Gravesend, nouveau venu sur la scène Black américaine dévoile son premier album intitulé "Methods of Human Disposal". Signé chez le label 20 Buck Spin, le groupe avait déjà sorti une démo en 2020 intitulée "Preparation for Human Disposal" dans une autre maison.
Ce premier disque va démarrer par une intro au clavier, plate et relativement pauvre, on passera volontiers à la suite. Les sonorités black/death sont bien présentes sur tout le reste de l'album; les guitares lourdes, la batterie dominante, la basse claque fort. La voix en forme. Un son bien old school avec des touches Napalm Death des premiers âges. Mais difficile d'en parler pleinement, la durée des titres excède rarement les deux minutes, mais tout n'est pas à jeter, les riffs, bien que basiques, ont leur effet, les breakdowns lourds et lents, oui, on est bien sur du Black/Death. Qui ne va rien inventer certes, mais qui ne va pas être assez notable.
Ce qui va être à déplorer c'est la longueur des morceaux. 15 titres pour 27 minutes, c'est compliqué de se faire une idée. Lors de l'écoute on se demande souvent si on arrive à la fin d'un titre ou bien si c'est le début d'un autre. J'interprèterai cet album comme une démo vol.2 qui ne m'a pas transcendé. Encore un peu brouillon, je pense que c'est un plutôt bon essai mais c'est à approfondir pour la suite.