On ne présente plus Nashville Pussy, groupe américain constitué du couple Blaine Cartwright et Ruyster Suys, émules de hard et de rock sudiste. Quatre ans d'attente pour enfin entendre « Up the dosage », leur 6ieme album et le premier avec la nouvelle bassiste Bonnie Buitrago.
Avec ce nouvel opus Nashville Pussy, confirme la qualité de son rock sudiste à l'instar des plus grands tels ZZ Top ou Lynyrd Skynyrd.
Les hostilités démarrent avec « Everybody's Fault But Mine », un morceau qui donnent l'impression d'être enregistré en live (dans une messe protestante au fin fond de l'Amérique noire) qui enchaine avec un excellent riff de départ. On est immédiatement plongé dans ce rock sudiste si cher à Nashville Pussy.
Nashville Pussy accélère le rythme avec « Rub it to Death » et poursuit avec un mid-tempo « Till the Meat Falls of the Bone ». Les intonations vocales de Blaine, comme d'habitude, sont proches de celles d'Alice Cooper. « The South Too Fat To Rise Again » constitue un des titres les plus efficaces de l'album : court (2:20 mn) , un riff hyper-entrainant (à la manière de « I Stole Your Love » de Kiss), un solo efficace.....du très bon Nashville Pussy !
Comme dans la plupart des albums de Nashville Pussy, « Up the Dosage » réserve également son lot d'influences country (« Before the Drugs were Off », « Hooray For Cocaine, Hooray For Tennessee » ).
Mention spéciale pour « Taking it easy », titre de 47 secondes dont vous saurez tout si vous écoutez l'interview de Ruyter qui nous explique l'origine de ce private joke (l'interview est disponible ici).
« Pillbilly Blues » et « Pussy's Not A Dirty Word » (nous sommes d'accord avec Blaine !!) concluent cet album dans le pur esprit rock'n'roll attitude avec de fortes ressemblances avec le son d'AC/DC (« It's a long way to top if you wanna rock'n'roll » et « Let there be rock ») : guitares hard à souhait, riffs de folie et soli brulants. Ça sent bon le rock sudiste des seventies à la sauce moderne.
« Up the dosage » mérite sa place parmi les grands albums des groupes de rock Sudiste : Blaine et Ruyters perpétuent cette tradition en modernisant le son, plus hard, plus groovy, plus sex ! Un 6ième opus parfaitement réussi.