Report - Nightland au Petit Bain le 18/01/2017
Stephane Masson
Journaliste

«Nightland au Petit Bain le 18/01/2017, première partie de Fleshgod Apocalype»

Créé 18/01/2017
10401 vues

Ce soir me voici de retour au Petit Bain la soirée est placée sous le signe du Death Metal et force est de constaté que les hostilités ne sont pas encore commencées que la salle se remplie très très bien…

Toute fois pas de perte de temps et on attaque direct dans le bois dur avec Nightland groupe de Death Metal Symphonique originaire d'Italie. En parlant de bois dur autant dire qu'ils ne perdront pas de temps pour nous mettre dans l'ambiance avec un Death Métal rapide et avec ces petites touches mélodiques qui viennent survoler leurs riffs tranchants.
Vêtu de tenues pouvant rappeler celle de certains gladiateurs Nighland met doucement mais surement le feu au public avide de métal. Une chose est certaine à la fin du set la foule a le pouce dirigée vers le ciel et Nightland est attendu de pied ferme pour d'autres dates quand ils le veulent.

Petit pause bien méritée sur fond de musique mélodique en attendant l'arrivée de Carach Angren groupe d'Horror Métal originaire de Limburg.

La lumière s'éteint et une mélodie au violoncelle nous envahie doucement alors que les membres du groupe montent sur scène les uns après les autres. Alors que le dernier membre du groupe vient à peine de s'installer les chevaux sont lancés au triple galop et un son lourd et saccadé nous explose à la tronche alors que le clavier d'Ardek bouge dans tout les sens semblant vouloir échapper à la folie qui semble s'emparer du musicien qui le triture. L'idée du clavier monté sur un bras articulé est vraiment terrible. Le public est en transe dès le premier titre et il en sera ainsi jusqu'à la dernière note arrivée trop tôt à mon gout…un show qui sera passé à 100 à l'heure avec un chanteur bien cinglé comme on les aime.

Et voici l'heure de Fleshgod Apocalypse groupe de Death Métal romain. Dès leur arrivée sur scène la déco et les tenues des membres nous transportent quelques siècles en arrière à la court d'un roi Italien, probablement maudit d'ailleurs….Musicalement le son lourd des guitares et les mélodies sont des plus efficaces, et quand le tout est saupoudré d'une double grosse caisse qui nous martèle sans cesse et d'un pianiste enragé le résultat ne peut être que du pur bonheur. Le public devient de plus en plus intenable et les slams s'enchainent alors que la foule en furie forme des vagues qui viennent se briser sur le bord de la scène. Le show sera émaillé quelques instants par un petit souci d'amplis mais cela n'entachera en rien le voyage dans l'univers de Fleshgod Apocalypse qui transformera ce petit incident en moment de connivence avec le public avant de nous remettre une couche de Death Metal.
Le public est conquis et hypnotisé, la fosse est si pleine que les cuisses de votre humble serviteur écrabouillées contre la scène s'en souviennent encore…
Fleshgod Apocalypse nous aura régalé avec un méga show et on les en remercie…