6 ans et enfin le nouvel album de Judas Priest de notre cher bien nommé Rob Halford arrive dans les bacs. Et c'est avec impatience que nous nous jetons une oreille sur ce nouvel opus intitulé « Redeemer of Souls » ......pour enfin découvrir si le combo britannique est encore en capacité de nous faire vibrer.
Nous vous avouerons qu'à la première et même à la deuxième écoute, nous avions du mal à être pénetré par les morceaux de ce « Redeemer of Souls », mais à force de l'écouter, nous sommes finalement surpris de retrouver du Judas sur treize morceaux que comporte l'album , mais pas que...
Car cet album est varié et la dilatation se fait en douceur. Les 2 premiers morceaux « Dragonaute » et « Redeemer of Souls » annoncent la couleur d'un heavy atypique et les riffs de guitare sont là. Glenn Tipton s'en donne à coeur joie et Richie Faulkner joue dans la lignée de la boite à KK (KK Downing bien sûr).
L'énergie est là et on retourne vite dans les années 80 et 90 qui ont fait la grande renommée de Judas. Notons la variété de la voix de Rob qui s'imisce parfos vers Ozzy (« March of the damned ») et des compositions qui me rappellent un certain Maiden à l'époque Blaze Bailey (« Cold blooded »).
A noter le départ tonitruand de « Metalizer » avec ce cri de tafiole « à reveiller tout le marais » de Rob au début du morceau, comme il sait si bien les faire. il n'en reste pas moins que la plupart des morceaux sont de qualité et que la formation à l'écoute n'a pas pris de rides: efficacité des riffs des guitares, solis d'envergure, batterie à fond... sans oublier notre Rob préferé qui hausse les couleurs et qui nous ravive l'esprit à tel point qu'après la vaseline, il arrive encore à nous détendre avec le début de la fin « The Begining of the End » dernier morceau de l'album, ballade dédicacée à tous les assholes de la terre.
Alors méfiez vous de cet album et ne vous mettez pas de bouchon dans les oreilles mais fouttez-les vous plutôt dans le derrière. Salut les trouducs!
Lolotrash