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State of Emergency

FRED H
Journaliste

Prong

Soyons clairs, tous ceux qui aiment Prong (et on les comprend) ne seront pas déçus par ce solide « State of Emergency ». Cela valait bien six ans d’attente.
11 titres
Crossover/Thrash Metal (early), Groove/Industrial Metal (later)
Durée : 41:50
Sorti le 06/10/2023
1073 vues
« Zero Days », le dernier opus longue durée de Prong, est sorti il y a SIX PIGES. Depuis lors, on avait bien eu le droit à l’EP « Age of Defiance » en 2019 mais on commençait tout de même à vraiment s’impatienter.

Quoi qu’il en soit, le groupe est présentement bien de retour avec « State of Emergency ». Ce treizième effort est le premier skeud composé par le guitariste-chanteur-meneur Tommy Victor depuis qu’il s’est réinstallé à Amityville (Long Island), là où il avait élaboré les premiers méfaits du combo.

Dixit ledit frontman new-yorkais (l’unique membre d’origine), cet « Etat d'Urgence » est « très Prong » (encore heureux). Il « couvre de nombreux angles différents » (comprendre plusieurs genres de musique) et est « très orienté guitare ». A l’écoute du résultat, on peut confirmer que les grattes sont effectivement bien présentes ('Non-Existence'). Les riffs thrash metal ('The Descent' avec un featuring sur le solo du six-cordiste Mark Rizzo) côtoient les bases hardcore (la chanson éponyme). Les habituels accents indus ('Obeisance') et post-punk ('Disconnected') sont aussi au rendez-vous. Il y a des gimmicks qui ne laissent pas la place au doute. C’EST BIEN DU PRONG ('Breaking Point', 'Light Turns Black').

Désirant apporter un nouvel élan pour ce disque, le sieur Victor à remodelé sa section rythmique. Exit le batteur Art Cruz et le bassiste Mike Longworth. Ils ont été respectivement remplacés par Griffin McCarthy et Steve Evetts (également ici producteur et déjà à l’œuvre sur « Carved Into Stone » et « Ruining Lives », et connu pour ses collaborations avec Hatebreed, Sick of it All et Sepultura). Porté par des mélodies aussi imparables qu’efficaces, le trio délivre des morceaux accrocheurs et efficaces ('Compliant'). Vos cervicales vont une nouvelle fois souffrir avec ces titres percutant ('Who Told Me') pour ne pas dire furieux ('Back (NYC)' avec Steve Zing de Danzig aux chœurs). La clôture de l’album s’opère avec une très bonne revisite d’un classique des canadiens de Rush ('Working Man', sorti à l’origine en mars 1974). Plus lourde et ralentie que la piste référence, cette reprise s’intègre malgré tout parfaitement à l’ensemble.

Soyons clairs, tous ceux qui aiment Prong (et on les comprend) ne seront pas déçus par ce solide « State of Emergency ». Cela valait bien six ans d’attente.

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