"I do what I do and I'll never change". Voilà la devise de Michael Monroe, connu pour avoir été le chanteur des Hanoï Rocks, groupe qui a inspiré les Guns'n'Roses. Et on ne peut que sans réjouir car la carrière solo de Michael Monroe est une vraie seconde opportunité qui lui permet de démontrer que "rock'n'roll never dies".
"One Man Gang" est le 11ème .album solo du finlandais et une fois de plus, punk et rock direct et percutant sont de mise. Une aubaine pour ceux qui le suivent depuis plusieurs années. Voila quelques années que son line up est stable avec Rich Jones et Steve Conte aux guitares, Sami Yaffa à la basse et Karl Rockfist à la batterie.
Dès les premières notes de ce nouvel opus, on sent qu’on va s’en prendre plein la tête. Les brûlots punk s'enchainent les uns après les autres: "One Man Gang" (avec Captain Sensible des Damned invité à poser un solo de guitare), "Last Train To Tokyo" et surtout "Junk Planet", un de nos titres préférés, parsemé ci et la de gimmicks à l’harmonica (made in Michael) dans un esprit qui nous rappelle la puissance des Ramones.
Seulement voilà ! Après ce début tonitruant l’album s’embourbe un peu avec des titres plus calmes perfectibles ("Midsummer Nights", "In The Tall Grass", "Low Life In High Places") voire moins efficaces ("Hollywood Paranoia", "Helsinki Paranoia").
On sauvera "Wasted Years" un mid tempo léger avec Michael à l'harmonica, le survolté "Black Ties And Red Tape" et le délirant "Heaven Is A Free Stage" avec son intro Mariachi et son refrain efficace.
Alors bien sur, globalement l'album n'est pas mauvais en soi mais il aurait mérité une uniformité plus efficace. Nous n’avons pas eu accès aux deux titres supplémentaires réservés au marché japonais qui pourraient modifier notre avis général.
Nous sommes néanmoins heureux de retrouver Michael qui avait une pêche d’enfer lorsque nous l’avons interviewé il y a quelques jours.
"One Man Gang" marque le retour de Michael Monroe. Un album punk et rock de bonne facture.