C'est à Marseille, en 2008, que s'est formé Pryde, groupe de métal progressif/power. Après une démo et un premier album - (très bien reçus par la critique) - le combo marseillais sort son deuxième opus intiyulé "Psychocentesis".
On ne peut qu'admirer la pochette, sombre et glauque à souhait, à l'instar de cet album. Sujet traité : les maladies mentales. Et finalement, en écoutant cette galette, on peut percevoir aisément où les musiciens de Pryde ont souhaité nous emmener. Une descente aux enfers. Et quelle descente !
N'y allons pas par 4 chemins, l'album est magnifique. Le talent des 6 marseillais est indéniable. Entre guitares acérées, rythmiques hallucinantes et voix puissante, on a guère le temps de souffler.
Chaque chanson a sa place, et toutes se complètent entre elles. On navigue entre métal et moments plus calmes en acoustique, au piano, le tout porté par une voix d'une justesse et d'une puissance qui n'a rien à envier aux plus grands. Le cadre est complété par des titres instrumentaux dans lesquels les guitares dominent. Et là, la claque ! Les guitaristes sont d'un niveau technique époustouflant.
Que faut-il retenir de "Psychocentensis" ? Qu'il amène Pryde très loin dans le paysage du métal progressif français C'est un album sombre, complexe, magnifique ! Bref ça envoie du bois.
Pryde mérite largement de partager la scène aux côtés des plus grands tels Evergrey ou encore Symphony X !