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Scourge of the Enthroned

Anibal BERITH
Journaliste

Krisiun

Pas de grosse claque avec ce dernier méfait des frères Kolesne qui ont du mal à innover et à proposer un death moins ennuyeux.
8 titres
Death Metal
Durée : 38
Sorti le 07/09/2018
5577 vues
Le trio brésilien au line-up inchangé depuis la formation du groupe en 1990 nous propose son 11ème album succédant ainsi au mitigé ''Forged in Fury''.
S'intitulant ''Scourge of the Enthroned'' et s'articulant en 8 pistes pour un peu moins de 40 minutes, les sud américains natifs de Rio Grande do Sul ne vont pas faire dans la surprise.
Ce dernier méfait reste dans un registre dans lequel le groupe se cantonne depuis quelques temps à savoir un death metal assez basique sur fond de mid tempo plus ou moins dynamique en fonction des titres.

Proposant globalement des intro prometteuses à chacune des chansons, c'est en suivant que ça se gâte à cause d'un tempo trop martial et trop répétitif imposé à chaque titre; aucun d'entre eux n'en réchappera, hélas, si bien que l'album devient rapidement lassant à écouter.

Bien sûr, la base musicale reste efficace avec des riffs incisifs et des solis endiablés (''Scourge of the Enthroned'', ''A Thousand Graves''), cependant, ce n'est pas suffisant à faire oublier les roulements de tambour incessants et rapidement épuisants à l'oreille.
Le chant du bassiste Alex Camargo n'offre aucun relief en restant trop linéaire et basique lorsque d'autres innovent en vociférant de plusieurs tons différents.
S'ajoute une certaine dissonance au peu de mélodie existante, une dissonance pas forcément la bienvenue et donnant quelque chose de décousu compte d'un album très, voire trop rigide (''Demonic III'').

''Scourge of the Enthroned'' est épuisant à écouter par son manque de relief. La production de la version qui nous a été confiée en format MP3 est trop plate et la batterie est clairement trop mise en avant masquant l'ensemble des autres instruments. C'est dommage, car en se concentrant profondément pour tâcher de détacher la batterie, on perçoit des riffs complexes et une basse omniprésente qui, si ces derniers avaient été mis en exergue, auraient certainement créer davantage de volume à cette galette.

Pas de grosse claque avec ce dernier méfait des frères Kolesne qui ont du mal à innover et à proposer un death moins ennuyeux.
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