Dead City Ruins est un groupe de Hard-Rock Australien. Les voilà de retour, cinq ans après leur dernier album éponyme ''Dead City Ruins'' (2013). Un brin de folie et fortement influencé par Ozzy Osbourne, les Rockeurs se lancent pour leur troisième album studio, « Never Say Die », prêts à nous offrir une petite pépite.
''Devil Man'' introduit la galette avec plaisir. La chanson commence à la guitare saturée aigüe, rapidement suivie par le reste du groupe. Le temps semble s'arrêter lorsque Jake Wiffen, le chanteur nous laisse écouter sa voix pour la première fois. On comprend instantanément l'influence amenée par Ozzy Osbourne au groupe. En plus du look et de l'attitude, la voix du chanteur est très similaire à celle du Prince Of Darkness. Le titre est tout de suite très groovie et agréable à écouter. Le rythme et les riffs sont intéressants et évoluent au fil de l'écoute. On passe de parties relax à plus rapide, et même heavy par moment. La chanson se termine sur les vocalises du chanteur qui donne tout pour la clôturer.
La ballade de l'album est introduite assez tôt. Elle est en quatrième position et se nomme ''Rust & Ruins''. Les riffs des guitares sont très ronds et relaxants, accompagnés d'une batterie simple et lente. Le chanteur prend son temps et monte crescendo avec le refrain. D'ailleurs, c'est au refrain que toute la puissance du morceau prend forme. Un solo de guitare est audible après le deuxième refrain. Il est suivi d'une accélération du rythme jusqu'au refrain suivant qui vient terminer la ballade.
Les ballades c'est sympa, mais rien de tel qu'un titre avec un rythme effréné pour magnifier l'album. Ce titre effréné c'est ''We Are One''. Introduit par les toms du batteur, les guitares ne tardent pas à suivre et à prendre d'avantage d'ampleur lorsque le chant les rejoint. Le morceau est rapide et n'a pas de temps morts, refrains et couplets s'enchaînent sans nous laisser respirer. Malgré la vitesse le tout est super groovie et le solo le prouve d'avantage. Le groupe a compris comment mettre tout le monde d'accord avec un morceau court et intense de moins de trois minutes.
C'est le titre le plus long qui vient clôturer ce nouvel opus. Dead City Ruins profite de la longueur pour en faire un progressif, mais tout en douceur. On commence doucement, même si après les premières secondes de chants les instruments semblent prendre le dessus et nous délivre des riffs tout en puissance et chargés en émotion. ''Lake Of Fire'' explose vraiment après le solo de guitare. C'est une partie à la batterie qui vient introduire ce nouveau segment. Le rythme accélère, le chant est plus puissant et poussé et les parties instrumentales plus saccadées. L'album se clôture sur cette partie accompagnée d'un solo.
Avec ce dernier opus, Dead City Ruins ne fait pas dans la dentelle. Le groupe maîtrise parfaitement son genre et nous offre un album de Hard-Rock qui pourrait être l'un des meilleurs de l'année. ''Never Say Die'' est réussi de bout en bout, et fort à parier que le quatuor australien saura faire parler de lui dans les années à venir.