Altering Fates Of Destiny
Blood Potatoe
Journaliste
LOUDBLAST
«40 après ses débuts, Loudblast arrive encore à nous surprendre avec ''Altering Fates Of Destiny'', un opus qualitatif qui dévoile toute sa richesse au fil des écoutes»
10 titres
Death/Thrash Metal (early), Death Metal (later)
Durée: 44 mn
Sortie le 25/10/2024
182 vues
Un soir d’octobre dans un bar metal parisien
-salut vieux
-hé kestuféla ?
-j’étais au Klub voir Testicular Purulence, du bon gros death qui sent des aisselles, et je voulais profiter du demi au prix de la pinte avec ma place. Et toi, quoi de vieux ?
-ben, je dois chroniquer le dernier Loudblast et je trouve pas d’accroche. Je me suis dit que venir ici allait m’aider. Mais plus je l’écoute, moins j’inspire.
-eh bien, commence par donner des infos techniques comme l’intégration de Nicklaus Bergen au poste de guitariste et l’enregistrement des parties de batterie, excellentes au demeurant, de Nicolas ‘’Ranko’’ Muller en remplacement d’Hervé Coquerel
-mouais, pas con
-et puis tu peux dire que 'From Beyond II (The Return)', s’il n’est pas représentatif du reste de l’album, n’en reste pas moins un excellent opener dont le refrain reste en tête dès la première écoute
-c’est vrai que c’est un morceau accrocheur qui fait bien la transition avec ''Manifesto''
-tu peux mettre en avant l’homogénéité de cet opus, riche en riffs solides et en soli débridés mais toujours maitrisés. Evoque le côté sludgy de 'Crystal Skin', avec ses faux airs de Crowbar. Et puis ce 'Fortress' aux doux relents de Paradise Lost, qui clôture l’album sur une note mélancolique. Il faut convaincre tes lecteurs qu’une écoute attentive et répétée leur fera découvrir des détails non ouïs la première fois !
-et préciser que l’ADN du groupe reste présent via certains accords typiques ou ces voix en arrière-plan.
-je parlerais aussi du chant de Stéphane, qui semble être allé chercher au plus profond de lui ce ton grave qui sied parfaitement à cet opus, en témoigne 'He Who Slumbers'
-pas faux. On sent bien l’expérience du bonhomme
-tu peux terminer en disant que, à l’instar d’un grand cru, Loudblast se bonifie avec le temps, cette cuvée 2024 se dégustant sans modération. Et qu’on a hâte de se faire botter le cul en 2025 avec la tournée des quarante ans. Et puis il faut mentionner l’édition limitée incluant trois titres bonus, le superbe artwork, le coffret spécial avec t-shirt, K7…
-oui, mais là j’ai plus la place et je vais louper le dernier métro !