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Heavy Metal Sanctuary

United Rock Nations

Battleaxe

12 titres
Heavy Metal / Hard Rock
Durée : 47
Sorti le 21/02/2014
4417 vues
Bon sang Doc, mais en quelle année sommes-nous revenus ? - 1983, Marty, mais oui c'est bien 1983 »... Ressortez les pantalons moule-bite à rayure, perfectos à frange et vestes à patches, car voici Battleaxe. Ou plutôt re-voici, car le principal fait d'arme des anglais fut une première partie de Saxon... avant que de splitter au moment d'être signés... Bref, un petit côté groupe maudit, qui le rendra sympathique à plus d'un et incite à jeter une oreille distraite.

Et là, pas l'ombre d'une surprise: si vous n'êtes pas un inconditionnel de la NWOBHM, passez votre chemin! Les autres pourtant, à n'en pas douter une majorité de quadragénaires (ou plus), risquent bien de faire fi de leur lumbago pour headbanger furieusement sur les titres les plus aboutis de ce « Heavy Metal Sanctuary » (« Give it more », « Rebel without a cause », ou encore le titre éponyme), au risque d'aggraver également une calvitie naissante... Mais qu'importe, car c'est si bon la nostalgie, n'est-ce pas Jeanine?

Car pour ses meilleures parties, entre mid-tempos et quasi speed par moment, cet album nous ramène évidemment à ses glorieux compatriotes Saxon, et avec un peu d'indulgence pour le chanteur, à Judas Priest, lorsque Dave King attaque certains aigus. L'influence majeure est à chercher de l'autre côté du Channel, chez les teutons d'Accept, les vocalistes respectifs partageant une voix aigue et rapeuse (sans compter les treillis camouflages semble-t-il) et les gratteux le goût du riff basique, lourd et entêtant (« The legions unite »).

Pas de quoi s'emballer non plus, car, avec une remarquable cohérence, Battleaxe nous inflige également les purges typiques du heavy des 80's, à savoir le titre mélodique dit « à ambiance » avec , cerise sur le gâteau, une intro en faux live (« Devil Calls ») ou encore le mid-tempo dégoulinant, flanqué de parties de guitare acoustique (« Kingdom Come »).

Mais ces coups de mou demeurent rare, et malgré un son qui aurait pu être plus moderne, au final, cette écoute sera un bon moment pour les amateurs du genre...voire même une heureuse alternative à l'écoute, pour la 4e fois dans la journée, de « Balls to the wall »... Pour les autres, rassurez-vous, Dieu merci, nous sommes bien de retour en 2014 !

Larry
s