Après une longue absence scénique, Dead Sexy fête en ce samedi printanier ses retrouvailles avec le public parisien ainsi que la sortie de son dernier méfait discographique ''In Nomine Corpus''. C’est le NO.PI qui a été choisi pour l’occasion. Sis Place de Clichy dans le 8e arrondissement de Paris, ce bar lounge, paré de boiseries et de confortables canapés en cuir, est doté d’une scène de taille respectable à même d’accueillir une petite dizaine de musiciens.
Conscient qu’un simple concert ne suffirait pas à célébrer 20 ans de bruit et de fureur décibélique, le trio a décidé de nous convier à une soirée cabaret qui verra différents artistes animer la soirée.
La salle se remplit doucement d’un public pour le moins hétéroclite, du vieux rocker au cuir usé au jeune bobo apprêté.
Il est 21h15 quand un Monsieur Loyal, tout de blanc vêtu, nous souhaite la bienvenue au Dead Sexy cabaret avant de céder sa place aux premiers performers.
L’honneur revient donc à Otomo De Manuel, crooner tout de vert vêtu, de nous charmer de sa voix suave mais puissante. Ilel Elil, à la pâleur fantomatique, l’accompagne au violoncelle.
Miss Poppy Champagne, costume noir et voile rouge couvrant son visage, nous gratifie de deux chansons dont une reprise de NTM, surprenante mais agréable version de 'Ma Benz'. Joey Starr en aurait probablement eu un frisson.
Ilel Elil délaisse son instrument à cordes et reprend le 'Je me suis fait tout petit' de Brassens avant de laisser place à Régis et Mathias pour un duo voix/guitare acoustico-électrique.
'Tout ira bien' nous rassure Ilel Elil, paré d’un costume bulle du plus bel effet, confectionné semble-t-il par sa chère et tendre, Laurence Verdier.
'Back To Black' voit le retour de Poppy Champagne derrière le micro, accompagnée par Laura Chevallier à la guitare. Amy Winehouse a dû apprécier l’hommage vu la qualité d’interprétation.
Ilel Elil, toujours au violoncelle, se voit rejoint par un Otomo grimé en geisha pour une interprétation habitée du 'China Girl' de Bowie.
Rideau, entracte. Place aux héros du jour.
Dead Sexy entame les hostilités à 22h15 tapantes avec l’énervé 'A New Popular Life'. Stéphane Hervé, que les nostalgiques de Guérilla Radio (programmé en son temps sur La Radio Rock) écoutaient avec ferveur, envoie des déhanchés à faire pâlir Elvis. Emmanuelle 5, véritable pile électrique à six-cordes, privilégie squats, fentes et autres génuflexions entre deux riffs acérés.
Sur 'You Can Make It', Stephane s’empare d’une guitare et Laura d’un micro, boostant un morceau qui ne manque déjà pas d’énergie à la base.
L’hilarant 'Selfie Gluten Free' nous convainc qu’on est tous des têtes à claques, qu’on s’en cogne et qu’on s’en tape, pourvu que ça envoie du bois.
'Forever High' et 'Panorama', entrainants voire dansant pour le second, font remuer le popotin, la frappe lourde et sèche de Bob Snake (ex-Sortilège et Shaka Ponk) y étant pour beaucoup.
Laura réendosse la guitare sur 'A Kiss', joué par le groupe pour la deuxième fois seulement, enchainé au groovy 'Just A Dog'.
Le véloce 'Hellywood' voit Stephane se donner à fond devant son jeune fils, monté sur scène, et qui ne semble pas si impressionné que ça.
Emmanuelle 5, en mode toupie, tronçonne du riff sur 'Black Box Baby' avant que Myriam ne s’empare d’une rutilante Gibson SG, et l’accompagne sur 'Lonesome Poupee'.
Il fait chaud dans la salle mais la température monte encore d’un cran avec la triplette 'Kamikaze/Ca Plane Pour Moi/God Save The Queer', occasion d’un bœuf géant avec tous les artistes, Steph s’en venant fendre la foule pour éructer un dernier refrain rageur.
Quatorze titres, une heure de jeu et c’est déjà fini. On en aurait bien repris un peu.
En guise d’ultime rappel, Otomo nous la joue Iggy Pop pour un 'I Wanna Be Your Dog' electro indus ultra habité.
Une bien belle soirée pour un anniversaire réussi.
Setlist :
A New Popular Life
You Can Make It
Selfie Gluten Free
Anyway
Forever High
Panorama
A Kiss
Just A Dog
Hellywood
Black Box Baby
Lonesome Poupee
Kamikaze
Ca plane pour Moi
God Save The Queer
Conscient qu’un simple concert ne suffirait pas à célébrer 20 ans de bruit et de fureur décibélique, le trio a décidé de nous convier à une soirée cabaret qui verra différents artistes animer la soirée.
La salle se remplit doucement d’un public pour le moins hétéroclite, du vieux rocker au cuir usé au jeune bobo apprêté.
Il est 21h15 quand un Monsieur Loyal, tout de blanc vêtu, nous souhaite la bienvenue au Dead Sexy cabaret avant de céder sa place aux premiers performers.
L’honneur revient donc à Otomo De Manuel, crooner tout de vert vêtu, de nous charmer de sa voix suave mais puissante. Ilel Elil, à la pâleur fantomatique, l’accompagne au violoncelle.
Miss Poppy Champagne, costume noir et voile rouge couvrant son visage, nous gratifie de deux chansons dont une reprise de NTM, surprenante mais agréable version de 'Ma Benz'. Joey Starr en aurait probablement eu un frisson.
Ilel Elil délaisse son instrument à cordes et reprend le 'Je me suis fait tout petit' de Brassens avant de laisser place à Régis et Mathias pour un duo voix/guitare acoustico-électrique.
'Tout ira bien' nous rassure Ilel Elil, paré d’un costume bulle du plus bel effet, confectionné semble-t-il par sa chère et tendre, Laurence Verdier.
'Back To Black' voit le retour de Poppy Champagne derrière le micro, accompagnée par Laura Chevallier à la guitare. Amy Winehouse a dû apprécier l’hommage vu la qualité d’interprétation.
Ilel Elil, toujours au violoncelle, se voit rejoint par un Otomo grimé en geisha pour une interprétation habitée du 'China Girl' de Bowie.
Rideau, entracte. Place aux héros du jour.
Dead Sexy entame les hostilités à 22h15 tapantes avec l’énervé 'A New Popular Life'. Stéphane Hervé, que les nostalgiques de Guérilla Radio (programmé en son temps sur La Radio Rock) écoutaient avec ferveur, envoie des déhanchés à faire pâlir Elvis. Emmanuelle 5, véritable pile électrique à six-cordes, privilégie squats, fentes et autres génuflexions entre deux riffs acérés.
Sur 'You Can Make It', Stephane s’empare d’une guitare et Laura d’un micro, boostant un morceau qui ne manque déjà pas d’énergie à la base.
L’hilarant 'Selfie Gluten Free' nous convainc qu’on est tous des têtes à claques, qu’on s’en cogne et qu’on s’en tape, pourvu que ça envoie du bois.
'Forever High' et 'Panorama', entrainants voire dansant pour le second, font remuer le popotin, la frappe lourde et sèche de Bob Snake (ex-Sortilège et Shaka Ponk) y étant pour beaucoup.
Laura réendosse la guitare sur 'A Kiss', joué par le groupe pour la deuxième fois seulement, enchainé au groovy 'Just A Dog'.
Le véloce 'Hellywood' voit Stephane se donner à fond devant son jeune fils, monté sur scène, et qui ne semble pas si impressionné que ça.
Emmanuelle 5, en mode toupie, tronçonne du riff sur 'Black Box Baby' avant que Myriam ne s’empare d’une rutilante Gibson SG, et l’accompagne sur 'Lonesome Poupee'.
Il fait chaud dans la salle mais la température monte encore d’un cran avec la triplette 'Kamikaze/Ca Plane Pour Moi/God Save The Queer', occasion d’un bœuf géant avec tous les artistes, Steph s’en venant fendre la foule pour éructer un dernier refrain rageur.
Quatorze titres, une heure de jeu et c’est déjà fini. On en aurait bien repris un peu.
En guise d’ultime rappel, Otomo nous la joue Iggy Pop pour un 'I Wanna Be Your Dog' electro indus ultra habité.
Une bien belle soirée pour un anniversaire réussi.
Setlist :
A New Popular Life
You Can Make It
Selfie Gluten Free
Anyway
Forever High
Panorama
A Kiss
Just A Dog
Hellywood
Black Box Baby
Lonesome Poupee
Kamikaze
Ca plane pour Moi
God Save The Queer
