Menu principal
Accueil(current) News Live Reports Interviews The Wall Chroniques Groupes Concerts

Blues Pills

CARMZIOFA
Rédacteur en Chef

Blues Pills

10 titres
Psychedelic Rock
Durée : 43
Sorti le 28/07/2014
5913 vues
Bon voilà ! Après leur magnifique prestation au Hellfest on attendait avec impatience la sortie du premier opus éponyme de Blues Pills. Sorti le 28 juillet 2014, nous tenons dans nos mains la version comprenant également le bonus DVD live enregistré au Hammer of Doom Festival en 2013.

Blues qui ? Ah oui ! Vous ne connaissez certainement pas ce quatuor pour un quart suédois, un quart français (le guitariste Dorian Sorriaux que nous avons interviewé au Hellfest !) et l'autre moitié américaine et qui semble tout droit sorti de woodstock en pleine révolution hippie !

Imaginez un combo regroupant Janis Joplin au chant, Robbie Krieger à la guitare, John Entwistle à la basse et Charlie Watts à la batterie......en 2014 ! Blues Pills est tout simplement talentueux et on se demande comment de si jeunes musiciens soient en capacité à reproduire à la perfection les ambiances du psychédélisme ambiant de ces années-là ! Respect !

Que trouvons-nous dans cet album ? On y trouve par exemple de longues improvisations comme on savait les faire dans ses années-là comme le titre « Ain't no change » (mais est-ce vraiment de l'improvisation ???).

Quand Jimi Hendrix croise Janis Joplin ça donne un titre absolument explosif tel « Jupiter » : une rythmique emballée, un pont psychédélique, des guitares survoltées et une voix qui flirte avec la puissance de la soul. La perfection !

Puis arrive « Black Smoke » : un écrin de velours qui contient de la dynamite ou tout simplement quand une ballade s'emballe avec un solo qui emporte tout sur son passage. Enorme !

Ce qui surprend sur cet album c'est la différence de voix d'Elin Larsson entre ses prestations live et les enregistrements de cet album. En studio, sa voix semble plus black soul que sur scène comme en témoigne le titre « River », une ballade qui amène son lot d'espoir (« I hope my search will find an answer ») mais également comme dans « No hope left for me », deuxième ballade de l'album.

Bien entendu, nous retrouvons dans cet album le titre qui a rendu célèbre Blues Pills : « Devil man ». Sauf, que la version de l'album et complétement différente de celle du premier EP. Exit les vocalises initiales d'Elin, le titre apparait ici sous un angle bien plus péchu ! Surprise !!!

Avec « Astraplane » il est temps de se poser ! Allongez-vous sur l'herbe, fumez et laissez-vous planer par le titre le plus psychédélique de l'album et un orgue qui fait son apparition pour rendre l'ambiance encore plus déchirée (« lying in the dark my eyes are closed, on my knees it's your last chance to make me know, the sky is black as this feeling in my soul »).

Avec un titre comme « Gypsy » on revient dans l'univers Hendrixien. Rien à voir avec le tube de Uriah Heep : ici la wah wah est poussée à fond et les percussions font leur effet comme si on était sur scène à Woodstock en 1969.

L'album s'achève - déjà - avec « Little Sun », une ballade dans laquelle Elin nous dévoile un registre plus posé, plus grave. Une merveille de sensualité !

Alors voilà ! On m'informe que Nixon vient d'ordonner l'envoi de nouvelles troupes au Vietnam et que le Général de Gaulle vient de démissionner. On a aussi entendu dire que les américains vont envoyer des hommes sur la lune ! On aura tout entendu !!! Il est temps pour nous d'organiser les Bed In de la paix en écoutant le nouvel album de Blues Pills, n°1 des ventes aux US devant le tube « Aquarius / Let the Sunshine In » de The 5th Dimension. Ah !!!! Quelle belle période vivons-nous !
s