On ne présente plus SPIRITUAL BEGGARS, le side-project de Michael Amott (Arch Enemy, Carcass) qui d'albums en albums quitte progressivement l'univers du stoner pour évoluer vers un style plus rock / hard-rock années 70. le virage opéré ainsi avec "Earth Blues" en 2013 se confirme avec ce nouvel opus "Sunrise to Sundown" résolument ancré dans la mouvance des Honeymoon Disease ou Gentlemans Pistols, groupes que nous aimons particulièrement à la rédaction de United Rock Nations.

Autour de Michael Amott, on retrouve la même équipe du précédent album: le bassiste de Arch Enemy, Sharlee d'Angelo, Apollo Papathanasio au chant, Per Wiberg aux claviers et Ludwig Witt à la batterie.

Histoire de vous mettre dans l'ambiance, posez vos oreilles sur le magnifique "What doesn't kill you". Deep Purple n'aurait pas fait mieux: des duos guitare / Hammond exceptionnels et un toucher de guitare plus proche de Michael Schenker que d'Arch Enemy ! Du très très grand Spirtitual Beggars.

Le combo suédois persiste et signe avec des titres dans la même veine comme "Hard Road" (un riff de guitare ravageur et un solo d’anthologie) ou "No Man's Land" et "Diamond Under Pressure" (dans le pur esprit de Whitesnake et de Rainbow). On sent que le quintette s'éclate et se fait plaisir à surfer sur ce hard-rock de la deuxième partie des années 70.

"Dark Light Child" emballe par sa rythmique stoner et son solo de folie tandis que "Still Hunter" nous plonge dans un univers mi-rock mi psychédélique avec un refrain magistralement exécuté ! Sans oublier le très nerveux "You've Been Fooled" et l'hyper-perché "Southern Star" (et son magnifique solo).

Avec "Sunrise to Sundown" Spiritual Beggars signe son meilleur album, résolument ancré dans le coeur des années 70. Avec un Michael Amott au sommet de son art, on en redemande. Bon allez ! C'est décidé ! Je ressort mon pantalon pattes d'eph et le bandeau.