THE DOOMSDAY KINGDOM
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Doom
Chroniques

The Doomsday Kingdom
Herger
Journaliste

THE DOOMSDAY KINGDOM

«Un album classique d'Eidling ! Pour ceux qui aiment Candlemass !»

8 titres
Doom
Durée: 45 mn
Sortie le 07/04/2017
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ThéeDoomsday Kingdom est le nouveau projet de Leif Eidling accessoirement bassiste et leader de Candlemass , groupe qui a lancé le Doom comme style. Si vous voulez connaître les fondations et les raisons de ce projet aller jeter un coup d'oeil à la chronique du mini-cd de mon collègue d'URN The Effigy .

Donc cet opus sort enfin et Leif Eidling et sa bande nous délivre quelque chose qui se veut un retour au Hard-Rock de la fin des à 70 et du début 80. Il s'agit d'une musique ancrée dans cette période où des groupes comme le Sabbath de Dio, Rainbow ou Mercyful Fate et les groupes de la NWBOHM connaissaient leur âge d'or. On peut parler de Heavy Doom à l'écoute de ces 8 titres composés par Edling. Ce dernier a écrit cet album à la guitare acoustique, ce qui ne se voit pas à l'écoute des morceaux finaux sauf sur l'instrumental ''See Your Tomorow'' tout en quiétude et noirceur.

Les riffs sont basés sur des mélodies qui sentent bons le Black Sabbath ''Heaven and Hell'' comme on l'entend sur''Silent Kingdom'' qui propose un bel avant goût de l'opus et surtout le très sabbatien ''Hand Of Hell''.

Mais Eidling ne peut s'empêcher d'écrire des riffs qui ont fait sa renommée: des riffs lourds comme sur ''God Particle'' à l'ambiance sombre ou sur ''The Spectre'' et le lancinant ''The Never Machine''.

Et puis Markus Jidell en plus de donner âme aux riffs se donne à fond sur les soli comme ceux produits sur ''Hand of Hell''. Finalement, le reproche que l'on peut faire c'est qu'il n'y a pas d'originalité". Eidling aurait pu sortir cet album sous le nom de Candlemass, rien n'aurait choqué.

Revenons à la partie vocale qui est un atout de l'opus. Niklas Stalvind est un bon chanteur, pas exceptionnel mais tient la baraque et on lui en demande pas plus. Le chanteur de Wolf aurait tenu la comparaison au milieu des chanteurs de l'époque. Il me fait penser à ce que faisaient Dickinson et Halford à cette période. Sa meilleure prestation s'entend sur ''The Never Machine'' où il insuffle un côté presque malsain aux refrains où il scande à volonté le titre.

Un album qui a servi de thérapie pour qu'Eidling puisse sortir de son apathie. C'est agréable mais il n'y a aucune volonté de sortir de sa zone de confort. Pour Les fans de Candlemass et de vieux Doom.