RIVAL SONS
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Rock Alternatif
Chroniques

Darkfighter
Fred H
Journaliste

RIVAL SONS

«En attendant de savoir si le très prochain « Lightbringer » nous apportera plus de lumière, Rival Sons livre avec son « Darkfighter » un petit moment plutôt agréable.»

8 titres
Rock Alternatif
Durée: 39:39 mn
Sortie le 02/06/2023
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Sorti en Janvier 2019, « Feral Roots », sixième effort studio de Rival Sons, a été plutôt bien reçu. Deux nominations aux 2020 Grammy Awards (« Best Rock Album » et « Best Rock Performance » pour le single 'Too Bad'), victoire du « Best Hard Rock Album » au 2019 Metal Storm Award, et plusieurs très bonnes places dans différents Billboards… vraiment pas mal tout cela.

Cette année, pour le retour discographique, le combo originaire de Long Beach a décidé de publier non pas un mais deux nouveaux skeuds. D’abord, un présent « Darkfighter », annoncé par nos musicos comme contenant « une part d’ombre ». Dans quelques mois suivra « Lightbringer » présenté lui comme « plus empreint de lumière ». Deux galettes, deux ambiances en quelque sorte.

Écrire et proposer quasi simultanément deux opus n'était pas l'intention initiale des étasuniens. En fait, confiné par obligation (conséquences de la satanée pandémie), le quatuor à beaucoup composé. Le groupe s’est retrouver avec une grande quantité de morceaux mais aussi avec « deux vibrations distinctes » (dixit les intéressés). Ne voulant pas infliger un seul disque qui aurait été bien trop long, les quatre musiciens ont opté pour un diptyque.

Pour cette première salve de chansons, outre une ballade (l’introspective et acoustique 'Rapture'), on a le droit à des compos bien rock (l’explosif 'Nobody Wants to Die'). L’ombre d’un certain et célèbre dirigeable britannique se repère (encore) ici et là ('Mirrors'). Il y a des sonorités, riffs, ruptures et idées qui ne trompent pas.

Malgré son titre, cette rondelle ne donne pas que dans l’obscurité. Sans être « innovant », le Hard rock moderne (aux influences 70's) de nos Fils Rivaux n’en reste pas moins bien fichu. Certaines mélodies restent bien ancrées (l’entêtant 'Bird in the Hand').

Pour leurs deux dernières compositions (toutes deux dépassant les six minutes), les quatre gars optent pour des ambiances plus psychédéliques. La première ('Horses Breath'), entraînante et aérienne avec ses voix en écho, contraste avec sa suiveuse plus mélancolique et atmosphérique ('Darkside'). Les garçons finissant généralement sur des notes plutôt « positives », cette clôture plus grave est aussi surprenante qu’intéressante.

En attendant de savoir si le très prochain « Lightbringer » nous apportera plus de lumière, Rival Sons livre avec son « Darkfighter » un petit moment plutôt agréable.