THE ROYAL
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Metal / Hardcore

Seven
The Effigy
Journaliste (Belgique)

THE ROYAL

«The Royal publie un disque qui se recommande facilement aux fans du genre.»

11 titres
Metal / Hardcore
Durée: 50 mn
Sortie le 31/03/2017
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The Royal est originaire d'Heindoven et pratique un hardcore mélodique bien inspiré. Le groupe s'est formé en 2012 par cinq jeunes musiciens ambitieux résolument modernes dans leur approche musicale mais ne reniant aucunement toutes les influences de la variété qu'offre le genre metal. Leur premier E.p. « Origins » est sorti en auto-production en 2012. L 'année 2013 The Royal publie le single « Blind Eye » et c'est en 2014, toujours en auto-production que le groupe sort enfin un premier album « Dreamcatchers ». The Royal a la chance de prouver sa valeur scénique lors de divers shows notamment en première partie de The Architect et Breakdown Of Sanity et se produit également sur des festivals réputés.

Mais penchons nous sur cette nouvelle offrande. « Thunder » s'introduit sur un duo de guitares avant de lancer la machine. Un couplet de bon aloi assez classique et sautillant avec à l'opposé un refrain plus angoissant et original. Bon début d'album, le son est parfait, le mix assure et nos zicos sont au point pour soutenir les cris de Sem Pisarahu. « Feeling Wolves » est dans la même lignée avec plus de puissance et de plus belles lignes de guitares qui n'hésitent pas à se passer de la distorsion par moment, redonnant une touche plus variée au morceau.

Quand « Widmind » débarque on ne peut s'empêcher de ressentir des influences de death mélodique suédois. Le titre est entraînant et les refrains se montrent plus variés. Dans le genre, il y a ici tout pour en faire un single. Une bonne grosse puissance vient nous aplatir la face avec « Creeds And The Vultures ». Titre violent avec un superbe break et des mélodies de guitares simples mais de toute beautés. Le morceau est calibré pour se graver dans la tête et avouons que c'est vraiment réussi.

C'est sur une belle mélodie de piano que commence le rapide « Couter Culture ». La batterie s'en donne à coeur-joie, ça déménage. Les refrains modulent le propos dans une accroche plus soft mais l'intégralité du titre réussi son coup. « Interlude » certainement uniquement composé sur ordinateur fait le job pour lequel il est nommé. C'est un moment de calme pour l'oreille avant d'attaquer le très bon « Seven » qui dépote sa race si on peut se permettre un langage plus... fleuri ! Bref, le titre à tout pour plaire, ça pète bien, c'est entraînant, les parties de grattes sont attirantes et les placements vocaux marquent le rythme impeccablement. Que demander de plus ?

C'est en mid-tempo que débute « Life Breaker », mid-tempo qui reviendra souvent dans ce titre qui possède par moment de la vitesse ainsi que des breaks agencés pour faire partie intégrante du morceau. « Thalassa » est un martèlement constant enrobé de mélodies de guitares accrocheuses. Par moment le chant nous rappelle qu'il n'est pas très original puisque les méthodes de placement restent les mêmes tout du long de l'album mais il faut bien avouer que cela reste efficace et c'est bien là le principal.

Travail de toms sur guitares qui arrivent en douceur pour lancer « Draining Veins ». Le titre reste assez posé. Le groupe se maîtrise et reste plus dans une mesure mélodique que sauvage. Un bon coup bien réussi pour que l'album ne donne pas une impression de tirage en longueur. Le disque se termine sur un « Viridian » qui prend le temps de s'installer tout en douceur avant de lâcher l'artillerie lourde. Doté d'un refrain fédérateur, un des meilleurs titres de l'album en clôture, c'est bien vu pour que l'auditeur quitte l'écoute avec un sentiment de satisfaction.

The Royal est une bonne découverte quand on ne le connaît pas. Le groupe est convaincant et se donne la peine de plaire à l'auditeur sans vendre son âme aux clichés. Un disque qui se recommande facilement aux fans du genre. Il n'y a pas ici de révolution musicale, ça parait clair, mais la sensation d'être satisfait fait déjà un bien fou. Merci The Royal.