DAWN OF DISEASE
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Death Metal
Chroniques

Worship the Grave
Anibal BERITH
Journaliste

DAWN OF DISEASE

10 titres
Death Metal
Durée: 41 mn
Sortie le 24/06/2016
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Une carrière en deux temps pour le groupe allemand de Death Metal avec une première période de 2003 à 2007 au cours de laquelle a été produit seulement un EP. 7 titres tout de même sur 23 minutes pour "Through Bloodstained Eyes"!
Puis, la seconde période qui nous intéresse maintenant et ce depuis 2009. Le quintet enchaine donc 3 albums "Legends of Brutality" en 2011, "Crypts of the Unrotten" en 2012 et "Worship the Grave" que nous allons décortiquer ici.

Une galette de 10 titres sur 41 minutes distribuée via le label autrichien Napalm Records. Officiant dans un death old school depuis leur début, cet album se veut résolument plus mélodique et épique à la suédoise! Ceci doit venir certainement du studio d'enregistrement, le Woodshed Studios (Thulcandra, Obscura, Dark Fortress, Pestilence) et de son ingé son V. Santura.

Hormis les 3 titres très brutaux à l'esprit death old school 'Worship the Grave', 'On Trails of Death' et 'Enwrapped in Guts', sur lesquels se positionne le growl caverneux de Tomasz Wisniewski, les riffs tronçonnés de Lukas Kerk et de Oliver Kirchner et les blasts dévastateurs et assommants tantôt mid, tantôt beat de Mathias Blässe, le cd est très orienté death mélo aux passages épiques marqués avec une touche de power pour 'Ashes'.

'The Saviour's Tomb' se démarque par sa lourdeur et sa noirceur au final mélancolique.

L'interlude 'Prayer for the Dawn' servant d'intro au titre épique orienté très heavy metal rappelant l'esprit Maiden 'Cult of the Fading Light' est le déclenchement de l'ambiance viking aux grandes envolées épiques à la Amon Amarth en moins puissantes tout de même. Cet univers permet aux allemands de naviguer dans divers flots mariant les passages rapides et brutaux aux plans plus mélodiques et épiques. Rien de bien extraordinaire mais c'est bien fait et l'on se laisse vite prendre par le son clair des riffs incisifs de 'Through Nameless Ages' en sans cesse mouvement.

'Outsourcing the Brain' est tout aussi envoûtant par sa mélodie "accessible" dans cet univers brutal bien que se durcissant à l'approche des dernières minutes tout comme le titre clôturant l'oeuvre 'The Sky Is Empty' tirant vers un final lourd et sombre.

Point de surprise avec ce troisième opus du quintet allemand mais de la bonne musique mariant avec subtilité brutalité et harmonie grâce à des plans épiques omniprésents et des mélodies accrocheuses tout en restant incisives. 41 minutes d'un bon moment de death mélo au cours desquelles on se laisse prendre à en redemander!

Anibal Berith.