TOXPACK
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StreetPunk Hardcore

Kämpfer
Enora
Journaliste

TOXPACK

«« Kämpfer » s'achève après deux chansons bonus et nous laisse une seule idée en tête : foncer voir Toxpack sur scène !»

16 titres
StreetPunk Hardcore
Durée: 51 mn
Sortie le 31/05/2019
3693 vues

Après s'être démarquée pour ses talents de buveurs, l'équipe de Toxpack, formée en Allemagne en 2001, a dévoilé un premier album, « Stadtgeflüster ». Les concerts se multiplient et après sept albums, le groupe signe avec Napalm Records pour « Schall & Rausch », paru en 2017. Cette année, c'est avec leur nouvelle création, plus Streetcore que jamais et intitulée « Kämpfer », que les musiciens nous emportent dans une ronde endiablée !

C'est avec une introduction plus que soignée et qui impose déjà un bon rythme, ‘Proelium', que s'ouvre cet album entre guitares et voix ; mais c'est dans un registre bien plus Punk qu'on découvre ‘An der Zeit', en allemand bien entendu ! L'ensemble est solide et donne très rapidement envie d'agiter la tête alors pourquoi se priver ? Moins rafraîchissant, ‘Setz die Segel' reste néanmoins un très bon hymne du genre avec une batterie inlassablement martelée par Zoppel qui assure une très bonne assise aux riffs et au chant. Le titre éponyme arrive plutôt rapidement sur cet album, et le moins qu'on puisse dire c'est que Toxpack y met toute sa fougue, toute sa puissance et toute son expérience avec simplicité et efficacité. De légères influences plus Heavy et presque Rock sudiste par moments se mêlent à l'identité du groupe sur ‘Arschloch', un titre solaire qu'on ne peut que recommander !

Irions-nous trop loin en disant que Toxpack, avec ses références musicales diverses mais surtout son énergie débordante réussirait à convertir n'importe qui au Punk ? En tous cas, c'est bien l'impression qu'ils donnent grâce à des chansons comme ‘Liebe ist tödlich' où les guitares de Tommi et Erik peuvent s'exprimer plus librement. Il ne faut pas plus de quelques mesures à ‘Trinkteufel (Herzlich Wilkommen)' pour qu'on soit pris d'une terrible envie de danser dans une atmosphère plus que joyeuse et qui suffit pour motiver à aller découvrir le groupe sur scène ! Petite pause (tout est relatif dans ce contexte) avec la plus mélodique ‘Oben', bonne surprise sur laquelle les guitares peuvent, une nouvelle fois, prendre une place plus grande. Voici ensuite ‘Unten', un morceau plus agressif et où on retrouve des influences presque Punk celtique dans les choeurs.

Bien que cela sous-tende l'ensemble de « Kämpfer », les éléments évoquant le fameux Streetcore pour lequel le groupe s'est rendu célèbre se révèle de manière plus franche par touches, à l'image de l'ouverture de ‘Die letze Bastion' dont le groove doit beaucoup à la basse de Stephan. Avec son côté gentiment teenager (ce n'est pas péjoratif, attention !), ‘Wir sagen Danke' a de quoi remporté un beau succès dans un registre plus doux que ce qui nous a été proposé jusque là, et c'est peut être aussi pour cela qu'on savoure moins ‘All deine Sorgen'. Avec un excellent break, ‘Auf unser Wohl' est sans aucun doute LE titre qui nous remet dans le bain pour la suite ! Après s'être défoulé, Schulle, au chant, se révèle enfin véritablement sur ‘Hauptsache es geht uns gut'.

« Kämpfer » s'achève donc sur ces notes, après deux chansons bonus, ‘Jeder kann ein König sein' et ‘Staub und Dreck', dans une énergie toujours aussi solaire et qui permettra à tout auditeur de passer une heure en excellente compagnie. La seule leçon à en tirer : foncez voir Toxpack sur scène !