Seulement deux ans après leur formation, et un an après leur premier album ( « As Daylight Breaks » ), les Allemands de Serious Black nous offrent, au terme de tournée avec Hammerfall, Gamma Ray, et d'une série de trois concerts en Allemagne avec Kamelot en tant que spécial guest, leur second opus, « Mirrorworld ». Il faut dire que malgré leur formation récente, les membres de Serious Black sont des habitués de la scène étant donné qu'ils ont tous joué dans d'autres groupes.

Serious Black se constitue de Urban Breed (Project Arcadia, Trail of Murder notamment) au chant, Mario Lockert (Vision of Atlantis, Emergency Gate ) à la basse, Dominik Sebastian (Shadow Grey's, Mortus, Thirdmoon) et Bob Katsionis (Nightfall, Firewind … ) aux guitares, Jan Vacik (Dreamscape, D-vision) au clavier et de Alex Holzwarth à la batterie.

L'album démarre par une intro semblant sortir tout droit d'un film d'horreur. Puis le second morceau débute, par ce qui ressemble à du metal symphonique, avant d'envoyer la purée avec un gros power metal. Le troisième, « Castor Skies » montre plutôt bien le metal melodique que Serious Black sait appliquer. S'en suit « Heartbroken soul », probablement le titre le plus calme de l'album. Le cinquième, « Dying Hearts » est presque aussi calme que le précédent, mais se distingue de ce dernier par ses passages mélodiques. « You're Not Alone », le sixième, est assez puissant, débutant par ce qui réussit le plus à Serious Black, à savoir un bon metal melodique. Pour le morceau suivant, « Mirrorworld », qui donne son nom à l'album, il est dans la même veine que le précédent. L'avant dernier titre, « State of My Despair » est peut-être le plus étrange de l'album, car il débute sur du clavier, ce qui lui donne un petit côté limite électro, avant de se calmer et de partir dans du power metal, mais tout en conservant ce clavier par moments. Nous en sommes donc au dernier morceau, à savoir, « The Unborn Never Die ». Celui-ci allie comme pas mal d'autres morceaux de l'album, un bon power metal et très bon metal melodique.

Pour un deuxième opus, en seulement deux ans d'existence, Serious Black place la barre très très haut, car « Mirrorworld », en plus d'être super bien produit, comporte de très bons titres, comme « Castor Skies », « Dying Hearts », ou encore « You're Not Alone ». C'est une bonne découverte en somme.

Mercier Timothé