Menu principal
Accueil(current) News Live Reports Interviews The Wall Chroniques Groupes Concerts

Leviathan III

FRED H
Journaliste

Therion

Avec ce plutôt convaincant « Leviathan III », Therion clôt son épopée dans un maelstrom de sonorités et d’idées venues d’horizons variés. En voilà une belle fin (de trilogie).
11 titres
Death Metal, Symphonic Metal
Durée : 53:54
Sorti le 15/12/2023
1366 vues
Therion l’avait annoncé dès le départ, leur « Léviathan » sera un triptyque. Ainsi, après les deux premiers volets sortis respectivement en 2021 et 2022 (avec le label Nuclear Blast), voilà donc, en cette fin 2023, le chapitre final (publié via Napalm Records).

Pour le guitariste-claviériste Christofer Johnsson, les parties I et II étaient « des albums à tubes […] plus proches l’une de l’autre ». Toujours dixit la tête pensante, cette conclusion est « plus aventureuse », « très différente » (de ses ainés) et sera « globalement la moins populaire des trois » efforts proposés.

Les onze chansons (pour quasi cinquante-quatre minutes de musique) de ce « Leviathan III » partent effectivement dans beaucoup de directions différentes. Ici des sonorités « orientales » ('Ruler Of Tamag'), là des inspirations hispaniques ('Duende' et son introduction à la guitare flamenco). Une fois encore, les orchestrations et les chants « chorale » appuyés (marques de fabrique de la formation scandinave) demeurent très présents ('An Unsung Lament', 'What Was Lost Shall Be Lost No More', 'Midsommarblot').

Les voix féminines (et lyriques) sont le cœur de nombreux morceaux (l'ouvreur 'Ninkigal' ponctué de quelques growls masculins). Les superpositions vocales sont bien travaillées (l’entrainante joute 'Maleficium' entre Thomas Vikstrom et miss Lori Lewis). Les accroches mélodiques et harmoniques fusent ('Ayahuasca' en compagnie de Piotr Wawrzeniuk, ex-chanteur et batteur pour la formation de 1992 à 1996).

Alors que le « II » se voulait « sombre et mélancolique », cette ultime salve de titres est globalement énergique ('Nummo', 'Twilight Of The Gods'). Celles et ceux qui apprécient la facette « puissante et épique » des suédois vont être servis (le thrashisant 'Baccanale').

Avec ce plutôt convaincant « Leviathan III », Therion clôt son épopée dans un maelstrom de sonorités et d’idées venues d’horizons variés. En voilà une belle fin (de trilogie).

s