sont marquées par des choeurs infernales, et des guitares qui savent se démarquer avec des riffs bien trouvés et surtout une batterie très bien pulsée et qui ne s'accommode pas de la monotonie.
Et si on vous dit que Geirlioz (Dimmu Borgir) himself était au piano sur ce premier titre, vous comprenez qu'il n'y a aucun malentendu sur les influences du groupe.
On est sur quelque chose de très épique, et même si les mauvaises langues crieront au déjà vu, il faut tout de même avouer qu'ils le font vachement bien.
''Paradise Lost'' se démarque un peu du reste de l'album et assomme notre oreille interne avec des bpm d'un batteur très en colère. Les riffs sont bien trouvés et la composition très bien réalisée.
Sur ''Singularis Dominis'', nous sommes à l'apogée du genre du groupe avec une atmosphère à la fois empreintes de Dimmu Borgir, Septic Flesh et même Cradle of Filth.
''Cursed MMXIX'' nous rappelle bien que le groupe peut aussi délivrer un très bon death metal, un poil brutal, très maléfique, à tel point qu'on a envie d'enchaîner avec Deicide. Si si.
Dernier point: ce groupe a joué en avant-première avec Dimmu Borgir et Behemoth, a été masterisé par Logan Mader lui-même (Machine Head) et c'est évident que ce groupe ne souhaite pas s'adresser au metal de niche.
On trouve que les influences sont fortes mais que le groupe sait bien marquer de sa patte diabolique un genre qui arrive à bien se renouveler, la brutalité death en plus.
1 - From Ashes into Flesh - 4:22
2 - Infinitum Continuum - 5:26
3 - Paradise Lost - 4:54
4 - The Price of a Soul - 1:56
5 - Singularis Dominus - 4:50
6 - The Thousand Masks - 3:20
7 - Ascending The throne of Baator - 4:54
8 - Fhtagn - 1:58
9 - Cursed MMXIX - 4:13
10 - Vox Draconis - 4:12