SEVENTH DIMENSION
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Progressive/Power Metal

The Corrupted Lullaby
Herger
Journaliste

SEVENTH DIMENSION

«Un excellent album de Métal Prog dans la tradition de Symphony X qui mélange inspiration, mélodie et ambiance. Tout cela dans un même but faire vivre le concept de ce « The Corrupted Lullaby ».»

14 titres
Progressive/Power Metal
Durée: 75 mn
Sortie le 01/11/2018
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AUTOPRODUCTION

La Suède est reconnue dans le monde du Metal pour ses groupes de death métal ou de black métal à l'instar de combos comme Marduk ou Entombed. Toutefois avec le temps, elle est également devenue une terre de prédilection pour d'autres styles comme c'est le cas du Métal Prog avec des groupes tel que Pain of Salvation. C'est dans ce dernier registre que se présente Seventh Dimension. Le groupe qui existe depuis quelques années nous sort son troisième album intitulé « Corrupted Lullaby ».

Comme ses précédesseurs, « Corrupted Lullaby » a une base de métal progressif classique à tendances néo-classique avec des influences power métal sur les riffs. À l'écoute de l'album, un groupe américain nous est tout de suite venu à l'esprit : Symphony X. Ils sont aussi dans le même registre que des Finlandais Anthriel qui étaient dans nos coups de coeur l'an dernier.

Les compositions sont faites sur une base de guitare variée qui peut passer d'incisive et rapide à plus calmes et mélodiques avec des passages acoustiques à d'autres moments. Bien sûr, les claviers tiennent une place prépondérante comme nous pouvons le constater sur l'ensemble de l'album, mais sur le titre ‘An Ancient Tale' où ils sont bien présents et réfléchis. Puisque nous sommes dans un registre prog, nous remarquons la présence de structures recherchées avec des passages instrumentaux inspirés avec des changements de rythmes, d'ambiance comme nous pouvons le constater sur le morceau ‘Dark Dimension'. Dans la tradition du style, le groupe a aussi composé plusieurs morceaux qui vont au-delà des dix minutes, comme c'est le cas que ‘Oct 5, 1975' où le groupe nous fait la démonstration de son savoir-faire ou encore sur ‘The Dreamer's Escape' qui est presque entièrement instrumental.

La voix tient un rôle éminent pour contrebalancer la partie musicale. Elle est parfaite pour le style : puissante, nuancée et tout en velours. Elle peut-être à la fois sensible comme sur ‘Scent of a Rose' qui se rapproche plus de la ballade. En écoutant ‘When Shadows Call', nous nous sommes dit que les musiciens sont vraiment excellents pour produire des morceaux aussi recherchés. Par contre, avec ‘Dream Theater' nous allons vers un concept qui rappelle « Metropolis Part 2 ». La jaquette est elle aussi avec le concept et la musique du groupe.

Un excellent album de Métal Prog dans la tradition de Symphony X qui mélange inspiration, mélodie et ambiance. Tout cela dans un même but faire vivre le concept de ce « The Corrupted Lullaby ».