Après un premier album éponyme en 1989, House of Lords est toujours vivant et nous propose son dixième album studio. La musique du groupe a toujours été hyper mélodique tendant parfois vers un hard FM très poussé ( il faut dire que l'influence de Gregg Guffria aux guitares et synthés était très présente) et ce n'est pas avec cet album que la "tradition" va être dérogée.
Seulement Jimi Bell, le nouveau guitariste n'est pas Greg Guffria et c'est là une grosse différence. Ce n'est pas un mauvais guitariste, loin de là, mais niveau composition, il n'en n'est pas au même niveau. Question riffs de guitare nous restons sur notre faim. Pourtant le groupe a pris le soin de faire équipe à l'écriture avec Mark Spiro (Giant, Bad English, Cheap Trick etc.) mais la magie n'est pas là. James Christian assure toujours vocalement mais ce n'est pas le producteur qu'il aurait fallu à cet album. La production est plutôt plate et l'on est loin du gros son qui caractérisait les albums mythiques du groupe.
Côté composition, même si House Of Lords n'a jamais été du heavy metal, on s'ennuie quand même parfois à l'écoute des titres où les ballades prédominent . Parfois, même des ballades peuvent vous prendre aux tripes; hélas ce n'est pas trop le cas ici.
'One More' est un morceau énergique, qui nous réveille, un riff sympa, typé hard rock, les mélodies vocales sont travaillées, telles que l'on connaît le groupe, 'Chemical Rush' est un morceau un peu plus heavy dans l'âme, un joli pont avec des choeurs apporte cette touche de sensualité à laquelle le groupe nous avait habitué. Malheureusement trop peu présente sur cet album qui sera à réserver aux inconditionnels du groupe.