30 ans de carrière, pour certains, c'est le moment de lever le pied. Ce qui n'est pas vraiment le cas avec les allemands de PINK CREAM 69 qui nous gratifient pour l'occasion d'un 14e album qui démarre pied au plancher avec « We bow to none » : riff de guitare accrocheur, double grosse caisse et chant rageur. La renommée du groupe basée sur la mélodie est perpétuée ici et vous vous en rendrez compte tout au long de l'écoute. Les parties de guitare sont jouées avec maestria, tout en feeling. Ici la technique est au service des morceaux et n'est pas utilisée comme principal attrait ( à l'instar d'un Mr BIG (excepté peut être sur le premier album)).
« Walls come down » déboule juste après et vous emmène dans sa danse ; encore une fois, cette science du riff, de la mélodie, des refrains que vous vous plaisez à chanter est imparable.
Sur les 10 morceaux qui figurent sur le cd, vous trouverez ce à quoi vous vous attendiez. Du hard mélodique qui flirte parfois avec le heavy ( « Path of destiny »), « Man of sorrow » une balade électrique et énervée, des morceaux aux refrains et riffs imparables, taillés pour la scène : « No more fear », « Walls come down » ou encore « Bloodsucker ». Il y a bien évidemment les balades réglementaires « Vagrant of the night » et « The other man ».
Dommage, pour moi, que l'album finisse sur les deux chansons les plus faibles de l'album. L'impact en est réduit, d'autant plus que je trouve que les guitares et la batterie auraient gagné, afin de conforter la puissance des compositions, à être beaucoup plus présentes. C'est un des seuls petits bémol que je trouve à cet opus. Il n'en reste pas moins que pour tout amateur de hard mélodique cet album saura vous accrocher grâce à la qualité des compositions.