OVERWIND
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Heavy/Progressive Metal

I Can Do It Again
Herger
Journaliste

OVERWIND

«Un album agréable, sans prétentions et c'est le plus important.»

11 titres
Heavy/Progressive Metal
Durée: 47 mn
Sortie le 05/05/2018
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La Russie possède son groupe de métal prog : Overwind, originaire de la ville de Krasnodar, qui existe depuis 2013 et propose un métal progressif moderne. Plusieurs galettes ont été réalisées avant ce ''I Can't Do It Again'' qui sort début mai chez nos compatriotes de Bad Reputation. Le groupe s'est déjà fait une réputation grâce à ces deux premiers opus et aux tournées faites avec des groupes tels que Rage. A noter que les russes ont recrutés un nouveau chanteur depuis 2016, Diego Teskuo dont nous reparlerons.

Ce que proposent les russes est moderne, dans une veine prog avec des riffs heavy, comme sur ''Get Over Crisis'' mais qui peuvent lorgner dans les passages les plus extrêmes vers le metalcore (''Blackout''). Les rythmes sont variés, qu'ils soient rapides ou plus lents, de même dans la structure avec des lignes plus ou moins recherchées, comme sur ''Sleepwalker''.

Les synthés apportent des sonorités industrielles, avec l' utilisation de sampler (''Devil'Game'') ou même d'électro comme on peut l'entendre sur quelques notes. Cependant, sans vouloir faire mon rabat joie, ''Time Forward'' qui clôt l'opus avec ses mélodies et ses solo reste le seul morceau instrumental de l'album, dans un style qui en fait pourtant la part belle.

La voix de Diego est vraiment excellente, surtout lors des passages en voix claire, puissante et variée comme sur ''Sleepwalker''. Il propose des plans plus agressifs, voire des screams sur une bonne partie de l'album, qui feront le bonheur des fans de metalcore comme sur ‘'Night Rider‘' ou ils répondent à la voix claire. De plus les membres ont fait un travail excellent sur les refrains qui sont accrocheurs comme avec ''Get over Crisis'' ou sur le très slave ''Labyrinth'', qui entame l'album.

Pour la forme, ce n'est pas mauvais : la couverture futuriste peut faire penser au mythe d'Icare. La production quant à elle n'est pas mal du tout et nous permet d'entendre tous les instruments parfaitement. Elle est claire.

Un album agréable sans prétention et c'est le plus important.