VOLBEAT
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Heavy/Groove Metal/Hard Rock

Rewind Replay Rebound
United Rock Nations

VOLBEAT

«Une fois de plus VOLBEAT rend un vibrant hommage au riche passé du Rock'n Roll »

14 titres
Heavy/Groove Metal/Hard Rock
Durée: 56 mn
Sortie le 28/07/2019
5599 vues






Peetoff
Journaliste




Herger
Journaliste





La Chronique de Peetoff


3 ans après le très bon SEAL THE DEAL AND LET'S BOOGIE, VOLBEAT nous revient avec un septième album, REWIND REPLAY REBOUND. Emmené par un MICHAEL POULSEN au sommet de son art, le groupe livre un album d'une richesse incroyable. Une fois de plus VOLBEAT rend un vibrant hommage au riche passé du Rock'n Roll en proposant cette nouvelle galette. Le groupe est allé encore plus loin en y incorporant de nouvelles idées, et le savant mélange de toutes ces influences en font une véritable réussite. Pas de doute que les légions de fans qui suivent le groupe ne seront pas déçus.

Comme à son habitude, le groupe fait la part belle à ses invités sur ce nouvel album. La chanteuse MIA MAJA est une nouvelle fois de la partie, ainsi que le HARLEM GOSPEL CHOIR sur plusieurs titres dont le single LAST DAY UNDER THE SUN. Sur DIE TO LIVE, nous retrouvons NEIL FALLON du groupe CLUTCH avec qui le groupe avait tourné. Sur le même titre nous retrouvons aussi Raynir Jacob Jacildo (piano) et Doug Cocrocran (sax) du groupe de JD McPherson pour un break des plus endiablé. Et cerise sur le gâteau, GARY HOLT himself (Slayer, Exodus) est le la partie pour un solo sur le titre CHEAPSIDE SLOGGERS. Avec tout ce beau monde, nul doute que la musique de VOLBEAT gagne encore plus en diversité.

Que les fans se rassurent, les ingrédients qui font de VOLBEAT un groupe à part dans le paysage musicale, sont toujours présents. Même si l'album est un tantinet plus ROCK, les riffs accrocheurs sont bel et bien de la partie. VOLBEAT tente quelques approches différentes et très rafraichissantes, mais garde cette fougue bien particulière.

LAST DAY UNDER THE SUN qui ouvre ce nouvel album est un très bon exemple de la musique de VOLBEAT. Refrain accrocheur, riffs puissants et le côté festif des mélodies Rock sont au rendez-vous, sans oublier les paroles qui font référence à l'influence principale de POULSEN, Johnny Cash. CLOUD 9 et LEVIATHAN restent dans la même ligne des précédents méfaits du groupe. On y retrouve tous les éléments de ce que sait faire de mieux le combo Danois. THE EVERLASTING quant à lui nous montre le côté sombre de POULSEN avec son riff bien lourd et un texte noir parlant du feu qui brûle lors de la crémation. PELVIS ON FIRE est lui tout droit sorti des années 50/60 avec son refrain des plus Rock'n Roll. SORRY SACK OF BONES, est un morceau festif tout droit sorti de la BO de Pulp Fiction.

Avec ce nouvel album nous n'avons pas le temps de nous ennuyer tellement les morceaux sont bien construits et variés. Le groupe ne tourne pas en rond et nous montre qu'il en a encore sous le pied. Avec un line up stabilisé, VOLBEAT n'est pas entré en studio pour nous pondre un album de plus, mais nous faire la démonstration de son envie de créer et de se surpasser encore et encore. On trouvera toujours des grincheux pour dire que ça ne fait pas avancer le schmilblick, mais il y a bien un endroit ou VOLBEAT mettra tout le monde d'accord, c'est sur scène. Pour ça je ne peux que vous conseiller de prendre vos places pour le concert du mois d'octobre à l'Olympia.

La Chronique de Herger


Le groupe phare du métal Danois, Volbeat sort son septième album sous le nom ''Rewind, Replay, Rebound''. On ne va pas revenir sur son passé qui a permis au combo de Mickaël Poulsen de devenir un des meilleurs groupes de métal ! Et ce n'est certainement pas avec ce nouvel opus que la donne va changer.

Fort de la réussite du précédent album, on attendait donc avec impatience les nouveaux titres. Bonne nouvelle ! La qualité est présente et la patte musicale de Volbeat est bien présente avec ce mélange de métal et vieux rock'n'roll et bien sur ces riffs de guitares si caractéristiques ( cf. « Sorry Sack Of Bones » et ses références au Surf Rock).

Certains pourront trouver que le côté métal est beaucoup moins présent que par le passé mais ce parti pris mélodique est assumé notamment sur « Cloud 9 ». Et même si on retrouve des parties plus énergiques comme c'est le cas sur le morceau « Cheapside Sloggers »(avec un solo du feux de dieux de Gary Hold d'Exodus et Slayer), l'ensemble reste plus calme que les précédentes productions du groupe.

On a même droit à un titre rétro très rockabilly (« Pelvis on Fire », référence à Elvis voire Jerry Lee Lewis) qui rappellera les compositions issues du fabuleux premier album parue en 2005.

Le chant de Mickaël Poulsen fait toujours mouche grâce à ce timbre typé, proche de l'univers d'Elvis Presley ou Johnny Cash. Les refrains sont du même acabit, toujours accrocheurs, fédérateurs et entraînants notamment sur le titre « Last Day Under The Sun ».

Volbeat a toujours eu l'habitude d'inviter des guests sur ses albums (Danko Jones sur l'album précédent mais aussi Barney de Napalm Death et Milles Petrozza de Kreator). Sur celui-ci c'est le chanteur de Clutch, Neil Fallon qui est de la partie.

Nos coups de cœur vont à « Rewind, Replay, Rebound », « Rewind The Exit » qui possèdent d'excellents refrains, l'énergique et remuant « Die To Live » et ses parties de saxo et pianos ainsi que les émouvants « When We Were Kids » et la ballade « 7-24 » (référence à l'heure de naissance de la fille de Poulsen).

Encore une fois, Volbeat nous livre un excellent album qui ne décevra en aucun cas les fans du combo américano danois.