Un peu moins de deux ans après la sortie de "Verkligheten", les suédois Soilwork chôment peu et proposent un nouvel Ep de 5 titres.
Intitulé "A Whisp of the Atlantic", ce dernier est dense et montre une fois de plus que le quintette est en sans cesse évolution en distillant une musique tendant vers un univers différent.

Démarrant par le titre éponyme, cette pièce maîtresse de l'oeuvre emmène l’auditeur dans un univers épique et vaste sur plus de 16 minutes ! Les riffs, le tempo, l’ambiance, la variation du chant entre growl et clean voice du frontman Björn Strid, apportent une indescriptible sensation de voyage aux contours paisibles comme tumultueux.
L’ambiance jazzy et progressive confère au groupe une nouvelle dimension musicale et donne un aspect de l’évolution artistique qu’il souhaite prendre. Ayant habituellement du mal à me laisser transporter par les compositions des suédois, je dois dire que ce titre introductif offre un panel inspiré en immergeant instantanément l’auditeur.

La suite de l’Ep conserve cette structure de combinaison entre parties rugueuses et progressives particulièrement accentuées par le chant, le rythme et l’insertion de claviers. L'architecture des morceaux procure à l'auditeur cette impression d'être sans cesse balloté entre accalmie et tempête.

Le matériel est imposant, la tracklist déroule rapidement et sans temps mort si bien que l’on reste sur sa faim sur les dernières notes du titre outro "Death Diviner" car on en veut clairement davantage ! Il est important de préciser qu'il laisse entrevoir une nouvelle direction musicale du groupe qui annonce déjà un nouvel album dans les prochains mois !

Tracklist :
1. A Whisp of the Atlantic 16:31
2. The Nothingness and the Devil 05:36
3. Feverish 05:55
4. Desperado 03:44
5. Death Diviner 05:06