KATAKLYSM
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Death Metal (early), Melodic Death Metal (later)
Chroniques

Meditations
Julien Pingenot
Journaliste

KATAKLYSM

«Avec ce nouvel album, Kataklysm nous offre un album aux compositions solides et est bien au-dessus du précédent album !!»

10 titres
Death Metal (early), Melodic Death Metal (later)
Durée: 38 mn
Sortie le 01/06/2018
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Kataklysm est un groupe qu'on ne présente plus tant son parcours est riche et quelque peu complexe. En effet, le quatuor québecois a connu deux grandes phases dans son parcours, la première phase est de 1992 à 1998, où le groupe nous propose un death metal très carverneux, connu pour ces hyperblasts et avec un chant de Sylvain Houde, complètement possédé, lors de cette période le groupe fut très productif et dans toutes ces sorties je retiendrai « The Mystical Gate of Reincarnation » de 1993 et « Sorcery » de 1995. Kataklysm entre dans sa seconde ère lors du départ de Sylvain Houde. Depuis ce départ , c'est Maurizio Iacono, originellement bassiste de la formation, qui reprend le poste de chanteur et délaisse son ancien poste à Stéphane Barbe. Depuis ce départ, Kataklysm, n'a cessé de se muer pour progressivement être le groupe qu'on connaît aujourd'hui, un groupe de Death Mélodique puissant, sans artifice et qui va droit au but.

C'est après un décevant (pour ma part) « Of Ghosts and Gods », que Kataklysm revient en 2018 avec « Meditations » et autant vous le dire tout de suite, c'est bien meilleur !

Ce nouvel opus, s'ouvre avec « Guillotine » avec son très bon riff d'intro, le morceau est rapide, le chant énervé à souhait, avec une petite touche « hardcore », qui rend le morceau efficace et très énergique, ce qui en fait en une excellente entrée en matière. « Outsider » ne nous laisse pas le temps de reprendre notre souffle, et continue ce que le premier morceau à commencé. Avec « Outsider », on retrouve le Kataklysm moderne des derniers opus, ce qui peut en embêter certains mais sur ce morceau, c'est plus qu'efficace et il faut le dire un bon morceau.

Passons rapidement sur « The Last Breath I'll Take Is Yours » et concentrons nous sur « Narcissist » qui est certainement le morceau le plus intéressant de cette nouvelle galette, en effet le rythme tribal du morceau est vraiment intéressant, et montre que le quatuor est capable de créer des ambiances vraiment puissante et marquante, seul problème le morceau est trop court à mon goût. Avec « Born To Kill And Destined To Die » on revient sur un morceau plus commun pour Kataklysm mais qui possède son petit moment de gloire un petit solo qui fait plaisir.

« In Limbic Resonance » est LE morceau qui m'a fait apprécier cet album comme il se doit, pourquoi, parce que le groupe tente des choses et prends des risques. En effet, ce morceau commence tout simplement par un riff black metal, mais ce n'est pas seulement, les guitares qui le sont mais aussi Maurizio au chant, qui peut être assez similaire tout au long l'album, tente de se rapprocher d'un chant black. Les élément death ne sont pas pour autant laissé de côté mais le quatuor arrive à mixer son style de death mélodique avec des éléments de black, ce qui est intéressant.

Après ce titre, on enchaîne avec « And Then I Saw Blood », un morceau beaucoup plus mélodique et dans ce que sait faire Kataklysm. Et on enchaîne sur la doublette, « What Doesn't Break Doesn't Heal » et « Bend The Arc, Cut The Cord », qui sont assez oubliables... En effet, après « In Limbic Resonance » qui a une réelle identité, je trouve que la seconde moitié de cet album est moins intéressante, cela s'essouffle quelque peu.

Même le dernier morceau « Achilles Heel », même si il est plus intéressant que ce qui a précédé, n'arrive pas à bien conclure cet album. Le morceau est plutôt lent et langoureux, et essaye de créer une atmosphère mais peine à y arriver...

Pour conclure, cette nouvelle galette « Kataklysmique » est définitivement plus intéressante que l'effort précédent. En effet, sur cet album, le quatuor est très bon sur les morceaux rentre-dedans et direct comme « Narcissist » et « In Limbic Resonance », mais peine avec les morceau plus lent notamment sur la seconde moitié de l'album qui s'essouffle sur la durée.