Robin Trower poursuit son voyage dans le meilleur du Blues Rock. L'âge n'a aucune emprise sur lui. Il nous a composé des solos et des lignes de guitares pleines de feelings. Il est l'un des rares Bluesman britannique encore en activité.
Cette nouvelle chronique parlera de l'album de Robin Trower, un album en solo. Pour les plus anciens et fans de Rock, il est connu pour avoir été le guitariste de Procol Harum, groupe considéré avec The Moody Blues comme étant une des influences des groupes de Rock Progressif. Entre 1967 et 1971, il a participé à 5 albums dont «Salty Dog».
Ce nouvel opus se nomme « Coming Closer To The Day », sortant chez Mascot Records. Depuis cette date, il s'est produit en solo ou avec le groupe Dewar. Mais c'est en solo qu'il poursuit sa carrière à l'heure actuelle. Carrière de 50 ans qui rend hommage au Blues Rock pour ce musicien qui est encore perçu à l'heure actuelle comme étant l'un des derniers guitares heroes des Années '70.
Le Monsieur de 73ans, à l'écoute de ces titres, on en a pas l'impression car il joue encore vraiment plein de vie pour son âge.
La guitare fait bien vieillir les gènes! Depuis ces débuts, même au sein de Procol Horum ou il nous faisait bénéficier d'excellentes lignes de grattes, il continue de propager son amour pour le Blues et les titres de « Coming Closer To The Day» ne font pas exceptions.
Ces dernières productions datent de 2014, 2016 et 2017, elles ont été favorablement critiquées par la presse spécialisée et celui-ci ne fait pas exception!
Le Monsieur nous balance des morceaux de Blues Rock dans la grande tradition des Années '60 ou la maîtrise Technique est perceptible à chaque instant, est au service du feeling, principe de base du Style Blues. Comment ne pas aimer les solos entendus sur « Lonesome Road » ou il fait crisser les cordes de sa Stratocaster! On peut aussi citer « Diving Bell » : considérée par l'intéressé comme étant son morceau préféré.
N'oublions pas qu'il a été un fervent fan de Jimi Hendrix qui a fortement influencé son jeu dès ces débuts avec Procol Harum et l'album « Bridge Of Signals », considéré comme son maître étalon, sortit en 1974. On ressent la patte du six cordiste gaucher sur des titres tel que « Thruth Or Lies », morceau le plus pêchu de l'opus.
Quant à « Ghost », il rend un hommage au Blues, le plus pure avec ces guitares dans la grande tradition du Blues Électrique.
On finira par dire quelques mots sur la rythmique et la voix.
La rythmique est carrée ne servant qu'à mettre en avant la guitare de Trower. Quant à la voix de Robin, elle nous prouve qu'elle n'a pas pris une ride et convient bien à la musique comme on peut l'entendre sur l'ensemble des titres chantés.
Profitons-en car c'est l'un des derniers qui se produit encore à l'heure actuelle et qui sort encore quelque chose car Peter Green ou Mick Taylor sont, quant à eux, aux abonnés absents. On est content d'écouter un album de cette qualité!
Robin Trower poursuit son voyage dans le meilleur du Blues Rock. L'âge n'a pas de prise sur lui et il nous a composé des solos et des lignes de guitares pleines de feeling et qui en fait un des rares Bluesman britannique encore en activité.