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The Void and the Unbearable Loss

Julien Hamann
Journaliste

Invernoir

Un premier album réussi qui ravira les amateurs de Doom Gothique.
8 titres
Doom/Death Metal
Durée : 51
Sorti le 09/10/2020
1769 vues

Il s’agit du premier album d’Invernoir, combo Italien formé en 2016 après un EP ''Mourn'' paru en 2018. Il est question ici de Doom Gothique que les fans de Draconian entre autres (avec la voix féminine en moins) prendront plaisir à découvrir.

On démarre avec un titre introduction/instrumental, qui nous plonge directement dans l’univers du style. Il prend le temps de se mettre en place pour mieux nous envelopper de sa mélancolie, avec l’apparition d’un riff majestueux accompagné par la suite d’un chœur growlé légèrement en retrait, bien senti qui annonce le growl à venir sur le titre suivant. Superbe entrée en matière.

On poursuit avec 'The Path', titre qui prône l'alternance avec, d'une part une voix caverneuse (Alessandro Sforza) et d'une autre part, une voix claire (Lorenzo Carlini) comme sur l’ensemble de l’album. Les compos sont toutes très bien travaillées, à l’image du titre suivant 'House of Debris' (Deuxième single) et son riff très plaisant qui reste en tête.

L’enchaînement des titres est limpide et nous fait voyager tout au long de l’album. Le premier single 'Suspended Alive' est idéal pour découvrir le groupe si l’on veut se faire une idée de la teneur de l’album via un seul titre. Le titre est très accrocheur de part son rythme qui vous fera bouger la tête à l’insu de votre plein gré sur certains passages. Le groupe se permet un petit passage phrasé dans leur langue natale pour mieux repartir ensuite. A noter le refrain avec des Lyrics prenant (I don't believe in anything, I just try to be, Crawling forever, Suspended alive)

'Cast Away' démarre avec un chant clair, qui peut faire penser à Anathema parfois, pour mieux laisser la place à des growls qui sonnent black par leur côté désespéré. Le titre suivant 'The Burden', possède également un charme notable de part son riff toujours aussi bien senti et en fait un potentiel single. Une partie phrasée en Italien qui s’entremêle avec le growl d’ Alessandro Sforza, permet entre autres au disque de ne pas être linéaire.

Les huit titres oscillent entre cinq et sept minutes, ce qui laisse la place aux ambiances de nous imprégner. 'At Night' vient ensuite nous hanter, avec sa partie de guitare lancinante, pour mieux nous aspirer dans une mélancolie contemplative, qui arrive à son paroxysme avec une autre partie phrasée qui clôt le titre en beauté. Enfin, le dernier titre 'The Loneliest' nous berce, avec une entrée acoustique poursuivie par la voix claire de Lorenzo Carlini a laquelle vient se greffer avec brio un growl toujours bien présent.

Un premier album réussi donc qui ravira les amateurs de Doom Gothique.

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