BETWEEN THE BURIED AND ME
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Métal Progressif
Chroniques

Coma Ecliptic Live
Enora
Journaliste

BETWEEN THE BURIED AND ME

«« Coma Ecliptic », un album live pas franchement indispensable»

11 titres
Métal Progressif
Durée: 71 mn
Sortie le 24/04/2017
7698 vues

Between The Buried And Me est, si vous ne le savez pas déjà, un groupe de Metal Progressif originaire de Caroline du Nord, USA. Leur premier EP sort en 2011 et, six ans plus tard, ils sortent une version live de leur album « Coma Ecliptic » sorti en 2015.

Le premier morceau, « Node » me fait penser à un voyage sur la Lune. Il donne une impression d'apesanteur mais aussi d'étrangeté et de pureté. La voix se détache d'un fond au clavier de façon lancinante. Musicalement, je ne suis pas convaincue mais le ressenti est là. Le groupe s'est fait plaisir sur la durée des morceaux avec cet album et « The Coma Machine » est le premier d'entre eux autour d'une rythmique énergique et d'un clavier, quelques riffs lourds ressortent et la voix semble être en décalage total, dans un autre monde. Ouverture à la Daft Punk pour « Dim Ignition », et ça me plait déjà beaucoup plus, mais je pense que tout est une question de références musicales personnelles.

De la même façon « Famine Wolf » me parle bien plus avec son agressivité contenue et son atmosphère de plus en plus sombre et lourde. Des jeux de voix s'articulent autour des riffs à la guitare, tension et créativité sont au rendez-vous. « King Redeem / Queen Serene » prend la forme d'un duo voix-guitare acoustique planant et léger. Il faut simplement laisser un peu de temps à « Turn On The Darkness » pour voir le titre se transformer en véritable fresque musicale qui me fait parfois terriblement penser à « The Count Of Tuscany » de Dream Theater.

Ambiance cabaret groovy pour « The Ectopic Stroll » qui est un des morceaux les plus intéressants de l'album tant il constitue une expérience sensorielle qui dépasse l'auditif. On se laisse emporter dans un univers parallèle et monstrueusement amusant. Des voix aériennes nous accueillent sur le début de « Rapid Calm », toujours soutenues par un clavier. Peu à peu, l'ensemble gagne en force et en intensité jusqu'à la voix screamée. On continue dans un veine assez similaire avec « Memory Palace » qui n'apporte rien de plus à l'album selon moi.

« Optic Oblivion » débute sur une avalanche sonore et il faut quelques minutes pour bien repérer le rôle de chacun dans cette composition orientalisante mais aussi et surtout tendue et angoissante par moments. A nouveau du piano sur « Life In Velvet » et une voix presque sussurée. Le début de la chanson me fait beaucoup penser à « Half Jack » des Dresden Dolls dans son atmosphère et son écriture, je vous laisse juger par vous-mêmes de la suite.

« Coma Ecliptic » est un album riche et intéressant mais si ce genre musical ne fait pas vraiment parti de ce que vous aimez écouter, ne vous forcez pas car il faut réellement un temps d'adaptation et ce n'est pas, personnellement, le genre de choses que j'aime écouter. J'avoue ne pas réellement comprendre l'intérêt d'en faire une version live puisqu'elle n'apporte rien de transcendant par rapport à l'album studio.