27 ans ! C’est l’âge de 69 Eyes, combo Finlandais aux 11 albums dont cinq 5 disques d’or. Alors, si on avait été un peu déçu du précédent opus « X » sorti en 2012, on attendait avec impatience une nouvelle livraison pour confirmer ou infirmer l’orientation prise.

Bonne nouvelle ! « Universal Monsters » est bel et bien un album des meilleurs années 69 Eyes. Des riffs de guitare puissants, des compositions efficaces, un chant au top : welcome back 69 Eyes.

Sur ce nouvel album, 69 Eyes a fait en sorte à ne rien nous faire manquer. A commencer par les gros riffs bien lourds et groovy comme ceux du titre d’ouverture « Dolce Vita ». L’esprit « rock’n’roll sans fioritures » et bel et bien présent tel que nous l’a précisé Jyrki dans l’interview fleuve de 40 minutes qu’il nous a accordée. Et puisqu’on parle de Jyrki, notons qu’il est en pleine forme, avec sa voix, reconnaissable à 100.000 lieux à la ronde, sorte de mix d’Edwyn Collins, de David Bowie et de Billy Idol.
Nos coups de cœur vont à « Jet Fighter Plane », un brulot rock puissant au refrain et arrangements hyper efficaces et un solo « plus rock’n’roll que ça tu meurs », à « Miss Pastis » avec ces « salut ça va » entêtants (en français dans le texte svp), son accordéon (frenchy oblige) sa rythmique entrainante et le très Rollinstonien « Rock’n’Roll Junkie » (et sa rythmique « Start Me Up » !!).

L’album ne se limite pas uniquement à ces trois titres ! 69 eyes sait aussi ralentir en finesse et toute beauté, notamment avec le mid-tempo « Jerusalem » ou « Blue » mais également enchainer avec des titres plus travaillés mais tout autant efficaces tels « Blackbird Pie » (son intro acoustique apporte un côté épique en contradiction avec les riffs en drop D, bien lourds, tout en mid-tempo), « Lady Darkness » (très rock 70’s) ou « Never » (un mid-tempo aérien sur le refrain).

Bref ! Les « Helsinki Vampires » font un retour tonitruant avec un « Universal Monsters » puissant, catchy, direct : des gros riffs bien rock, des compositions percutantes et un Jyrki en grande forme. Du rock’n’roll comme on aimerait en entendre plus souvent !