Guitare en Scène est le "petit" festival qui a tout d'un grand. Il suffit pour cela de se référer à quelques têtes d'affiche passées précedemment sur la scène du festival : Ana POPOVIC, Pat Mc MANUS, Joe BONAMASSA, MOTORHEAD, Steve LUKATHER,
G3 ( Steve MORSE, Joe SATRIANI, Steve VAI), Beth HART, GOTTHARD, AIRBOURNE, SCORPIONS, EUROPE…..Bref que du beau monde et de l'éclecticité.
Le parrain de cette année était Joe SATRIANi et les têtes d'affiche étaient ZUCCHERO et STING.
La journée du jeudi 19 juillet nous intéressait plus particulièrement puisqu'étaient présents à l'affiche : ROSEDALE, THE DEAD DAISIES, JOE SATRIANI et les franchies de MISS AMERICA.
Avant toute chose, je voudrais remercier l'organisation et les attachés de presse du festival pour l'accueil dont nous avons bénéficié. Merci de nous aider à pouvoir transmettre notre passion.
Vous retrouverez bientôt les interviews de Deen CASTRONOVO ( THE DEAD DAISIES) et Joe SATRIANI sur votre site préféré.
Passons au vif du sujet avec les prestations des DAISIES en tout premier lieu. Le groupe tourne intensément maintenant et la scène est vraiment un de ses points forts. Un nouveau batteur a intégré le groupe (Deen CATRONOVO) en remplacement de Brian TICHY. Le nouvel album "Burn it Down" au son très orienté seventies est sorti depuis quelque temps et le groupe est là pour le défendre.
Le concert démarre avec "Resurrected" et d'entrée le groupe assure le show : Doug ALDRICH assume complètement son rôle de guitar hero et se place directement sur le devant de la scène, multiplie les poses tandis que David LOWY se faisant plus discret assure une rhythmique béton. Deen CASTRONOVO est heureux derrière ses fûts et forme un duo rhytmique sans faille avec Marco MENDOZA. Le charisme de John CORABI fait le reste. Le public apprécie et le groupe enchaîne ses "déjà" classiques :
"Make Some Noise" ou "Mexico". La foule chante avec le groupe et ne demande qu'à s'enflammer. Une reprise de CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL : " Fortunate son", le morceau préféré des DAISIES, à savoir une reprise vitaminée des STONES "Bitch", le temps passe vite, pas de temps mort, le groupe est là pour jouer pas pour parler ( ceux qui ont été voir STEEL PANTHER apprécieront). L'unité du groupe et la joie de jouer ensemble se ressent très bien : il est très plaisant de voir un groupe jouer avec la banane sur scène. Puis vient le dernier morceau : une reprise d'un morceau mythique "Highway Star" qui vient prouver une fois de plus que les références du groupe sont ancrées dans les seventies et que l'orientation donnée à leur dernier album n'est pas une lubie.
Un excellent set, un peu trop court, mais qui aura encore permis aux DAISIES d'assumer un statut de bêtes de scène.
La tête d'affiche du jour est un monstre sacré de la guitare : Joe SATRIANI. Il aime beaucoup ce festival puisqu'il revient pour la troisième fois ( il avait fêté ses soixante ans en 2016 sur cette même scène). IL faut bien avouer que la particularité de ce festival est sa dimension humaine : une jauge de 5000 spectateurs maximum qui permet de bien apprécier tous les artistes programmés. Une sélection de food-trucks , des produits régionaux, tout est pensé pour le bien être des festivaliers et des musiciens.
C'est à 22h que se présente Joe, tout sourire, avec ses éternelles lunettes de soleil, accompagné de ses musiciens : Bryan BELLER à la basse, Joe TRAVERS à la batterie et Mike KENEALLY aux claviers et guitare. Ce dernier se révélant un excellent sparring partner lors des duos avec le maître de la soirée. J'ai regretté le son un peu trop métallique de sa guitare qui empêchait d'éprouver la quintessence de son jeu.
Les classiques défilent "Satch Boogie", "Flying in A Blue Dream", "Always With Me, Always With You"… Le dernier album est aussi à l'honneur avec quelques titres. Le public n'a d'yeux que pour Joe; il faut dire que celui-ci est tellement en phase avec sa guitare, qu'elle en devient un personnage à part entière. Il fait corps avec elle, s'amuse à sortir des sons improbables, jouant avec le vibrato, et à la manière d'HENDRIX, joue avec ses dents.
Ce qui est étonnant, c'est qu'avec des morceaux entièrement musicaux, Joe arrive à faire chanter le public. Il faut dire que nombre de ses gimmicks à la guitare sont propices à être repris en choeur.
Nous avons droit à un petit solo de basse et de batterie pour bien prouver que les musiciens l'accompagnant ne sont pas de simples faire-valoir.
Par contre, j'avoue que deux heures de show, sans chant, c'est un peu long et il me tarde de découvrir la surprise promise à la fin du show. "Surfing With the Alien" clôt le set et nous découvrons alors que Doug ALDRITCH et Uli JON ROTH vont venir pour une jam "improvisée".
Quelques soucis d'ampli pour Doug retardent le moment puis "Along The Watchtower" chanté par Uli suivi d'un épique "Smoke on The Water" chanté par Doug finissent de nous achever. Les trois compères sur scène ont l'air de s'amuser et chacun offre la politesse à un de ses acolytes de pouvoir improviser sur les morceaux. Si vous êtes un amoureux des solos de guitare vous serez ravis, si vous êtes plus dans le trip "morceau concis mais accrocheur", vous aurez peut être trouvé le temps long.
Il n'empêche que c'est une des particularités de ce festival : offrir à ses spectateurs des événements que vous ne pourriez trouver ailleurs. En ce sens, la promesse est tenue et il faut vraiment les en remercier. La musique est à l'honneur.
Nous attendrons dons l'année prochaine pour voir si l'organisation a réussi à faire venir les deux groupes dont elle rêve. A découvrir dans l'interview qui sera mise en ligne. Si ce n'est pas du spoiler çà !
G3 ( Steve MORSE, Joe SATRIANI, Steve VAI), Beth HART, GOTTHARD, AIRBOURNE, SCORPIONS, EUROPE…..Bref que du beau monde et de l'éclecticité.
Le parrain de cette année était Joe SATRIANi et les têtes d'affiche étaient ZUCCHERO et STING.
La journée du jeudi 19 juillet nous intéressait plus particulièrement puisqu'étaient présents à l'affiche : ROSEDALE, THE DEAD DAISIES, JOE SATRIANI et les franchies de MISS AMERICA.
Avant toute chose, je voudrais remercier l'organisation et les attachés de presse du festival pour l'accueil dont nous avons bénéficié. Merci de nous aider à pouvoir transmettre notre passion.
Vous retrouverez bientôt les interviews de Deen CASTRONOVO ( THE DEAD DAISIES) et Joe SATRIANI sur votre site préféré.
Passons au vif du sujet avec les prestations des DAISIES en tout premier lieu. Le groupe tourne intensément maintenant et la scène est vraiment un de ses points forts. Un nouveau batteur a intégré le groupe (Deen CATRONOVO) en remplacement de Brian TICHY. Le nouvel album "Burn it Down" au son très orienté seventies est sorti depuis quelque temps et le groupe est là pour le défendre.
Le concert démarre avec "Resurrected" et d'entrée le groupe assure le show : Doug ALDRICH assume complètement son rôle de guitar hero et se place directement sur le devant de la scène, multiplie les poses tandis que David LOWY se faisant plus discret assure une rhythmique béton. Deen CASTRONOVO est heureux derrière ses fûts et forme un duo rhytmique sans faille avec Marco MENDOZA. Le charisme de John CORABI fait le reste. Le public apprécie et le groupe enchaîne ses "déjà" classiques :
"Make Some Noise" ou "Mexico". La foule chante avec le groupe et ne demande qu'à s'enflammer. Une reprise de CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL : " Fortunate son", le morceau préféré des DAISIES, à savoir une reprise vitaminée des STONES "Bitch", le temps passe vite, pas de temps mort, le groupe est là pour jouer pas pour parler ( ceux qui ont été voir STEEL PANTHER apprécieront). L'unité du groupe et la joie de jouer ensemble se ressent très bien : il est très plaisant de voir un groupe jouer avec la banane sur scène. Puis vient le dernier morceau : une reprise d'un morceau mythique "Highway Star" qui vient prouver une fois de plus que les références du groupe sont ancrées dans les seventies et que l'orientation donnée à leur dernier album n'est pas une lubie.
Un excellent set, un peu trop court, mais qui aura encore permis aux DAISIES d'assumer un statut de bêtes de scène.
La tête d'affiche du jour est un monstre sacré de la guitare : Joe SATRIANI. Il aime beaucoup ce festival puisqu'il revient pour la troisième fois ( il avait fêté ses soixante ans en 2016 sur cette même scène). IL faut bien avouer que la particularité de ce festival est sa dimension humaine : une jauge de 5000 spectateurs maximum qui permet de bien apprécier tous les artistes programmés. Une sélection de food-trucks , des produits régionaux, tout est pensé pour le bien être des festivaliers et des musiciens.
C'est à 22h que se présente Joe, tout sourire, avec ses éternelles lunettes de soleil, accompagné de ses musiciens : Bryan BELLER à la basse, Joe TRAVERS à la batterie et Mike KENEALLY aux claviers et guitare. Ce dernier se révélant un excellent sparring partner lors des duos avec le maître de la soirée. J'ai regretté le son un peu trop métallique de sa guitare qui empêchait d'éprouver la quintessence de son jeu.
Les classiques défilent "Satch Boogie", "Flying in A Blue Dream", "Always With Me, Always With You"… Le dernier album est aussi à l'honneur avec quelques titres. Le public n'a d'yeux que pour Joe; il faut dire que celui-ci est tellement en phase avec sa guitare, qu'elle en devient un personnage à part entière. Il fait corps avec elle, s'amuse à sortir des sons improbables, jouant avec le vibrato, et à la manière d'HENDRIX, joue avec ses dents.
Ce qui est étonnant, c'est qu'avec des morceaux entièrement musicaux, Joe arrive à faire chanter le public. Il faut dire que nombre de ses gimmicks à la guitare sont propices à être repris en choeur.
Nous avons droit à un petit solo de basse et de batterie pour bien prouver que les musiciens l'accompagnant ne sont pas de simples faire-valoir.
Par contre, j'avoue que deux heures de show, sans chant, c'est un peu long et il me tarde de découvrir la surprise promise à la fin du show. "Surfing With the Alien" clôt le set et nous découvrons alors que Doug ALDRITCH et Uli JON ROTH vont venir pour une jam "improvisée".
Quelques soucis d'ampli pour Doug retardent le moment puis "Along The Watchtower" chanté par Uli suivi d'un épique "Smoke on The Water" chanté par Doug finissent de nous achever. Les trois compères sur scène ont l'air de s'amuser et chacun offre la politesse à un de ses acolytes de pouvoir improviser sur les morceaux. Si vous êtes un amoureux des solos de guitare vous serez ravis, si vous êtes plus dans le trip "morceau concis mais accrocheur", vous aurez peut être trouvé le temps long.
Il n'empêche que c'est une des particularités de ce festival : offrir à ses spectateurs des événements que vous ne pourriez trouver ailleurs. En ce sens, la promesse est tenue et il faut vraiment les en remercier. La musique est à l'honneur.
Nous attendrons dons l'année prochaine pour voir si l'organisation a réussi à faire venir les deux groupes dont elle rêve. A découvrir dans l'interview qui sera mise en ligne. Si ce n'est pas du spoiler çà !