Fondée en 1992 par le chanteur, auteur-compositeur et designer Mr Lordi, Lordi est l'un des principaux groupes de Rock Heavy Metal finlandais de notre époque. Originairement enracinée à Rovaniemi, au nord de la Laponie, le groupe a réalisé sa percée internationale après avoir remporté l'Eurovision avec leur chanson à succès "Hard Rock Hallelujah" en 2006.
Depuis lors, la troupe non conventionnelle s'est frayé un chemin sous les projecteurs de l'Europe avec force avec des costumes de monstres élaborés. Ils sont reconnus et font parti des programmations de festivals mondiaux.
Les monstres, dans tout les sens du terme, du Hard Rock finlandais continue avec succès de nous donner la chair de poule avec sa manière unique qui est aussi étrange qu’accrocheuse. Leur dix-huitième album studio et premier album sous le label Atomic Fire Records, « Screem Writers Guild » sort le 31 mars. Comme en témoignent les dernières décennies, Mr Lordi s'est fait un nom en tant que metteur en scène du cinéma d'horreur du groupe.
Le thème de « Screem Writers Guild » est basé sur la plus grande passion de Mr Lordi : les films d’horreur.
Le titre de l’album « Screem Writers Guild » peut faire évidemment penser à la « Screen Writers Guild », qui est une organisation de scénaristes formée en 1920, à une époque considérée comme un âge d’or d’Hollywood. On sait que Mr Lordi est pourtant fan de l ‘époque des années 70 et 80. C’est juste qu’il est fan de jeux de mots subtils, se faisant plaisir pour notre plus grande satisfaction.
L’album n’est pas trop Heavy, pas trop Metal, très orienté années 80, traditionnel simple et efficace. Par contre, beaucoup de monstres du cinéma sont toujours présent dans quelques recoins sombres.
Mr Lordi et sa troupe nous emmène dans les sombres profondeurs de son esprit créatif. A côté de ça, il nous fait découvrir des endroits magnifiques, notamment dans la séquences athématique « Lycantropical Island ». Celle-ci nous laisses nous échapper dans un générique d’un ancien feuilleton se déroulant au bord de la plage. Nous ne sommes plus pendant un court instant dans le Metal, le clavier prend ses marques.
« Thing in the Cage » et « Unliving Picture Show » se veulent beaucoup plus Hard Rock.
« The Bride » s'avère être une ballade atmosphérique et romantique sur le monstre de Frankenstein chantant à sa mariée, se faufilant discrètement dans le festival du film de Lordi. Cette chanson permet est une bouffée d’air pur au milieu de l’album. On retrouve la part sensible, douce et émotionnelle de la voix qui est généralement rocailleuse. Mr Lordi est en retrait, s’empêche de pousser des grognements.
Le morceau final, intitulé à juste titre "End Credits", est particulièrement personnel pour M. Lordi, dans lequel il résume l'histoire de sa vie jusqu'à présent, également présent dans son fameux livre autobiographique « Lordiary ». C’est une chanson qu'il a écrite pour ses propres funérailles. Il souhaite également avoir « God Of Thunder » de Kiss pour cet évènement. C’est cette chanson qui l’a encore plus motivé à pousser à faire connaître son groupe.
Ce festival cinématographique et musical est un régal. « Screem Writers Guild » est un album varié avec de la musique des années et des morceaux Hard Rock. Lordi nous a raconter l’histoire de créatures, qui ne souhaite faire de mal à qui que ce soit, mais qui est maltraité par les êtres humains. J’ai vraiment hâte de les revoir sur scène pour voir les nouveautés visuelles !